Contexte et enjeux

Le processus de régionalisation avancée au Maroc constitue un levier stratégique pour un développement territorial durable, équitable et participatif, notamment dans les zones à fort potentiel écologique mais à haute vulnérabilité, telles que les oasis, les zones montagneuses, les parcours, ou encore les espaces maritimes.

Dans ce cadre, la FAO contribue au renforcement des capacités des acteurs nationaux et locaux, en particulier des collectivités territoriales, pour préserver ces écosystèmes fragiles, en valoriser les ressources, et promouvoir des modèles de gestion territoriale intégrés, résilients et adaptés aux contextes locaux.

Objectifs

• Renforcer les capacités de gouvernance locale pour appuyer la mise en œuvre de la régionalisation avancée.
• Appuyer la gestion durable des territoires fragiles, y compris les oasis, montagnes, parcours et littoraux.
• Promouvoir l’attractivité économique et écologique de ces territoires au bénéfice des populations locales.
• Appuyer la planification territoriale intégrée, incluant les enjeux climatiques, environnementaux et sociaux.
• Valoriser le patrimoine agricole, culturel et écologique dans une logique de développement durable.

Axes d’intervention

• Appui aux collectivités territoriales et agences régionales pour la mise en œuvre d’approches territoriales inclusives et participatives.
• Renforcement des capacités de planification, aménagement et gestion durable des territoires (zones de montagne, oasis, parcours, littoraux).
• Promotion d’outils de diagnostic territorial et formulation de plans de gestion intégrée pour les zones fragiles.
• Consolidation des programmes agroécologiques dans les zones oasiennes et arganières, en partenariat avec l’ANDZOA.
• Développement de modèles de cogestion participative des palmeraies, bassins versants et forêts d’arganiers.
• Appui à la mise en place d’un programme national SIPAM pour valoriser les systèmes agricoles patrimoniaux reconnus (Imilchil, Aït Mansour, Ksour de Figuig).
• Appui à la planification de l’économie bleue, pour une meilleure gestion des interactions entre agriculture, environnement côtier et écosystèmes marins.