Comité des pêches
Trente-sixième session, 8-12 juillet 2024
Rome, Italie

Le Comité des pêches est un organe subsidiaire du Conseil de la FAO créé en 1965 par la Conférence de la FAO.

Il est le seul espace intergouvernemental mondial au sein duquel les Membres de la FAO se réunissent pour analyser et examiner les questions et les enjeux en rapport avec la pêche et l’aquaculture.

Le Comité des pêches est unique en son genre en ce qu’il formule régulièrement des recommandations et des orientations de portée mondiale à l’intention des gouvernements, des organes régionaux des pêches, des organisations de la société civile et des acteurs du secteur privé et de la communauté internationale.

Il a facilité l’élaboration et l’adoption de plusieurs accords, contraignants et non contraignants, qui ont redéfini la manière dont le secteur contribue à la durabilité des ressources (y compris à la conservation de la biodiversité).


Malgré les incidences négatives de la pandémie de covid-19, la production halieutique et aquacole mondiale atteint un niveau record.
L'essor actuel est dû à l'aquaculture, le système de production alimentaire qui connaît la plus forte croissance dans le monde.
Le secteur primaire de la pêche et de l'aquaculture emploie 58,5 millions de personnes, dont 21 pour cent sont des femmes.
Si l'on considère toutes les filières des produits aquatiques, les femmes représentent 50 pour cent de la main d'œuvre.
On estime que 600 millions de personnes dépendent au moins partiellement de la pêche ou de l'aquaculture pour leur subsistance.
Malgré la contribution qu'ils apportent au secteur, de nombreux petits producteurs, en particulier les femmes, restent vulnérables et connaissent des conditions de travail précaires.
À l'heure actuelle, on exploite près de 3 000 espèces halieutiques et environ 650 espèces aquacoles, ce qui illustre bien la diversité exceptionnelle des systèmes alimentaires aquatiques.
Les produits aquatiques figurent parmi les denrées alimentaires qui génèrent le plus d'échanges commerciaux à l'échelle mondiale.
À l'exclusion des algues, le commerce international des produits halieutiques et aquacoles a généré 151 milliards d'USD en 2020, chiffre en recul de 7 pour cent du fait des perturbations liées à la pandémie de covid-19.
La consommation mondiale d'animaux aquatiques par habitant est passée de 9,9 kg en moyenne dans les années 1960 à 20,2 kg en 2020.
La consommation d'animaux aquatiques a plus que doublé au cours des cinquante dernières années et devrait encore croître de 15 pour cent d'ici à 2030, en conséquence de la hausse des revenus, de l'urbanisation et de l'évolution des tendances alimentaires.
Les ressources halieutiques continuent de décliner en raison de la surpêche, de la pollution, d'une mauvaise gestion et de la dégradation des écosystèmes, mais le nombre de débarquements provenant de stocks exploités à un niveau biologiquement durable est en augmentation.
Une gestion efficace constitue le meilleur moyen de conservation et d'utilisation durable des ressources halieutiques.
La croissance future du secteur doit être guidée par les principes de résilience, de durabilité et d'équité pour répondre à la demande mondiale d'aliments d'origine aquatique, en particulier dans les régions en déficit vivrier.
Les systèmes alimentaires aquatiques sont essentiels à notre survie: leur développement, leur expansion et leur gestion durables doivent être les piliers d'une transformation bleue.
La transformation bleue est une stratégie qui vise à renforcer le rôle que joue le secteur halieutique et aquacole en faveur de l'élimination de la pauvreté, de la faim et de la malnutrition.

Publications clés

Blue Transformation – A vision for resilient, equitable and sustainable aquatic food systems