Global Forum on Food Security and Nutrition (FSN Forum)

English version 

Dear All,

Thank you to everyone who has contributed to the consultation so far. 

Your contributions last week touched on almost all the questions under discussion. However, Question 1 got more contributions than the others. I therefore, encourage you all to revisit the questions on which you have not yet contributed and to further share your ideas, experiences and good practices.

In this post, I quickly look at what has been contributed on Question 1. I will look at Questions 2 and 3 later in the week.

The contributions revealed that there is general agreement that many capacity development (CD) initiatives targeting the African youth are not yielding sustainable impact due to several challenges the youth face after participating in the initiatives. Many of you mentioned the following “usual suspects” as being the biggest challenges: lack of or inadequate access to finance to setup and develop agribusinesses, lack of access to land, lack of access to markets, and poor prices for agricultural products.

Some of you also indicated the youth’s lack of preliminary knowledge of agriculture, inadequate business management skills, project management skills and knowledge of the markets as factors also contributing to the youth failing in their ventures after CD initiatives.

The nature or duration of some CD interventions targeting the youth is also raised as an issue as many are of them are of short duration to enable the youth to gain the required knowledge and skills. Lack of agricultural and business management skills is said to also contribute to financial institutions’ reluctance to finance youth agripreneurs.

Lack of interest and motivation to sustain the interest in agriculture was also raised as a challenge. Some youth who are being asked to go into agriculture/agribusiness lack interest for the sector and therefore get out very easily, especially when they fail to access finance for their ventures, even when they have taken part in appropriate CD initiatives.

The contributions also identified challenges such as lack of easy access to institutions (especially relevant government agencies) in the agriculture space that could help the youth in their agribusiness ventures, absence of platforms or associations to support the youth after the CD initiatives, absence of mentorship programmes, and inadequate opportunities for youth to put into practice the knowledge gained during the CD initiatives.

Taking the above challenges into account, my question is: are capacity development interventions targeting the youth in agriculture being designed with exit and sustainability strategies in mind?

Regards,

Justin

French version 

Chers tous,

Merci à tous ceux et celles qui ont contribué à la consultation jusqu'à présent.

La semaine dernière, vous avez abordé presque toutes les questions soumises à discussion. La question 1 a toutefois reçu plus de contributions que les autres. C’est pourquoi je vous invite tous à réexaminer les questions sur lesquelles vous ne vous êtes pas encore prononcés, et à échanger davantage vos idées, expérience et bonnes pratiques.

Dans ce post, je vais brièvement passer en revue les contributions apportées à la question 1. Je passerai aux questions 2 et 3 plus tard dans la semaine.

Les contributions font apparaître un consensus général sur le fait que de nombreuses initiatives de renforcement des capacités ciblées sur les jeunes africains n’ont pas d’impact durable en raison des nombreux défis auxquels les jeunes sont confrontés après avoir participé à ces initiatives. Beaucoup d’entre vous ont évoqué les « suspects habituels » comme étant les plus problématiques : le manque ou le caractère inadéquat de l’accès au financement pour créer et développer des agro-entreprises, le manque d’accès à la terre, le manque d’accès aux marchés et les bas prix des produits agricoles.

Certains d’entre vous ont également indiqué que les jeunes manquent de connaissances préliminaires en matière d’agriculture, que leurs compétences en gestion d’entreprises sont insuffisantes, de même que les compétences en gestion de projet et la connaissance des marchés, facteurs qui contribuent à l’échec des jeunes dans les entreprises à l’issue des initiatives de renforcement des capacités.

La nature ou la durée de certaines interventions de renforcement des capacités axées sur les jeunes est également remise en question ; en effet, beaucoup sont de trop courte durée pour permettre à ceux-ci d’acquérir les connaissances et les compétences requises. Le manque de compétences en gestion agricole et commerciale est également évoqué comme argument qui explique la réticence des institutions financières à financer les jeunes entrepreneurs agricoles.

Le manque d’intérêt et de motivation pour conserver l’intérêt pour l’agriculture est également considéré comme un défi. Certains jeunes sont invités à se lancer dans l’agriculture ou l’agro-industrie, alors qu’ils ne portent aucun intérêt au secteur en question et en sortent donc très facilement, d’autant plus qu’ils n’ont pas accès au financement des entreprises, même s’ils ont participé à des initiatives appropriées de renforcement des capacités.

Les contributions ont également fait ressortir plusieurs défis, comme le manque d’accès simplifié aux institutions (en particulier les organismes gouvernementaux compétents) dans l’espace agricole qui pourraient aider les jeunes dans leurs entreprises agro-industrielles, l’absence de plates-formes ou d’associations pour soutenir les jeunes à l’issue des initiatives de renforcement des capacités, le manque de programmes d’encadrement et des opportunités qui ne favorisent pas la mise en pratique des connaissances acquises par les jeunes durant le processus de renforcement des capacités.

Au vu des défis mentionnés plus haut, ma question la suivante : les interventions de renforcement des capacités visant les jeunes en agriculture sont-elles conçues en prenant compte des stratégies de sortie et de durabilité ?

Cordialement

Justin