FAO au Gabon

Vers une redynamisation du partenariat entre la PROPAC et la FAO

Les participants lors de la réunion avec la PROPAC (Crédit photo: Prince Mengome )
16/06/2017

15 juin 2017, Libreville – Le renforcement des capacités des organisations de producteurs a été l’un des axes principaux de la collaboration entre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Plateforme Régionale des Organisations Paysannes d’Afrique Centrale (PROPAC). Ainsi dans le cadre de la redynamisation de ce partenariat, les deux institutions ont tenu une réunion d’échange avec l’équipe multi disciplinaire du Bureau Sous Régional de la FAO pour l’Afrique Centrale .Lors de cette rencontre, Dr. Cyprien Biaou, Chargé de l’élevage à la FAO, a présenté les cinq principaux objectifs stratégiques sur lequel la FAO travaille actuellement avec ses mécanismes de mise en oeuvre.

Le Président de la PROPAC, M.Nathanael Buka Mupungu, a exprimé l’intérêt de sa délégation, de rencontrer les partenaires de la FAO afin de redynamiser le partenariat entre les deux institutions.En effet, la PROPAC collabore depuis plusieurs années avec la FAO, qui avait  financé sa première Assemblée Générale Constitutive. Dans cette optique, la nouvelle équipe de la PROPAC, élue lors de la 3ème Assemblée Générale ordinaire de la PROPAC le 23 mars 2017 à Yaoundé, au Cameroun, a rencontré les techniciens de la FAO afin de réfléchir sur de nouvelles perspectives de partenariat.Par ailleurs, il a régalement rappelé l’impact des multiples appuis apportés par la FAO dans l’évolution de sa structure,tout en soulignant la nécessité de réfléchir ensemble sur la réorientation de la collaboration entre les deux institutions.

Par ailleurs, un plaidoyer en faveur d’un leadership féminin plus important et plus visible au sein de la PROPAC a été fait par Tacko Ndiaye, fonctionnaire principale en genre du Bureau FAO Afrique (RAF). A cet effet, la PROPAC a affirmé que la question du genre est bien prise en compte à travers ses organes de terrain avec en particulier au Tchad le « collège des femmes ».  Lors des discussions, il est ressorti qu’au-delà de l’aspect politique, des actions concrètes et visibles de la PROPAC sur le terrain doivent être réalisées ; ainsi que la prise en compte des questions relatives à la bonne gouvernance, à la consolidation des acquis, à la nutrition ainsi qu’au renforcement des capacités. Plusieurs nouveaux axes de partenariat ont été proposés, il s’agit de : la mise en œuvre du plan stratégique de la PROPAC, l’organisation d’un atelier pour la mise en place des comités nationaux de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN), le renforcement des capacités, l’actualisation d’une base de données sur les organisations paysannes et l’implication dans les activités de terrain.

La réunion s’est achevée avec le projet d’organiser une réunion tripartite entre la FAO, la PROPAC et la CEEAC pour renforcer les activités de terrain de la PROPAC.