Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Appels à contributions

Utilisation et application des recommandations stratégiques du CSA sur la volatilité des prix et la sécurité alimentaire, ainsi que sur la protection sociale pour la sécurité alimentaire et la nutrition

Il est prévu d'organiser une réunion de bilan en octobre 2023, lors de la 51e session plénière du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), afin de vérifier l'utilisation et l'application des recommandations stratégiques suivantes du CSA.

Série 1:              Volatilité des prix et sécurité alimentaire (adopté en 2011, CSA 37)

Série 2:              Protection sociale pour la sécurité alimentaire et de la nutrition (adopté en 2012, CSA 39)

Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) invite les parties prenantes à faire part de leurs expériences et de leurs bonnes pratiques dans l'application de l'une ou l'autre de ces deux séries de recommandations stratégiques d'ici le 3 mai 2023, afin de contribuer à l'événement de suivi qui aura lieu lors de la 51e session plénière du CSA.

Le CSA et son Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et  la nutrition (HLPE-FSN) ont élaboré des recommandations de politique générale portant, en 2011 et 2012 respectivement, sur la volatilité des prix et les questions de protection sociale relatives à la sécurité alimentaire et à la nutrition.

La série 1 des recommandations stratégiques du CSA sur la Volatilité des prix et sécurité alimentaire émane du premier rapport élaboré par le HLPE-FSN du CSA. En octobre 2010, le Comité a demandé au HLPE de produire le rapport susmentionné en se concentrant sur la volatilité des prix alimentaires et toutes ses causes et conséquences [...]pour gérer les risques liés à la volatilité excessive des prix dans l'agriculture[1]. Les recommandations stratégiques qui en résultent, négociées puis adoptées par le CSA en 2011, mettent en évidence une série de pistes d'action que les parties prenantes concernées devraient prendre en considération pour s'attaquer aux causes structurelles de la volatilité des prix des denrées alimentaires et veiller à ce que l'impact de cette volatilité ne porte pas atteinte au droit à l'alimentation des producteurs et des consommateurs : actions visant à accroître la production et la disponibilité des denrées alimentaires et à renforcer la résilience aux chocs ; à réduire la volatilité ; à atténuer les effets négatifs de la volatilité.

La série 2 des recommandations stratégiques du CSA sur la Protection sociale pour la sécurité alimentaire et la nutrition découle du rapport n°4 du HLPE-FSN. En octobre 2010 également, le CSA a demandé au Groupe d'experts de haut niveau de produire le rapport n° 4 sur la protection sociale et, plus précisément, sur les moyens de réduire la vulnérabilité grâce à des programmes et politiques de filets de sécurité sociale et productive en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, en tenant compte des conditions différentes selon les pays et les régions[1]. Les recommandations stratégiques qui en sont issues, qui ont été négociées puis adoptées par le CSA en 2012, mettent en évidence une série de lignes d'action destinées aux États membres et aux parties prenantes concernées : concevoir et mettre en œuvre, ou renforcer, des systèmes de protection sociale pour la sécurité alimentaire et la nutrition qui soient complets, appropriés au niveau national et adaptés au contexte ; veiller à ce que les systèmes de protection sociale adoptent une stratégie propre à maximiser leur impact sur la résilience, la sécurité alimentaire et la nutrition ; améliorer l'utilisation des interventions de protection sociale pour lutter contre la vulnérabilité à l'insécurité alimentaire aiguë et chronique. Ces recommandations stratégiques témoignent également de l'importance pour les programmes de protection sociale en matière de sécurité alimentaire et de nutrition d'être guidés par les normes des droits de l'homme afin de soutenir la réalisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale.

L'événement prévu lors de la 51e session plénière du CSA en octobre 2023 sera axé sur la manière dont les parties prenantes ont utilisé ou appliqué l'une de ces deux séries de recommandations stratégiques du CSA, sur les actions qui ont été mises en œuvre - ou sont prévues - et sur celles qui restent pertinentes dans le contexte actuel pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition pour tous.

Comment participer à cet Appel à contributions

Il convient d’alimenter cet exercice d'évaluation de l'utilisation et de l'application des deux séries de recommandations stratégiques susmentionnées.  Le CSA vous invite à partager votre/vos expérience(s) au moyen des grilles suivantes, pour chaque contribution, selon le cas :

  1. le formulaire de rapport sur les expériences «individuelles» d'application des deux  séries de recommandations stratégiques par un groupe de parties prenantes (par exemple, un état membre, la société civile ou le secteur privé) ;
  2. le formulaire (destiné aux organisateurs des événements) pour partager les résultats des événements multipartites organisés aux niveaux national, régional et mondial afin de débattre des expériences et des bonnes pratiques dans l'application des deux types de recommandations stratégiques.

Veuillez noter que vous êtes invité à remplir, le cas échéant, celui des deux formulaires correspondant le mieux à votre expérience, et/ou à soumettre plusieurs formulaires (parmi les formulaires pertinents), respectivement, si vous avez eu plusieurs expériences. Les présentations peuvent être rédigées dans l'une des langues de l'ONU (arabe, chinois, anglais, français, russe et espagnol). Les contributions doivent être strictement limitées à 1 000 mots.

Approche

Le CSA a toujours encouragé les parties prenantes à partager volontairement leurs expériences et bonnes pratiques concernant l'utilisation et l'application de ses principaux produits, soit en faisant part des expériences individuelles (directes) d'un groupe de parties prenantes, soit en communiquant les résultats des consultations ou manifestations multipartites organisées (pour confronter leurs expériences) par plusieurs groupes d'intéressés.

Note: Des orientations pour la tenue de consultations multipartites aux niveaux national, régional et mondial sont proposées dans le Cadre de référence pour la mise en commun des expériences et des bonnes pratiques relatives à l'application des décisions et des recommandations du CSA par le biais de manifestations nationales, régionales et mondiales, approuvé par le CSA en 2016.

L'approche recommandée par le CSA pour organiser des consultations multipartites favorise les manifestations organisées par les pays en collaboration et en partenariat avec les mécanismes et initiatives de coordination existants. Les acteurs nationaux doivent jouer un rôle actif dans l'organisation de ces événements à tous les niveaux, avec le soutien éventuel des institutions basées à Rome (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture - FAO, Fonds international pour le développement agricole - FIDA, et Programme alimentaire mondial - PAM;) ou d’autres parties prenantes.

En identifiant et en documentant les bonnes pratiques, veuillez tenir compte, chaque fois que possible, des valeurs promues par le CSA :  

  • Inclusivité et participation :  tous les acteurs concernés ont été associés et ont participé au processus décisionnel, y compris les parties touchées par les décisions;
  • Analyse fondée sur des données probantes : l'efficacité de la pratique dans la contribution aux objectifs des recommandations stratégiques a été analysée sur la base de preuves indépendantes;
  • Durabilité environnementale, économique et sociale : la pratique a contribué à la réalisation des objectifs en question, sans compromettre la capacité de répondre aux besoins futurs;
  • Égalité entre les sexes : la pratique a promu l'égalité des droits et la participation des femmes et des hommes et a contribué à remédier aux inégalités de genre;
  • Priorité aux personnes et groupes les plus vulnérables et marginalisés : la pratique a été bénéfique pour les personnes et les groupes les plus vulnérables et marginalisés
  • Approche multisectorielle : tous les principaux secteurs concernés ont été consultés et impliqués dans la mise en œuvre de la ou des séries de recommandations stratégiques;
  • Résilience des moyens de subsistance : la pratique a contribué à renforcer la résilience des moyens de subsistance des ménages et des communautés face aux chocs et aux crises, y compris ceux liés au changement climatique.

Les commentaires reçus contribueront au suivi des progrès réalisés dans l'utilisation et l'application des deux séries de recommandations stratégiques du CSA. Toutes les présentations seront compilées dans un document qui sera mis à la disposition des délégués qui assisteront à la cinquante-et-unième session du CSA en octobre 2023.

Cet appel à contributions restera ouvert jusqu’au 3 mai 2023.

 

Comité de la sécurité alimentaire mondiale
Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale CSA) a pour vocation d'être la principale plate-forme internationale et intergouvernementale ouverte à un large éventail de parties prenantes résolues à collaborer de manière coordonnée à l'appui des processus nationaux visant à éliminer la faim et à assurer la sécurité alimentaire et la nutrition pour tous les êtres humains. Le CSA lutte pour un monde libéré de la faim dans lequel les pays mettent en œuvre les recommandations stratégiques sur la Volatilité des prix et la sécurité alimentaire, ainsi que la Protection sociale pour la sécurité alimentaire et de la nutrition à l’appui de la concrétisation progressive du droit à l’alimentation.

1CSA 36, Rapport final

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Dear Sir/Ma

Food Volatility and Food Security.

My little contribution for the submission.

When there is an instituted mechanism for price control in food system that would lead to food security especially in the developing countries, then, there would be surplus food commodities. A governing body that could see to the volatility of price of commodities is something the government can do. The reason for this is that the economy and political climate are run by the government which is the mouth piece of the citizens of a nation. Farmers must understand how this is done and practice to ensure a productive price regulating for more yields and productivity. A country that can't regulate its commodities and goods is bound to have crisis in prices of goods which could lead to inflation anything and also low productivity of goods because of low interest in a commodity. productive control mechanism is instituted by government to ensure that policy regulating pricing of goods or commodities are maintained. This critical issue is centered on government and its policy.

To have surplus which amount to food security in a state. A nation most rise above board, partizan issue that could dampen the moral of farmers. In other words, food security is solely lies on profit return and if a return is not commensurate with the input there is bound to be a shortage of investment in a product. This still falls back on government, protection of price of goods to encourage the agriculturists. There shouldn't be floating market or products that lead to high or low price of commodities. The farmers should earn what they worked for and the burden shouldn't be on consumers. The farmers are perturbed because of this irregularities of policy making and management that controls market price. What does this mean? Every farmer's desire is to make profit which is the basic concern because when the price is fixed by them there is a lot of gain forgetting market's circle which also affects them. Most of the time this is done according to input and present circumstances. And this generate fear, anxiety, and agitation from both sides. And has caused farmers to migrate from one particular product to another which makes a particular product to be scarce in the market while other surplus. This can also be attributed  to the inability of prices regulating mechanism that moderates goods and prices.

Food insecurity could also happen anywhere due to the increase in demographics in the world. Once there is over population there would be food insecurity and this leads to UN SDGs 1 issue. Managing demographic structural adjustment mechanism and policies for every nation to control its citizens consumption of goods and products. Food insecurity is as a result of some of these empirical evidence which needs to be treated and handle practically like political crises, inconsistent in policy implementation and management etc Food security can be seen when especially the government of a nation has a proper and affordable system management.

Another evidential fact of food insecurity is uncertainty of the economy, when the economy is not predictable it creates tension, anxiety, agitation and fear to hiked the price and generates unsolicited profit at a particular time and move on with another product that is more profitable to them. This happens when economic uncertainty is perceived.

However, these can be controlled and managed by clear legitimate policy to guide the farmers and their products. An institutional authority can enforce control and manage any unpleasant situation for the benefits of the general public. Food security and insecurity don't just happened but cause by man and environment. To see this functioning system, good policy most be in place to control and abide with.

Thank you.

Esosa.

Amanda Baker

Secretaría Elige Vivir Sano, Ministerio de Desarrollo Social y Familia
Chili

Estimadas Facilitadoras,

Junto con saludar, y esperando que se encuentren muy bien, adjunto al presente la contribución del gobierno de Chile sobre la iniciativa de microbancos de alimentos del Ministerio de Desarrollo Social y Familia - Elige Vivir Sano y CODEMA.

Saludos cordiales,

Amanda Baker

  Dear Faciliators,

  On behalf of the Ministry of Rural Development and Family Farming (MDA) of Brazil, please find attached our submission. 

  Best regards,

  Ministry of Rural Development and Family Farming (MDA) - Brazil                                                                                  Office for International Affairs

On behalf of the Private Sector Mechanism (PSM), please find our submission copied below and attached.

Thank you for the opportunity to engage.

PSM Secretariat

 

The Private Sector Mechanism thanks the CFS Secretariat for the opportunity to participate in the stocktaking exercise on the use and application of the critical policy recommendations on Price Volatility and Food Security and Social Protection for Food Security and Nutrition. 

The impact of price volatility on food security and nutrition has become alarmingly clear as international food prices at an all-time high before the war due to COVID, leading to soaring food prices since the Ukraine war due to resulting food, fuel and fertilizer shortages.  Valuable information provided by FAO has revealed there is no end in sight to rising prices, reducing food access and availability and thereby affecting nutrition, especially in low-income countries. Farmers are overwhelmingly over-represented in this group and subjected to variations in weather, crop failures and unexpected events, such as conflicts.  Due to their share of food consumed in some regions of the Global South, smallholder agriculture should be strengthened by supporting the rate of technology adoption.

The international community has become acutely aware of the impact of the war on the global agricultural market and the effects on global food security, due to the significant role that both the Russian Federation and Ukraine play as net exporters of agricultural products.  This has exposed low-income countries to increased vulnerability to shocks and volatility leading to a hunger crisis. 

Within this context, with enormous challenges facing the agricultural sector, the private sector underlines the importance of trade and adherence to key principles that can combat food price volatility, including the suggested CFS actions to increase food production and availability; enhance resilience to shocks and actions to reduce volatility; and mitigate the negative impacts of volatility.  Sustainably increasing agricultural productivity and resilience requires the development of new varieties of rice, maize, wheat and other crops, to become more resilient to drought, heat, pests, diseases and soil problems. 

In alignment with these principles, the private sector has supported and joined initiatives to increase the exchange of information, including the participation of the Private Sector Mechanism in the Global Crisis Response Group established by the United Nations Secretary-General to coordinate the global response to the worldwide impacts of the war in Ukraine on global food, energy and finance systems. 

Other activities include the inception of Sustain Africa’, an emergency response and resilience initiative to support food production in Sub-Saharan Africa by mitigating the fertilizer supply and affordability crisis and improving sustainable nutrient use. Led by a consortium composed of IFA, Rabobank, Bill Gates Foundation, AGRA and AFAP, partners include a number of input companies, agriculture development and multilateral institutions and NGOs, who coordinate the distribution of donated or discounted fertilizer in 13 African countries, paired with advisory services and the provision of seeds and biological products. Where possible, the program includes finance options for agrodealers and farmers. As part of its measurement of success, Sustain Africa collects data to support a broader learning agenda on how to deal with future price spikes.