Le Projet de préservation des ressources de la Vallée du fleuve Ouémé dont la Note conceptuelle est soumise au Fonds Vert pour le Climat est l’une des initiatives majeures de la FAO-Bénin présentées à la réunion de programmation annuelle des activités du Bureau et de renforcement des capacités des coordonnateurs de projets, tenue les 1er et 2 février 2018 dans la salle de conférence de la Représentation.

Le Bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Bénin vient d’élaborer et de soumettre la Note conceptuelle d’un projet pour la préservation des écosystèmes de la Vallée du fleuve Ouémé au Fonds Vert pour le Climat, pour un financement d’environ 40 milliards de FCFA, a révélé la réunion de programmation annuelle des activités de la Représentation et de renforcement des capacités des coordonnateurs de projets, tenue les 1er et 2 février 2018 dans la salle de conférence de la FAO-Bénin.

Le projet va se concentrer sur la résilience des populations du Bassin du fleuve Ouémé aux effets des variations climatiques, depuis sa source à Copargo dans le Nord-Bénin jusqu’à la Vallée de l’Ouémé dans le sud-est du pays. L’accent sera mis sur la reforestation pour sauvegarder la source du fleuve Ouémé et tout son écosystème afin d’atténuer la sécheresse dans cette région du pays. La démarche de la FAO fait du Bénin l’un des premiers pays de la sous-région à solliciter cet important financement du Fonds Vert pour le Climat, un mécanisme de Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) destiné à financer des projets de réduction des émissions de carbone et d’adaptation aux changements climatiques dans les pays en développement.

En dehors de cette importante initiative, les activités d’autres projets ont été examinées et planifiées au cours de la réunion. Il s’agit de l’exécution du projet TCP/RAF/3608 «Appui au développement de l’élevage à travers l’amélioration de l’alimentation animale», lancé le 09 Novembre 2017 ; du lancement du projet «TCP/BEN/3605 Assistance d’urgence pour la lutte contre la chenille légionnaire au Bénin» ; de la poursuite des activités des projets sur l’élimination des pesticides, sur le développement de systèmes rizicoles durables, sur le développement d’une indication géographique de l’ananas pain de sucre du Bénin, sur le renforcement des relations entre producteurs et acheteurs des racines et tubercules, sur l’intensification durable de la production de maïs dans le Nord-Bénin ; ainsi que l’élaboration de notes conceptuelles pour de nouveaux projets.