L’IPC en Côte d’Ivoire
Les pêches artisanales jouent un rôle majeur dans le secteur halieutique de Côte d’Ivoire, représentant 70 pour cent de la production nationale, soit 100 000 tonnes environ par an. Très prisé, le poisson est une importante source d’alimentation pour de nombreux ivoiriens et contribue à près de 40 pour cent de toutes les protéines animales consommées par an.
Les pêches côtières fournissent également des milliers d’emplois: plus de 70 000 emplois directs et 400 000 emplois indirects pour ce pays d’Afrique de l’Ouest. Les poissons côtiers, comme les sardines, approvisionnent les marchés locaux et centraux de la capitale économique, Abidjan, et de San-Pédro. Les produits de poisson fumé, qui tirent souvent leur goût fumé des palétuviers, sont essentiellement destinés à la consommation et à la demande nationales. Près des deux tiers des travailleurs du secteur de la pêche côtière et post-récolte sont des femmes qui se consacrent surtout au processus de fumage du poisson.
9 000 hectares de mangroves, qui sont par nature des zones de pêche naturelles, s’étirent le long du pays. Nombre d’entre elles sont cependant dégradées ou détruites pour le bois des palétuviers qui sert ultérieurement au fumage du poisson et à la cuisson des repas.
L’équipe de l’Initiative Pêches Côtières (IPC) travaillera pendant cinq ans avec les parties prenantes de Côte d’Ivoire à l’amélioration de la durabilité des pêches côtières en protégeant l’environnement, notamment dans le domaine de la conservation des mangroves, afin d’apporter des avantages économiques et sociaux à ses habitants.
La FAO et ses partenaires réaliseront diverses activités, et notamment:
- L’amélioration de la gouvernance et de la gestion des pêches
- La restauration des mangroves pour l’amélioration des pêches
- Le renforcement des capacités et des meilleures pratiques dans les pêches côtières