Libreville 17-07-2020 Lancé il y’a un an, le projet Paradis de Donguila prend chaque jour de l’ampleur malgré les pesanteurs identifiées. Les activités déployées sur le terrain par les exploitants du site, démontrent suffisamment leur volonté d’exercer de manière durable les activités agricoles du projet. Débuté avec la production maraichère, notamment la production de la tomate, le projet agricole Paradis de Donguila a étendu ses activités à la production vivrière avec notamment la production de la banane Plantin.

Le projet est un partenariat conclu entre la FAO et la paroisse saint Paul à travers lequel la mission s’engage à mettre à disposition ses terres à des jeunes volontaires désireux de se lancer dans les activités agricoles. Ces derniers, bénéficient de l’encadrement technique des experts de la FAO ainsi qu’un accompagnement opérationnel par la fourniture de semences et du petit matériel agricole nécessaire.

Pour leur part, les bénéficiaires apportent leur force de travail, quelques ressources financières. Propriétaires de la production, les volontaires sont cependant tenus de tenir une comptabilité du fruit de leur vente. Plusieurs spéculations y sont cultivées notamment l’amarante, les tomates ; le concombre et la laitue sur un espace aménagé à ce jour de près de mille cinq cent mètres carrés. Un an après son lancement, le projet a évolué et étendu ses activités à d’autres spéculations.

Consacré au maraichage à ses débuts, le projet a intégré le vivrier dans ses activités avec notamment l’exploitation de trois hectares de banane Plantin. Un an après le lancement de ses activités, le projet Paradis de Donguila a livré plusieurs productions à la satisfaction générale de ses volontaires. Ondo Marius, producteur de Gombos sur le site se dit satisfait des résultats obtenus
« Avant d’intégrer ce projet, j’ai longtemps vécu de petits métiers non fiables à Libreville, depuis que je cultive le Gombo ici, je  peux aujourd’hui  gagner quatre cent mille francs (400 000 mille franc CFA) du fruit de mes ventes et parvenir à nourrir ma famille ».

Fidèle à ses objectifs stratégiques, la FAO contribue à l’élimination de la faim, l’insécurité alimentaire et la mal nutrition au Gabon. Dans son soutien à la déification des spéculations au Projet Donguila, la FAO a mis à la disposition des volontaires plus de mille cinq cent (1500 rejets de bananier) pour l’exploitation d’une bananeraie de trois hectares. Elle assure parallèlement au bénéfice des exploitants une formation sur la PIF (Plans issus de fragment de tiges), une technique de multiplication de plants de bananiers.

Le projet « Paradis de Donguila » est un projet de démonstration pour la FAO, un espace de formation, de renforcement de capacités, il promeut l’autonomisation des jeunes et la durabilité des activités, il a vocation de servir d’exemple et de modèle à reproduire à l’échelle nationale.