2.1.1 - Prévalence de la sous-alimentation | Portail de données sur les indicateurs des ODD de la FAO | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

Indicateur 2.1.1 - Prévalence de la sous-alimentation

La prévalence de la sous-alimentation (PoU) estime la proportion de la population dont la consommation alimentaire habituelle est insuffisante pour fournir l’apport énergétique alimentaire nécessaire à une vie normale, active et saine. Elle est exprimée en pourcentage. Cet indicateur mesure les progrès vers la réalisation de la cible de l'ODD 2.1.

Cible 2.1

D’ici à 2030, éliminer la faim et faire en sorte que chacun, en particulier les pauvres et les personnes en situation vulnérable, y compris les nourrissons, ait accès toute l’année à une alimentation saine, nutritive et suffisante.

Indicator 2.1.1: Progress Assessment

Download dataset

Impact

La prévalence de la sous-alimentation offre aux pays une mesure pour suivre les progrès réalisés dans la lutte contre la faim de façon cohérente avec le passé. Avec l'indicateur 2.1.2, elle facilite la prise de décision éclairée afin de garantir qu'aucune personne et aucun territoire ne soit laissé pour compte et créer un monde Faim zéro.

Par sous-alimentation, on entend qu'une personne n'a pas accès à une quantité de nourriture suffisante pour satisfaire ses besoins en disponibilité énergétique alimentaire, sur une année. La FAO définit la faim comme synonyme de sous-alimentation chronique.

Résultats clés

Les estimations mondiales actualisées font état de quelques progrès dans la lutte contre la faim dans le monde ces dernières années. Selon les estimations, 8,2 pour cent de la population mondiale a probablement souffert de la faim en 2024, contre 8,5 pour cent en 2023 et 8,7 pour cent en 2022. On estime qu’entre 638 millions et 720 millions de personnes ont connu la faim en 2024.

Les différences entre les régions du monde sont marquées. La proportion estimative de la population ayant souffert de la faim en 2024 en Océanie, hors Australie et Nouvelle-Zélande, et en Afrique subsaharienne (23,6 et 22,3 pour cent, respectivement) était environ deux fois supérieure à celle enregistrée en Asie de l’Ouest et en Afrique du Nord (11,8 pour cent), ainsi qu’en Asie centrale et en Asie du Sud (10,7 pour cent), et correspondait à plus du quadruple du pourcentage constaté en Amérique latine et dans les Caraïbes (5,1 pour cent).

Les tendances régionales diffèrent également. Les progrès observés au niveau mondial sont sous-tendus par des améliorations notables dans deux régions: l’Asie centrale et l’Asie du Sud, ce qui reflète principalement les éléments basés sur les nouvelles données nationales en provenance d’Inde, et l’Amérique latine et les Caraïbes, ce qui traduit une progression considérable en Amérique du Sud.

Malheureusement, ces tendances positives contrastent avec l’avancée constante de la faim en Asie de l’Ouest et en Afrique du Nord, où le nombre de personnes souffrant de la faim a presque doublé depuis 2015.