Au cours des vingt dernières années, la pêche et l'aquaculture en Afrique, dans les Caraïbes et dans le Pacifique se sont considérablement développées, une bonne nouvelle pour bon nombre des 79 pays qui composent l'Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP). Les exportations de poisson et de produits de la mer sont indispensables à leurs économies nationales.

La population des pays ACP en bénéficiera également. Le poisson est une source essentielle de protéines abordables et de nombreuses personnes dépendent de ce secteur pour leur emploi et leurs moyens de subsistance, notamment une large proportion de femmes.

Pour les pays ACP, il est urgent de renforcer le potentiel de leurs capacités en matière de pêche et d'aquaculture, tout en préservant la croissance du secteur sur le long terme. 

Cela demande de travailler sur une meilleure gouvernance de la pêche et sur des chaînes de valeur plus efficaces. En 2019, le Secrétariat de l'OEACP a lancé FISH4ACP, un programme quinquennal visant à améliorer la productivité et la compétitivité des chaînes de valeur du poisson, tout en assurant la durabilité environnementale et l'inclusion sociale.

FISH4ACP est piloté par la FAO et financé par l'Union européenne (UE) et le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).

Le programme travaillera avec douze chaînes de valeur de la pêche et de l'aquaculture d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique pour maximiser les retombées économiques et les avantages sociaux, tout en minimisant les effets préjudiciables sur les habitats naturels et la faune marine.