Aperçu
Au cours des deux dernières décennies, les changements rapides dans l’utilisation des terres dus à des facteurs démographiques, à l’insécurité sociale et politique, et à l’impact du changement climatique, ont rendu la gouvernance et la gestion des ressources naturelles plus difficiles pour de nombreux pays africains, affectant leur sécurité alimentaire.
En Sierra Leone et en Mauritanie, l’insécurité foncière et l’accès inégal à la terre et aux autres ressources naturelles affectent la sécurité alimentaire et la stabilité sociale. Les conflits entre différents groupes d’utilisateurs pour accéder aux ressources naturelles entraînent des conflits, qui entravent l’utilisation durable des ressources naturelles, les investissements responsables et la croissance économique. Les conflits fonciers sont particulièrement prononcés dans les zones pastorales, mais aussi dans d’autres zones liées à différents secteurs tels que l’exploitation minière, le tourisme, l’urbanisation, la foresterie.
Dans ce contexte, il devient impératif de s’attaquer aux déséquilibres structurels des rapports de force, en sensibilisant davantage les groupes défavorisés et en agissant pour améliorer leur situation, notamment en contribuant à l’élaboration de feuilles de route inclusives pour un changement durable dans la gouvernance locale des régimes fonciers.
Objectif
Le projet vise à promouvoir des mécanismes locaux de gouvernance foncière et de responsabilisation plus inclusifs et sensibles au genre, grâce au renforcement des institutions locales, à l’utilisation de processus participatifs multipartites et à la production de données.
Le projet soutient l’autonomisation des groupes les plus vulnérables par la sensibilisation à leurs droits fonciers, le développement des capacités et la promotion de l’action collective. Le projet soutient également le développement de mécanismes de responsabilisation, à travers la définition d’objectifs nationaux dans le cadre du processus national de réforme agraire, la mise à l’essai et l’application d’outils d’évaluation, ainsi que la promotion d’une approche fondée sur les droits de l’homme.
Le projet encourage une réflexion sur l’adoption des principes des Directives volontaires aux niveau national et local, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de l’application des Directives volontaires grâce à une approche ascendante.




