Yunga-UN

Canada

Notre unité comprend un groupe de 20 à 30 fillettes âgées de 5 à 8 ans. Certaines d’entre elles commencent à peine à lire. Nous avons réussi à  illustrer les cinq grands concepts de l’insigne de l’eau de manière compréhensible pour des enfants de cet âge et, très important, à rendre le tout AMUSANT.

Au Canada, il existe un événement annuel qui se nomme le grand nettoyage des rivages canadiens. Chaque année, notre groupe s’inscrit et participe au nettoyage du rivage d’un plan d’eau. Cet événement est particulièrement important parce qu’il donne l’occasion aux fillettes de venir accompagnées de leur famille et de leurs amis pour le nettoyage. Nous respectons un protocole de sécurité et éliminons les déchets de façon responsable. Chaque année, les fillettes sont indignées de la quantité de déchets rejetés sur les rivages, mais aussi de ceux laissés sur les plages par les baigneurs. Les fillettes font des commentaires comme «  Pourquoi les gens ne mettent pas dans la poubelle leurs déchets? » et «  Si j’en attrape un qui pollue avec ses déchets, je vais lui dire quoi faire! » C’est craquant. Quand on passe une matinée à ramasser des déchets bénévolement, on devient motivé à maintenir la propreté et c’est manifestement le cas des participants. Parmi les parents, certains disaient «  Je suis surpris de trouver des paquets de cigarettes aussi près d’une poubelle ». De toute évidence, ces paquets avaient été jetés par terre par un adulte.

Ce jour-là, notre groupe a eu toute une surprise sur la plage. Une affiche indiquait qu’il y avait une prolifération d’algues dans l’eau. L’affiche avertissait que la baignade était dangereuse pour la santé. Nous pouvions même repérer les algues dans le Great Lake par la différence de couleur. Ceci a suscité de nombreuses questions sur les algues et nous aborderons ce sujet dans notre programme plus tard cette année. Les fillettes n’avaient jamais de menaces semblables pour les habitats en eau douce.

Notre nettoyage nous a permis de réaliser les activités A.01, C.01, C.03 et E.02.

Nous avons adopté une approche tactile pour aborder l’utilisation de l’eau avec les fillettes. Notre insigne de défi sur l’eau a été terminé au cours de l’année. Nous avons transmis l’information des pages 30, 39 et 40 de la trousse de défi qui indiquait la quantité d’eau utilisée pour fabriquer des objets ou pour faire pousser des végétaux. Les cheftaines ont aussi fait des recherches sur Internet pour trouver d’autres informations utiles en prévision du camp, notamment des informations sur : t‑shirt, manteaux d’hiver, bottes chaudes, café des cheftaines, tasses à emporter, etc.

Armés de ces informations, d’un grand nombre d’autocollants et d’un carton Bristol, nous sommes partis pour notre camp d’hiver du week-end. Lors de notre arrivée au camp le vendredi soir, nous avons expliqué aux filles que le carton serait notre «  tableau d’utilisation de l’eau ». Nous leur avons dit que nous voulions leur expliquer le concept d’eau virtuelle, c’est à dire l’eau utilisée pour créer et fabriquer des objets.

L’activité a commencé par des questions faciles : Qui a une bouteille d’eau réutilisable en ce moment? Toutes les fillettes se sont avancées vers le tableau pour y poser un autocollant. Ensuite, nous avons demandé qui était allé à la toilette avant de partir pour le camp. Pour une  toilette à petit volume d’eau, un autocollant. Pour une toilette standard, deux autocollants. Nous avons poursuivi en demandant qui avait apporté un manteau. Chaque fillette a dû poser un autocollant pour son manteau. Une fois tout le monde assis, nous avons demandé qui avait des bottes chaudes? À nouveau, chacune des fillettes a dû poser un autocollant sur le tableau. Nous avons ensuite demandé combien de parents avaient acheté un café pendant le trajet jusqu’au camp : cinq autocollants de plus pour 5 gallons de café! Et puis, nous leur avons fait deviner combien d’eau était nécessaire pour construire une automobile. Toutes les filles ont posé un autre autocollant, sauf celles ayant covoituré.

Plus tard dans la soirée, nous avons abordé le lavage des mains, l’eau utilisée pour obtenir notre collation, pour construire le bâtiment dans lequel nous campons et les habitations de chacune des fillettes. Notre tableau commençait à être bien rempli.

Le matin, toutes les fillettes ont posé un autocollant pour leur brossage de dents et  leur sac de couchage. Nous avons demandé si certaines avaient un équipement différent…encore d’autres autocollants sur le tableau. Nous avons poursuivi l’expérience à toutes les collations et tous les repas : à la fin du week-end, il n’y avait plus de traces du tableau sous les autocollants.

De retour dans leur foyer, les fillettes ont continué à parler de l’eau virtuelle avec leur famille. Cette activité correspondait aux objectifs du défi  B.01, B.04, B.10, et B.11.

Nous avons mené deux expériences scientifiques sur l’eau. La première portait sur la différence entre l’eau douce et l’eau salée. Nous avons fait deux sortes de cubes de glace, les premiers avec de l’eau courante et les autres avec de l’eau salée. Nous les avons colorés pour mieux voir la différence. Nous avons discuté de la glace, de l’eau, des conséquences sur les enfants et de l’effet du sel dans l’eau. Nous avons ensuite laissé fondre les cubes de glace, en minutant et observant les différences. Cette expérience convient bien à une réunion pendant la semaine. Notre objectif A.15 a été réussi grâce à cette expérience.

Pour la section D, les enfants ont fait une deuxième expérience en gardant de l’eau dans leur main et en réfléchissant comment cette ressource est précieuse. Les enfants devaient arriver à garder l’eau dans leur main et dire son importance avant de la boire.

Nous avons aussi joué à des jeux plus actifs, le premier portait sur la bonne utilisation de l’eau. Quand l’utilisation était bonne pour la planète, il fallait courir à droite. Quand l’utilisation était mauvaise, à gauche. En cas d’incertitude, les enfants devaient rester au milieu de la pièce. Nous avons montré l’image une toilette à faible débit d’eau et tout le monde s’est précipité vers la droite. Nous avons fait la même chose avec une bouteille d’eau, l’avons opposée à une bouteille d’eau réutilisable, et ainsi de suite. Nous avons vécu une très belle activité sur l’eau et les jeunes avaient bien besoin de dépenser leur énergie. C’est ainsi que nous avons réussi l’activité B.10.

Lors de notre Journée mondiale de la Pensée (Thinking Day), nous nous sommes concentrés sur les Objectifs du millénaire pour le développement des Nations Unies. Dans notre activité, nous avons combiné le droit à l’eau et les infections. Nous avons mis de la cannelle en poudre dans les mains de trois enfants. Ensuite, nous leur avons demandé se mêler aux autres tout en secouant les mains. Après 5 minutes, tout le monde était couvert du « méchant virus de la cannelle » et devait trouver une solution pour s’en débarrasser. Mais comment faire sans eau? C’est sous cet angle que nous avons abordé notre thème principal : l’importance du lavage des mains et les problèmes causés quand on ne dispose pas d’eau pour les laver. Lors de la journée mondiale, l’activité a été animée par une autre cheftaine. Cette activité était liée à la section D pour l’obtention de l’insigne.

À la fin, après avoir utilisé une bouteille d’eau réutilisable toute l’année et promis de continuer leurs habitudes respectueuses de l’eau, notre groupe a obtenu son insigne de l’eau. De plus, ces activités nous ont permis d’obtenir des badges importants du livre des Brownies et des Sparks d’une manière nouvelle et excitante.


En avant pour un insigne de défi sur la biodiversité

Nous avons invité un apiculteur local à nous rencontrer pour parler de son travail.

Pendant sa présentation, notre invité nous a tout dit sur les abeilles,  leur développement,  leur butinage et la façon dont elles fabriquent le miel. Nous avons appris comment des gens obtiennent du miel des abeilles.

Les fillettes ont pu poser toutes les questions qu’elles souhaitaient. Entre autres, nous avons appris qu’il existe des abeilles vertes et des bleues. Nous avons aussi découvert que c’est la sorte de nourriture donnée à la larve qui donnera naissance à une reine.

L’apiculteur a expliqué la différence entre les frelons, les guêpes et les abeilles. Même s’il possède 13 colonies comptant près d’un million d’abeilles, il ne se fait piquer  qu’une dizaine de fois par année seulement.

Nous avons appris ce qui se produit lorsqu’une abeille nous pique. L’apiculteur a continué en nous renseignant sur la quantité de miel produit par les abeilles et sur ce qu’il doit faire pour les protéger. Il doit s’assurer que les abeilles ont assez de nourriture, puis il doit les protéger contre une variété de mites, la fausse-teigne, qui peut mettre la ruche en danger.

L’apiculteur a même expliqué comment préparer de l’eau sucrée ou du nectar de remplacement et décrit la différence entre du nectar et du pollen.

Les enfants ont ensuite appris l’importance des abeilles dans l’écosystème et comment les fruits et les végétaux poussent grâce à la pollinisation. Nous avons appris quelles seraient les conséquences sur la nourriture si les abeilles disparaissaient chez nous.

L’apiculteur a expliqué les différents dangers menaçant les abeilles dans notre région et pourquoi il n’existe pas plus de gens qui pratiquent son métier.

Nous avons appris qu’une colonie doit se composer de trois sortes d’abeilles pour être en santé.

Des filles ont pu poser leurs questions sur les abeilles en danger et les conséquences de cette situation sur les abeilles et nous-mêmes, en tant qu’humains.

Lorsque les filles ont demandé comment aider les abeilles, l’apiculteur a suggéré de planter des fleurs amies et de manger de la nourriture locale.

Avant la visite de l’apiculteur, le groupe a créé une abeille-mascotte qui va dans le foyer d’une fillette chaque semaine.  Cette fillette doit alors écrire dans le « Journal des abeilles » comment elle a aidé la planète pendant la semaine. Comme les fillettes apportent la mascotte chez elles à tour de rôle, l’activité dure toute l’année.

Nous avons utilisé des feuilles de cire d’abeille et les avons roulées pour fabriquer des chandelles. Les Sparks âgées de 5 et 6 ans ont fabriqué une chandelle droite toute simple alors que les Brownies de 7 et 8 ans ont roulé la feuille en biais, créant un effet de motif rayé.

Nous disposions d’argile blanche, de terre et d’une enveloppe contenant des semences considérées comme des amies des bourdons et des papillons. Nous avons façonné des boules d’argile et y avons creusé un trou de la grosseur d’un doigt.  Nous avons ensuite rempli ce trou avec de la terre et des semences avant de le boucher avec de l’argile (air dry clay).

Les enfants pourront laisser tomber ces boules sur le sol et, lorsque la pluie fera fondre l’argile, les semences germeront dans la terre et se développeront.

Les cheftaines ont été impressionnées en apprenant qu’il y a environ 700 000 abeilles dans une ruche.

Le matin suivant, nous avions reçu quatre courriels de parents nous disant qu’en soirée, les enfants parlaient encore des abeilles.

Le miel se conserve éternellement. Les abeilles partagent leur miel avec les peuples depuis si longtemps qu’on en a même retrouvé dans les pyramides.

Pour poursuivre une réflexion critique à leur niveau, les fillettes de chaque groupe d’âge se sont vu confier la tâche de remplir une page de leur cahier d’activité.

On a invité les  fillettes de 5 et 6 ans qui ne savent pas encore écrire ou orthographier à dessiner un super-héros abeille et à réfléchir aux pouvoirs que souhaiterait cette abeille et aux situations qu’elle voudrait corriger.

On a demandé aux fillettes de 7 et 8 ans de se dessiner en abeille pour favoriser une empathie avec cet insecte. Ensuite, on les a invitées à illustrer comment elles entendent aider les abeilles. La page du cahier comprend aussi une section où les fillettes doivent inscrire le plus grand avantage et le pire inconvénient d’être une abeille. Une fillette de 8 ans a écrit que le plus bel avantage, c’est de voler, et que le pire inconvénient, c’est la vie courte de l’abeille. (Elle ne vit qu’environ 45 jours.)

Ces activités rempli les exigences de l'insigne : A.03, A.07, C.02, D.02, D.06 et D.17.

Les fillettes ont mérité leur écusson sur les espèces menacées de leur programme des Brownies, et une partie des écussons des trésors des Sparks.

La mascotte d’abeille rembourrée a été confectionnée par la cheftaine « Honey Badger » et le fichier PDF en annexe a été créé par la cheftaine “Alicat”.  

L’apiculteur régional invité venait de Gibbs Honey http://gibbshoney.com/

 

 


Biodiversité des océans et sols

Nous avons rassemblé un groupe de 30 enfants avec quelques-uns de leurs parents. Les filles et les garçons du groupe ont entre 5 et 10 ans. 

Nous voulions tester quelques activités manuelles connexes. 

Tout d’abord, nous avons décidé de leur faire fabriquer une « boite Vie dans l’océan ». Nous avons recyclé plusieurs boites et nous avons trouvé du matériel de dessin pour décorer les boites à l’effigie d’un océan. Les enfants ont travaillé en petits groupes en découpant des images de magazines et en utilisant des chutes de tissu, rubans et coquillages, feutres textiles, sable et autocollants marins. 

Une fois les enfants satisfaits du résultat, les adultes les ont rejoints et ont mis des petits déchets plastiques dans leur boite. 

Les enfants étaient vraiment choqués ! Ils n’arrivaient pas à croire qu’on puisse faire ça. Nous leur avons demandé ce qu’ils pensent des déchets plastiques dans l’océan. Nous leur avons dit que c’est ce qu’il se passe dans la vraie vie. Les enfants ont immédiatement cherché des solutions pour y remédier, notamment en construisant des robots qui pourraient ramasser les déchets, ou bien tout simplement en fermant les océans pour que plus personne ne puisse faire ça. 

Une petite fille a suggéré d’utiliser moins de plastique, tout le monde était d’accord avec elle. C’était une excellente manière d’éveiller l’esprit critique des enfants face à un immense problème, tout en le concrétisant sous leurs yeux. Leurs jeunes esprits ont pu voir et appréhender cet important problème. 

Nous avons ensuite regardé une vidéo sur l’acidification des océans. 



Il y avait beaucoup de mots nouveaux, mais le dessin animé est conçu de telle façon que même les enfants de 5 ans ont clairement compris que trop d’engrais et de produits chimiques déversés dans les océans causerait des difficultés pour le développement de la carapace de certaines espèces marines. Les enfants plus âgés ont également compris que ce serait donc plus difficile pour les populations de s’alimenter dans certaines régions. 

Nous avons fait le lien entre la vidéo et les boites qu’ils avaient fabriquées plus tôt en leur demandant si tous leurs coquillages étaient faibles. Et si les créatures dans votre boite avaient également faim ? 

Nous avons fait le tour de la salle en demandant à chacun ce qu’il ressentait après avoir vu la vidéo. Certains ont répondu qu’ils se sentaient tristes, d’autres qu’ils se sentaient mal et d’autres encore qu’ils voulaient que les gens arrêtent d’agir ainsi. 

Nous leur avons demandé s’ils seraient intéressés d’en apprendre plus sur d’autres méthodes de fertilisation pour faire pousser des légumes.

Nous avons donné à chaque enfant un pot biodégradable en bambou dans lequel ils ont mis de la terre au fond. Ensuite, ils ont tous ajouté un peu de marc de café provenant des cafés que les adultes avaient bus. 

Ajouter du marc de café augmente la quantité de nitrogène dans la terre. Ensuite, les enfants ont écrasé une moitié de coquille d’œuf dans leur pot pour ajouter du calcium. Après avoir ajouté un peu de terre, les enfants ont planté trois plantes chacun. Un plant de salade, un plant de  tomate et des jeunes plants de concombre. Les enfants étaient capables de différencier chaque plante en regardant ses feuilles. Quand les enfants ont compris que ces plants allaient ensuite produire une salade qu’ils allaient pouvoir partager avec leur famille, ils étaient tous très fiers de leurs pots. (Une cheftaine-guide avait placé les graines sous une serre trois semaines avant l’activité). Nous nous sommes aperçus qu’un plant de légumes plutôt que de simples graines permet aux enfants de mieux visualiser les légumes en question, car ils peuvent déjà voir que c’est vivant.

C’était une belle journée, les enfants ont beaucoup appris et étaient heureux de rentrer chez eux avec le plant de salade qui pousse dans leurs pots fertilisés. 

Quelques activités transversales viennent compléter ces activités : L'Océan B.01, D.04 D.05

La Biodiversité : C.12, C.14

Les Sols: A.07 

Algues !

Image d’une algue bioluminescente brillant la nuit dans les fioles données aux enfants. ©ianclarke.ca

Nous avons rassemblé un groupe de 30 enfants et certains de leurs parents. Les filles et garçons du groupe ont entre 5 et 10 ans.

Tout en nous renseignant sur l’insigne Océan, nous avons découvert un problème local avec notre eau atteinte de prolifération algale. Les enfants ne pouvaient pas jouer avec l’eau de la ville à cause de ce problème.

Les enfants nous ont demandé ce que sont les algues. Pourquoi est-ce que la plage du lac est fermée à cause d’elles ?

Nous avons décidé de travailler sur les algues afin d’en apprendre davantage sur les océans. L’une des missions à accomplir pour l’insigne Océan est d’apprendre les espèces marines.

Avec l’incroyable aide des Sunny Sea Farms, nous avons pu donner à chaque enfant une fiole contenant une algue bioluminescente. Chaque enfant a ainsi pu avoir un petit bout de vie océanique, même si nous vivons loin d’un océan.

Les enfants ont découvert ce que mangent les algues et comment faire en sorte qu’elles grandissent davantage dans les mois à venir. Ils connaissaient le phénomène de photosynthèse pour les plantes terrestres, mais étaient surpris d’apprendre que les organismes vivant dans l’eau étaient également capables de réaliser la photosynthèse. Lorsqu’elles brillent,  les algues éclairent des points qu’elles ne verraient pas autrement. Ci-dessus se trouve une image des fioles d’algues que chaque enfant a pu rapporter chez lui pour s’en occuper.

Chaque enfant a rapporté son algue chez lui et les parents sont tous venus nous dire à quel point les enfants prenaient soin de leurs algues et s’assuraient qu’elles aient assez de lumière, mais pas trop, et assez de pénombre la nuit.

Cette expérience a suscité en eux un grand intérêt pour les océans, une petite fille a même choisi de faire son prochain compte-rendu de lecture à l’école sur les océans. Les enfants sont désormais impatients de jouer un rôle actif dans l’aide apportée aux océans, car il y a là-bas tant de merveilleuses créatures qu’ils ne connaissaient même pas jusqu’alors. Elles ont vraiment quelque chose de spécial et chaque enfant aura désormais un lien avec les océans et les formes de vies invisibles qui s’y trouvent.

Une fois que nous avons suscité leur enthousiasme à protéger les océans, nous avons ensuite voulu parler du problème de prolifération des algues.

Nous avons commencé par leur demander lesquels d’entre eux aiment les sucreries. Ils ont tous levé la main. Nous leur avons ensuite demandé ce qu’il se passe quand ils mangent trop de sucreries. Tous les enfants ont par le passé déjà eu mal au ventre pour avoir trop mangé de sucreries. Nous leur avons dit qu’un peu de sucreries c’est bien, mais que trop ce n’est pas bien. Tous les enfants étaient d’accord. Nous leur avons ensuite laissé imaginer ce qui se produirait s’il y avait trop d’algues différentes. 

Nous leur avons montré cette courte vidéo.

Nous avons ri en évoquant le mot « eutrophisation » et sa prononciation, mais le concept était facile à comprendre grâce au dessin animé.

Ensuite, nous avons demandé aux enfants de fabriquer des posters en groupes sur ce qu’ils pensent de la prolifération des algues.

Les parents et enfants ont passé un excellent moment à étudier les océans d’une manière inédite.

Sur notre poster, nous avons discuté de l’insigne Océans et nous avons répondu aux questions suivantes : A.01, C.02, C.03

La vidéo sur la prolifération des algues et le débat qui s’en est suivi répondait à la question E.06 et les fioles d’algues répondaient à la thématique de la vie des océans. 

Merci une nouvelle fois à http://www.seafarms.com/ pour nous avoir aidés à rendre cette journée possible.


Nutrition Challenge Badge Event

On Dec 10th a group of kids got together to earn their UN FAO Nutrition challenge badge. We were able to partner with regional resources and with local High School Students. 

http://www.healthykidsburlon.ca an organization whose goal is to promote healthy lifestyles in children ages 0-12. The goal is to reduce childhood obesity by encouraging active lifestyles, healthy eating, drinking water and reducing screen time made it possible for us to have a Venue. When we asked the English Second Language students from Central High School to come and share with the children local dishes from their countries and villages, they were eager to help. We also had support in the form of physical tracker pedometer kits for each child participating from http://parc.ophea.net/ an organization supporting physical activity. We had 30 children from age 7-11

To earn the badge we had a lot of fun. Children were dropped off and parents told to bring a reusable mug and come for food when they picked them up. To start we made a brew (3 large waters infused with child selected strawberry mint, cucumber basil lemon, and apple cinnamon) which then infused throughout the day and when parents came they tasted great. 

We interspersed the day with some great Ted Talk Cartoons to help with the more complex concepts like Microbes. We had them circle areas that need to be cleaned on an image of a kitchen. Then to have a bit of grey fun we made hand soaps with “microbes” in them to take home. Kids could put the soaps at the sink and remember to keep the bad germs out and the good organisms in. The soap jars are refillable as well to keep the fun going. 

The children sang for their supper - literally they took the Lyrics to “I’ve got a feeling” and changed it to be about eating healthy food and “I’ve got an apple in my pocket”…. etc. 

At the beginning of the day we asked the kids what would be their perfect meal?  I lot of sugar was the answer. After separating the flyer ads of foods into seasonal groups and healthy, and learning what water and food do to your body and brain the children had a change of opinion and when we brought out felt and paper plates asked them to make their own healthy meal, the children made balanced meals with veggies and fruit, sushi and pasta, pad thai and salad. 

When the parents came the teenagers who had helped all day presented their cultural foods and then everyone dug into the delicious feast. Because it was Dec 10th that made it World Terra Madre day and it was a wonderful community sharing food experience. The best part of the day was when the children then performed their new version of the song and received there certificates to parent applause. 

A lot of very hard work went into making this day possible. Meg and Dania would like to thank everyone who helped out. 

A2. Take home pedometer kits

A.4 Sing for your super

B.1 Cultural food samplings 

B.3 Nutrient Video

B.11 Make a brew, fun things to try in water

C.1 Food safety and printouts of kitchens and circle areas they need to be aware of and where people need to clean (trick question it was everywhere and the kids knew it).

C.9 Micro organism video and soap microbes.

Brain video and Water Video.

D.1 Meal Mania who plans your food, what would you plan? Felt cut out meals

D.3 Draw or cut out magazines pictures of seasonal fruit in each season

E.2 Terra Madre Day whole day of activities Meg order kit

E.3 Performance for parents