ROME – Lors de la 3ième Conférence africaine des terres arides tenue à Windhoek, Namibie, du 8 au 12 août 2016, des délégués d’institutions internationales, régionales, et nationales impliquées dans l’atténuation de la sécheresse et la gestion des terres arides en Afrique ont appelé à l’intégration de la Semaine africaine des terres arides dans le travail de l’Union africaine. 

La gestion durable des ressources naturelles d’Afrique est essentielle pour résoudre les problèmes socio-économiques du continent ; c’est ce sur quoi la centaine de participants de la conférence s’est mis d’accord. Cela permettrait également de réduire l’immigration illégale et de faire obstacle aux réseaux criminels opérant dans la région du Sahara et du Sahel.

La dégradation des terres dans les terres arides d’Afrique est l’un des principaux défis à affronter. Afin d’intensifier les efforts de restauration qui se développent rapidement grâce aux programmes phares tels que l’Initiative de la Grande Muraille Verte, TerrAfrica et l’Initiative de restauration des forêts et des paysages forestiers en Afrique (AFR100), davantage d’engagement politique et de financements sont nécessaires. 

Pour renforcer ce soutien, la Conférence a recommandé que la Semaine africaine des terres arides soit reconnue comme programme officiel de la Commission de l’Union africaine devant être tenue tous les deux ans. Une décision sera prise d’ici le prochain sommet de l’Union africaine en janvier 2017. 

La 3ième Conférence africaine des terres arides a été accueillie par le Gouvernement de la République de Namibie et a été organisée par l’Union africaine en collaboration avec l'Agence de planification et de coordination du NEPAD, la FAO, la Banque Mondiale, le PNUD, le PNUE, CILSS, le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la lutte Contre la Désertification et l’Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte.

Voir la déclaration finale ici.