FAO au Cameroun

Atelier de lancement de l’Evaluation du dispositif national de surveillance avec l’outil SET de la FAO

19/03/2018

Il s’est ouvert le lundi 26 février 2018 à Bertoua, un atelier de lancement de l’évaluation du dispositif national de surveillance avec l’outil SET de la FAO. Organisé par l’équipe du programme SPT-2 en collaboration avec le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales, et le ministère des forêts et de la faune, cette session de formation vise au renforcement des capacités du système de surveillance pour une meilleure connaissance de l’épidémiologie des maladies, une amélioration des capacités du diagnostic de laboratoire et des mesures de réduction de risque. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur des services vétérinaires le Dr Ndongo, qui a représenté le ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales. Il a par ailleurs souhaité la bienvenue aux participants et remercié la FAO pour les appuis qu’elle apporte au gouvernement à travers son assistance. Le programme EPT-2 a prévu de contribuer au renforcement des capacités  du système de surveillance, une meilleure connaissance de l’épidémiologie des maladies, amélioration des capacités du diagnostic de laboratoire ceci rentre dans le cadre de la surveillance des maladies zoonotiques prioritaires chez les animaux d’élevage. Dr Salla Abdou, Chef d’équipe ECTAD Cameroun, dans son propos a dit « II s’agit non seulement d’améliorer les capacités de prévention, de détection et de réponse aux maladies zoonotiques prioritaires (MZP), mais également de permettre au pays de mettre en place un système de bio-surveillance en temps réel à l’interface homme-animal-environnement  pour toutes les maladies animales ».

Une meilleure surveillance de la maladie

Au Cameroun, la surveillance de ces maladies est menée par un dispositif national animé par le RESCAM dont les capacités opérationnelles réelles et faiblesses n’ont pas été estimées. Dès lors,  son évaluation devient une nécessité  afin de mieux apprécier  ses capacités  et dégager les domaines qui nécessiteraient éventuellement des interventions/actions pour son amélioration. L’outil FAO-SET («Surveillance Evaluation Tool») adapté de l'outil OASIS (ANSES) a été choisi parmi d’autres méthodes pour mener cette évaluation. Aussi, l’objectif  de cet atelier de deux jours  était-il de procéder au lancement de l’évaluation du dispositif de surveillance des maladies animales et de formaliser le consensus entre l’équipe d’évaluation, les interlocuteurs et toutes les parties prenantes identifiées, dans les termes de référence  sur le  déroulement de l’évaluation. Cet atelier  a enregistré la participation du personnel des services  du Ministère en charge de l’élevage, de la santé publique,  de la Faune, des représentants de l’ordre vétérinaire et des vétérinaires privés, du projet de développement de l’élevage au Cameroun(PRODEL) et du personnel ECTAD-FAO. La présentation des résultats du test d’évaluation mené dans le Département du Nfoundi et les explications sur la  méthodologie qui sera utilisée par l’équipe d’évaluateurs ont édifié les participants sur le travail à effectuer.  Ainsi, diverses  recommandations ont été formulées.

A l’équipe d’évaluation

  • Veiller à la représentativité des personnes à interviewer et surtout s’assurer que les collecteurs de données sont effectivement interviewés (CSRSV et CZV) ;
  • Inclure les collecteurs des données et organisations faitières, éleveurs pour avoir des données de qualité ;
  • Identifier toutes les exploitations de grande importance;
  • l’évaluation doit être critique et rigoureuse et les scores doivent être modestes ; les accompagner de commentaires et de recommandations ;
  • Harmoniser les versions française et anglaise du questionnaire ;
  • Elaborer un chronogramme d’évaluation (mission de terrain) sur 15 jours.

Au RESCAM

        • Mettre à la disposition de l’équipe d’évaluation le rapport des activités réalisées  et tout autre document nécessaires pour l’évaluation

Résultats obtenus

Au terme des échanges, le territoire national a été divisé en 04 zones  avec dans chaque zone la liste les localités à visiter et des interlocuteurs à interviewer ; les questionnaires ont été revisités et les versions finales distribuées aux Délégués régionaux.