La FAO au Tchad

La FAO soutien les politiques du Gouvernement tchadien en aménagement hydro-agricole

Le FAOR et le SG du ministère de l'agriculture à l'ouverture de l'atelier@Estelle Madjilem
20/11/2017

20 Novembre 2017, N’Djaména - Le   Ministère de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles   (MPIEA) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture   (FAO)ont organisé un atelier de restitution des résultats des travaux de l’étude   d’évaluation des coûts de réhabilitation de dix petits périmètres irrigués villageois. Ont pris part à cette rencontre les partenaires des Directions   techniques du MPIEA, les Organismes publiques sous tutelle, les représentants   des exploitants des périmètres irrigués et autres acteurs concernés.

Selon   le Secrétaire général du MPIEA Tidjani Koiboro, l’effet combiné des   insuffisances techniques constatées à l’exécution des travaux d’aménagement,   l’incapacité des  organisations des   exploitants des périmètres à assurer la maintenance des équipements et les   entretiens des ouvrages, ainsi que le manque de suivi des itinéraires   techniques  pour les cultures   pratiquées dans les périmètres irrigués sont parmi les défis à relever dans   le cadre de  l’exécution des travaux soutenus   par les aménagements hydroagricoles.

Le Représentant   de la FAO Mansour N’Diaye, a invité les autorités locales qui constituent le premier   maillon de la chaine de décisions au niveau politique et administratif, de soutenir l’initiative de réhabilitation des périmètres irrigués et de continuer à œuvrer pour la prise en compte de la réhabilitation des périmètres irrigués dans la planification de l’aménagement durable du   territoire pour les besoins de l’agriculture.

Il a été noté qu’au niveau des organisations des exploitants des petits périmètres   irrigués, des difficultés de gestion sont relevées et empêchent une plus grande performance dans leurs activités. Ainsi, une collecte des informations en vue d’une analyse de la motivation et de la prédisposition des exploitants à contribuer aux travaux a été effectuée, afin de mieux prévenir les goulots   d’étranglements.

Une   collecte des informations sur les techniques culturales ; les rendements   agricoles et les services agricoles a été aussi réalisée, pour permettre de   disposer des données fiables dans la mise en œuvre des politiques rurales.   Les aspects financiers et économiques ont également fait l’objet d'échange auprès   des responsables des organisations des producteurs, des agents des services   techniques de l’Etat et des ONG œuvrant dans le domaine du développement   hydroagricole.