Dans l’ensemble, les prix du maïs ont considérablement augmenté pour le deuxième mois consécutif en septembre et ont atteint des niveaux jusqu'à 75 pour cent plus élevés que l'an dernier. Ces hausses des prix sont principalement liées aux importantes pertes de cultures provoquées par le passage de deux cyclones qui ont frappé les provinces du centre et du nord en mars et avril, et par la sécheresse qui a sévi dans les provinces du sud. En conséquence, selon les estimations, la production de maïs de 2019 serait en net recul par rapport au niveau supérieur à la moyenne rentré l’an dernier (SMIAR - Rapport spécial), ce qui a abouti à un resserrement de l’offre intérieure, en particulier dans les zones touchées par les aléas climatiques. En outre, l’augmentation du coût des importations de céréales en provenance d’Afrique du Sud, l'un des principaux fournisseur de maïs des provinces du sud, du fait de la hausse des prix à l’exportation et de la faiblesse de la monnaie, a exercé des pressions supplémentaires à la hausse sur les prix.