Le projet porte sur les voies à explorer pour retrouver des équilibres entre les usages pour l’élevage et la capacité des végétations steppiques à se renouveler. La transformation des sociétés basées sur l’élevage avait été appelée la "Révolution silencieuse" du pastoralisme au Maghreb dès les années 1990. Elle s’expliquait par les changements de statut foncier sur l'espace pâturé avec le passage du collectif au privé, l’augmentation de la sédentarité, la régression de la mobilité ou la transformation des modes de transhumances avec le recours aux camions. Ces facteurs ont  conduit à de nouveaux modes d’élevage. Les apports de la céréaliculture après défrichement se combinent actuellement à une généralisation de la complémentation sur parcours qu’il faut replacer dans le cadre d’une stratégie anti-risques différente du passé.