La FAO au Tchad

La Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté II (SNRP II)

La Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté II est élaborée en 2008, elle fait suite à la SNRP I élaboré en 2003. Elle est axée sur la sécurité alimentaire, l’intensification des cultures, la diversification des produits et la relance de la production cotonnière qui fait vivre 350.000 familles paysannes. Les cultures ciblées sont l’arachide, la gomme arabique, les fruits et légumes, les racines et les tubercules. Les moyens choisis sont : (i) des interventions publiques plus efficaces, notamment la relance de la recherche, de la production de semences et de la vulgarisation, (ii) une politique axée sur le développement des groupements de producteurs et la délégation progressive à ces groupements et au secteur privé d’activités autrefois monopolisées par le secteur public, (iii) la promotion d’une petite irrigation gérable par les producteurs eux-mêmes ou leurs groupements, (iv) la mise en oeuvre de la feuille de route pour la restructuration de la Cotontchad. 

Le Plan National d’Investissement du Secteur Rural (PNISR)

Le Plan National d’Investissement du Secteur Rural couvre la période 2016-2022. Il est issu de l’engagement des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union Africaine (UA) pris à Maputo en 2003. C’est le document de mise en oeuvre du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) , il vise à faire du secteur rural, une source de croissance économique assurant la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations dans un contexte de développement durable.

Ses 5 axes prioritaires sont : i) Gestion durable des ressources naturelles et adaptation aux changements climatiques ; ii) Développement des infrastructures et renforcement des équipements du secteur rural ; iii) Développement des filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques ; iv) Sécurité alimentaire et nutritionnelle, Genre et renforcement de la résilience des ménages ruraux ; v) Recherche/diffusion des technologies et renforcement des capacités humaines et institutionnelles.

Le Plan National de Développement (PND)

Le Plan National de Développement couvre la période 2017–2021 et se fonde sur la « Vision 2030, le Tchad que nous voulons », par laquelle le Tchad aspire à devenir « une puissance régionale émergente à l’horizon 2030. Le PND prévoit que d’ici à 2021, la part du budget de l’Etat allouée à l’agriculture passe de 8% à 20%. Les 4 piliers du PND sont : i) le renforcement de l’unité nationale, ii) le renforcement de la bonne gouvernance et d’un Etat de droit ; iii) le développement d’une économie forte et compétitive ; iv) l’amélioration de la qualité de vie de la population tchadienne.

La Stratégie Nationale de Lutte Contre la Malnutrition (SNLCM)

La Stratégie Nationale de Lutte Contre la Malnutrition repose sur la prévention, le dépistage et la prise en charge des enfants malnutris. Il s’agit de : (i) la prévention qui comporte la promotion de l’allaitement maternel, l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant à partir des denrées alimentaires locales ; (ii) la surveillance nutritionnelle et le dépistage des enfants malnutris à travers les paramètres anthropométriques (poids, taille, âge) et cliniques ; (iii) la prise en charge des enfants malnutris au niveau des centres nutritionnels : Centres de nutrition supplémentaire (CNS), Centre de nutrition ambulatoire (CNA), Centre de nutrition thérapeutique (CNT); (iv) la promotion de l’hygiène alimentaire et du milieu et les techniques efficaces de lavage des mains. 

La Politique Nationale de Nutrition et d’Alimentation (PNNA)

La Politique Nationale de Nutrition et d’Alimentation couvre la période 2014-2025. Elle a 5 axes stratégiques : la nutrition dans le système de santé, nutrition et sécurité alimentaire, la nutrition communautaire, la nutrition dans le système éducatif, le renforcement du cadre institutionnel. Elle poursuit trois principaux objectifs: d’assurer l’accès a aux denrées alimentaires en quantité et en qualité suffisantes et de façon pérenne, en particulier les plus pauvres, de réduire de façon significative et durable la mortalité et la morbidité liées aux problèmes de nutrition et d’alimentation, de promouvoir des comportements alimentaires et nutritionnels adéquats à même de garantir un développement du capital humain.