25 janvier 2022, Rome – Une évaluation des besoins en capacités au niveau mondial, réalisée par la FAO, a permis d'identifier les domaines d'activité prioritaires pour atteindre et maintenir les objectifs de restauration à grande échelle et soutenir la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030).

La Décennie des Nations Unies vise à prévenir, à faire cesser et à enrayer la dégradation des écosystèmes dans le monde entier, tout en contribuant à mettre fin à la pauvreté et à lutter contre le changement climatique.

D'après les résultats de l'évaluation, intitulée «Les principales lacunes et les priorités en matière de capacité de restauration afin de soutenir la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030», e renforcement du financement, l'engagement des parties prenantes, les capacités techniques et l'élaboration de politiques de soutien sont indispensables pour le succès de la restauration.

Christophe Besacier, l’officier forestier principal du FLRM de la FAO, a déclaré: «L'évaluation a permis d'identifier les points forts, les lacunes, les besoins et les obstacles à la réalisation et au maintien des objectifs mondiaux de restauration parmi les personnes, les organisations, les réseaux, les partenariats et l'environnement favorable. Les résultats permettront de définir les initiatives de renforcement des capacités à l'appui de la Décennie et les principaux produits d'information, ainsi que d'accélérer et d'élargir le développement de ces produits.»

Cette évaluation, qui a reçu plus de 1 300 réponses, a été réalisée par un groupe de travail sur les meilleures pratiques dirigé par la FAO. Il s’agit d’une coalition de plus de 100 experts issus des principales organisations mondiales, créée afin d'améliorer la diffusion des connaissances et les efforts en matière de renforcement des capacités à l'échelle du système.

Aires clés

L'évaluation souligne que des efforts devraient être déployés au niveau mondial pour renforcer la composante financière des activités de restauration, notamment en abordant la mobilisation d'instruments de financement, en développant des solutions de financement innovantes et des partenariats, en structurant un financement durable et en gérant les risques d'investissement.

Selon l’évaluation, la collaboration avec des secteurs et des acteurs comme les mines, l'énergie et la pêche, les partenaires de développement internationaux, les exploitants et les groupes sous-représentés – notamment les femmes, les peuples autochtones et les jeunes –est également déterminante pour les activités de restauration.

Elle souligne aussi la nécessité de renforcer les capacités techniques des groupes de parties prenantes dans toutes les phases des activités de restauration des écosystèmes, ainsi que l'importance des politiques pertinentes qui favorisent une restauration efficace et inclusive des écosystèmes.
Le renforcement d’un environnement favorable et la promotion de réseaux, de partenariats et de mécanismes d'action collective figurent également parmi les recommandations formulées dans l’évaluation.

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