FAO au Gabon

La FAO accompagne la tenue des assises sur la redynamisation de l'agriculture au Gabon

29/06/2017

28 juin 2017,Libreville- Les Assises sur la redynamisation de l’agriculture et l’accélération du programme Graine pour une souveraineté alimentaire au Gabon se tiennent du 28 juin au jusqu’au 1er juillet  à l’initiative du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, chargé de la mise en oeuvre du programme Graine, et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en collaboration avec la Société de transformation agricole et de développement  rural (SOTRADER).
 
Ambition première des travaux, la structuration d’une action publique stratégique qui, pour réduire significativement la forte dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur, vise à augmenter de manière substantielle la contribution du secteur agricole au PIB.En effet, le Gabon, à l'intar d’autres pays producteurs de matières premières, traverse une mauvaise passe liée à la crise pétrolière.Et cette crise qui perdure affecte profondément l'économie, détruit de nombreux emplois, notamment dans le secteur pétrolier et les services connexes, tout en réduisant les ressources de l’Etat.

"Ainsi, le Gabon s’est engagé sur la voie de diversification de son économie dès 2016 pour la rendre moins dépendante et plus résiliente aux chocs exogènes des prix du pétrole. Il a décidé de faire de l’agriculture le secteur économique de demain et c’est une décision forte qui nécessite une stratégie bien définie et la participation de tous les gabonais" a expliqué Hélder Muteia,le coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.


Ouvertes  par le vice-Premier ministre, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, M. Bruno Ben Moubamba, cet événement accueille des experts venus du Cameroun, du Tchad, du Bénin, du Kenya, du Sénégal et du Burkina Faso.

Lors de son allocution, le Ministre délégué à l’Agriculture, Mme Patricia Taye Zodi aprésenté les lignes de force de l’ambition nationale : mise en adéquation du cadre juridique et institutionnel de l’agriculture par rapport aux enjeux de la redynamisation du secteur ; disponibilité et accessibilité de terres agricoles sécurisées ; soutien des modèles de production et des chaines de valeur durables dans les filières porteuses ; renforcement du capital humain ; promotion de l’agriculture familiale comme moteur de souveraineté alimentaire ; accélération de la mise en œuvre du programme Graine ; diversification  et accroissement des sources de financement.