Déficits en pollinisateurs, consommation alimentaire et conséquences pour la santé humaine : Une étude de modélisation
La pollinisation animale soutient la production agricole de nombreux aliments sains, tels que les fruits, les légumes, les noix et les légumineuses, qui fournissent des nutriments essentiels et protègent contre les maladies non transmissibles. Aujourd'hui, la plupart des cultures ne bénéficient pas d'une pollinisation optimale en raison de l'abondance et de la diversité limitées des insectes pollinisateurs. Les pollinisateurs animaux souffrent actuellement d'une multitude de pressions anthropiques directes et indirectes : changement d'affectation des terres, techniques agricoles intensives, pesticides nocifs, stress nutritionnel et changement climatique, entre autres.
Cette étude visait à modéliser les impacts sur la santé humaine mondiale actuelle d'une pollinisation insuffisante à travers l'alimentation.
Les résultats de l'étude ont révélé qu'à l'échelle mondiale, 3 à 5 % de la production de fruits, de légumes et de noix est perdue en raison d'une pollinisation inadéquate, ce qui entraîne une surmortalité annuelle estimée à 427 000 (intervalle d'incertitude de 95 % : 86 000, 691 000) due à la perte de consommation d'aliments sains et aux maladies associées.