Foresterie dans les terres arides

Stratégie de gestion des connaissances

Une stratégie de gestion des connaissances est un ensemble de mesures prises pour garantir que les données, l’information et les connaissances sont utilisées plus efficacement. Cela garantit qu’un projet ou un programme fonctionne mieux et que les résultats et l’impact sont meilleurs. Par conséquent, l’objectif des plans et stratégies de gestion des connaissances est de faciliter la production, le partage et l’utilisation des connaissances dans le cadre d’un projet ou d’un programme. Il facilite l’engagement politique, les nouveaux partenariats, la mise à l’échelle et des performances et des résultats de meilleure qualité. De plus, il devrait contribuer à accroître la visibilité des résultats et des impacts auprès les diverses parties prenantes impliquées.

La gestion des connaissances doit être considérée comme un processus participatif, avec des organisations et des individus travaillant ensemble, partageant les responsabilités, et avec des opportunités pour tous d’échanger des idées et des opinions, et d’apprendre les uns des autres. Il doit inclure des initiatives de développement des capacités, avec un élément de formation qui aide les membres de l’équipe et les bénéficiaires à participer et à bénéficier du programme. Il doit être construit autour de l’apprentissage et de l’utilisation des leçons tirées pour intensifier les initiatives et l’impact, en prêtant attention aux facteurs qui peuvent influencer l’adoption des connaissances et en prenant des mesures concrètes pour la promouvoir.

Au cours de chacune des trois phases de MEV-CAM (génération de connaissances, suivi des connaissances et partage des connaissances), des interventions et des événements stratégiquement programmés auront lieu.

Bien que ces phases semblent linéaires, il est important de noter qu’elles sont interconnectées. Les étapes et les activités d’une phase contribuent à celles de la phase suivante, et cette dernière bénéficie directement des résultats observés au début. Il est également important de souligner que ceux-ci se chevaucheront et fonctionneront parfois en parallèle.

Génération de connaissances

Avec un processus de planification initial, la première phase met en évidence la nécessité de recueillir des informations et de documenter le point de départ : les défis et les besoins spécifiques sur le terrain, et les perspectives de ceux qui y vivent. Cela inclut la collecte d’informations sur les activités déjà en cours dans les différents pays, en tant que ceux qui s’efforcent de remédier à une situation négative. Une troisième partie, qui se déroulera tout au long de la mise en œuvre de l’ensemble de l’initiative, comprend l’élaboration d’un programme de formation.

Surveillance des connaissances

Après avoir identifié les principaux défis sur le terrain et les initiatives en cours pour les relever, et dont les différentes équipes tireront des leçons clés, la phase suivante commence par identifier quel type d’information est nécessaire et où il est possible de la trouver, puis la collecter en différentes manières. Les informations recueillies doivent être organisées d’une manière ou d’une autre, en aidant les membres de l’équipe à voir quelles informations sont disponibles, puis en les aidant à décrire une initiative en détail, à l’analyser et à tirer des leçons et des recommandations qui peuvent ensuite être partagées avec d’autres.

Partage des connaissances

Une troisième phase doit se concentrer sur la présentation et la diffusion des enseignements apprises; atteindre les autres - et ensuite travailler pour que ces autres soient en mesure d’adopter ces leçons, de commencer à les suivre et d’augmenter les résultats initialement observés (en tenant compte du fait que ce ne sont pas des activités qui ne commencent qu’ici: ce sont des phases qui se chevaucheront avec chaque autre). La diffusion des principaux constats et leçons apprises comprend des étapes qui prennent en compte le plaidoyer et la promotion du changement en termes de pratiques et de comportements. Cela tient généralement compte de l’achèvement d’une stratégie de communication qui aide à identifier le public cible (comme ceux qui devraient adopter une idée) et la sélection des produits et des canaux qui aident à atteindre ces publics et à partager des informations avec eux.

Son intérêt principal est de renforcer les capacités locales de suivi participatif et de gestion des connaissances, et de faciliter un processus à travers lequel les différentes équipes pourront apprendre les unes des autres, d’une manière qui mène à de meilleurs résultats et à une mise à l’échelle. Cela tirera parti du Groupe de travail du Comité forestier sur les forêts arides et les systèmes agrosilvopastoraux (GT COFO) et de ses membres dans différentes régions arides, et de leur capacité à jouer un rôle majeur dans un processus qui aide à mesurer les impacts du programme au-delà des frontières des onze pays où il commencera.

L’approche vidéo participative devient un outil de suivi plus interactif, dynamique et puissant pour la direction et les communautés, offrant une vue continue de l’avancement du projet. Il aborde et définit également les moyens de documenter les changements possibles au sein de la communauté locale, du gouvernement et des parties prenantes, les normes sociales et traditionnelles et, surtout, le changement survenant avec la gestion des terres arides et la dégradation qui se produit pendant la durée des projets.