La FAO et la Banque mondiale : pour une collaboration stratégique au Gabon
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture va renforcer son partenariat avec la Banque mondiale, à travers des actions communes au Gabon. En effet, le Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale,Hélder Muteia, et la Représentante de la Banque Mondiale au Gabon et en Guinée Equatoriale ,Sylvie Dossou, se sont rencontrés le 27 avril 2017,à Libreville. L’objectif de cette visite était de prendre contact et d’échanger sur les domaines d’intervention des deux institutions.
Les discussions ont porté sur les interventions des deux institutions au Gabon, ainsi que sur la participation de la FAO à la Conférence internationale sur le Conflit Homme-faune, organisée par la Banque Mondiale et ses partenaires, en avril dans le pays. Madame Sylvie Dossou, a présenté le contexte actuel d’intervention de la Banque mondiale axé sur un appui budgétaire à crédit en collaboration avec le FMI. Ce financement reparti dans plusieurs domaines dont l’agriculture et la forêt, est estimé à 500 millions de dollars accordé au Gouvernement gabonais sur 5 ans. Par ailleurs, dans le secteur Forêt, la Banque appuie l'étude sur l’interdiction d’importation des grumes au Gabon, le projet Gestion de la faune et des conflits homme-faune au Gabon (GeFaCHE) ainsi que la révision du code forestier (en cour d’examen au Conseil d’Etat). L'institution intervient également dans le secteur agricole, et va appuyer le renforcement des capacités de l’Institut National des Statistiques (INS), avec un volet sur les statistiques agricoles.
La FAO a présenté les outils mis en place dans le cadre de la gestion des conflits homme-faune (CHF), notamment une boîte à outils et une application de collecte de données "Kobocollet CHF". Les deux responsables ont identifié des pistes de collaboration entre leurs deux organisations,entre autres l'utilisation des outils développés par la FAO pour gérer les CHF dans la mise en œuvre du projet GeFaCHE, ainsi que l'appui de la FAO à l’élaboration des textes d’application du nouveau code forestier.