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Le pouvoir de la gouvernance: un processus participatif a rendu un aquifère plus durable au Maroc
La plaine de Berrechid – connue comme le « grenier » du Maroc – a connu une intensification désordonnée de l’irrigation au cours des deux dernières décennies. Malgré les gains économiques immédiats, ce processus a provoqué la surexploitation de la nappe aquifère de Berrechid, dont plus de 95% de l’eau pompée est destinée à l’agriculture.
En 2011, l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia (ABH-BC) – une division gouvernementale supervisant l’utilisation de l’eau dans les régions du Bouregreg et de la Chaouia, qui comprend l’aquifère de Berrechid – a commencé à négocier un accord de gouvernance de l’eau pour endiguer le déficit des eaux souterraines à Berrechid et assurer un développement durable de la gestion de ces ressources.
En novembre 2021, ce processus, facilité par la FAO, a abouti à la signature des accords entre l'ABH-BC et deux associations d'usagers de l'eau, comme première étape vers un engagement plus large, qui ira au-delà de l'agriculture et engagera tous les acteurs concernés du bassin de Berrechid.