Objectifs de développement durable

Indicateur 6.4.2 - Niveau de stress hydrique : prélèvements d’eau douce en proportion des ressources en eau douce disponibles

Le niveau de stress hydrique correspond aux prélèvements d’eau douce en proportion des ressources en eau douce disponibles, c’est-à-dire au rapport entre la quantité totale de ces dernières qui est prélevée par les principaux secteurs économiques et la quantité totale de ressources hydriques renouvelables, après prise en compte des besoins en eau de l’environnement. Cet indicateur (que l’on appelle également «intensité de prélèvement d’eau») mesure les progrès accomplis au regard de la cible 6.4 des ODD.

Cible 6.4

D’ici à 2030, faire en sorte que les ressources en eau soient utilisées beaucoup plus efficacement dans tous les secteurs et garantir la viabilité des prélèvements et de l’approvisionnement en eau douce afin de remédier à la pénurie d’eau et de réduire nettement le nombre de personnes qui manquent d’eau.

Niveau de stress hydrique: prélèvements d’eau douce en proportion des ressources en eau douce disponibles (en anglais)

Impact

Cet indicateur offre des connaissances approfondies sur l’efficacité et la durabilité de l’utilisation des ressources en eau. Avec l'indicateur 6.4.1, il est essentiel pour garantir l’utilisation durable des ressources et des écosystèmes pour les générations à venir.

Résultats clés

Le stress hydrique continue d’augmenter dans des régions déjà très fortement touchées. 

À l’échelle mondiale, le niveau de l’indicateur 6.4.2 ne reste pas dangereux d’après les données les plus récentes (18,6 pour cent), mais il masque d’importantes variations entre les régions. En 2019, les niveaux de stress hydrique étaient élevés en Asie du Sud et en Asie centrale (76,5 et 80,3 pour cent, respectivement), tandis que l’Afrique du Nord se trouvait en situation de stress hydrique critique avec un taux de 120,5 pour cent. Le niveau mondial de stress hydrique a progressé de 0,3 point de pourcentage entre 2015 et 2019. Sur le plan régional, le stress hydrique a beaucoup augmenté en Asie de l’Ouest et Afrique du Nord (+ 12,7 points de pourcentage). En revanche, l’Asie centrale et du Sud est la seule région où le niveau de stress hydrique s’est amélioré pendant cette période (- 0,9 point de pourcentage). 

À côté des niveaux élevés de stress hydrique qui demandent une attention urgente compte tenu de leurs conséquences désastreuses, le stress hydrique dans d’autres régions, comme l’Afrique subsaharienne et l’Amérique centrale et du Sud, est suffisamment bas pour permettre à certains pays d’accroître leur consommation d’eau dans des conditions durables à condition de prendre des précautions suffisantes. Dans les régions de stress hydrique élevé, il faut prendre d’urgence des mesures concrètes pour économiser l’eau et l’utiliser plus efficacement. 

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