Augmentation de la production agricole en Angola
Compte tenu du fait qu’environ 10 pourcent des terres arables en Angola sont actuellement cultivées, la productivité agricole et les rendements agricoles des pays sont extrêmement faibles. Étant donné que plus de la moitié des pauvres en Angola habitent en zones rurales et dépendent presque exclusivement de l’agriculture pour leur subsistance, il était fondamental de renforcer la capacité institutionnelle du secteur agricole, en particulier dans des domaines tels que l’irrigation, l’analyse des politiques et les statistiques agricoles. La FAO a été sollicitée pour établir de nouvelles écoles pratiques d’agriculture dans les provinces de Bié, Huambo et Malanje, pour former des maîtres formateurs dans les zones cibles et pour mettre au point un programme de formation. L’assistance technique et la vulgarisation rurale fournies par le projet visaient à organiser les agriculteurs, à renforcer les marchés et à adopter des techniques et des innovations appropriées au contexte local, dans le but de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Réalisations
La FAO qui a tiré parti de son expérience acquise lors d’un projet antérieur, au cours duquel un réseau d’écoles pratiques d’agriculture a été mis en place à Bié et à Huambo, a travaillé en étroite collaboration avec le Projet agricole axé sur le marché destiné aux petits exploitants pour identifier les communautés cibles, préparer le contenu des formations de terrain et organiser les différents groupes d’écoles pratiques d’agriculture. Les facilitateurs et les maîtres formateurs ont été formés à mettre en place des écoles pratiques de grande qualité, un soutien technique et méthodologique a été fourni et des efforts ont été déployés pour promouvoir les chaînes de production, en structurant les producteurs locaux autour de leurs objectifs économiques.Impact
Les réactions des participants démontrent que l’approche des écoles pratiques d’agriculture a autonomisé les petits producteurs dans les zones cibles. Les écoles sont maintenant considérées comme étant la méthodologie la plus appropriée pour renforcer la production agricole locale, accroître la cohésion sociale (par une participation équitable masculine-féminine), adapter les mécanismes aux besoins locaux et couvrir des aspects à la fois techniques et politiques. Tous ces aspects favorisent la sécurité alimentaire et la nutrition.Activités
- Plus de 13 000 petits agriculteurs ont été formés à l’utilisation de la méthodologie FFS (écoles pratiques d’agriculture).
- 29 séances de formation de facilitateurs ont été dispensées dans les trois provinces, avec un total de 461 participants.
- 501 FFS sont opérationnelles - 249 à Bié, 126 à Malanje et 126 à Huambo.
- 60 participants ont terminé la formation générale (24 à Malanje et 35 au Bié), dont 16 (27 pourcent) étaient des femmes.