La culture pastorale: institutions coutumières, éducation, égalité des sexes, jeunesse, questions autochtones
Les pastoralistes ont généralement un accès limite au crédit, aux services de santé, d’éducation ou de communications. Par le développement des nouvelles technologies, la situation change néanmoins. Ces technologies, comme les téléphones mobiles, offrent de nouveaux outils pour l'amélioration des moyens de subsistance au sein des communautés pastorales. Dans ce contexte, les jeunes jouent un grand rôle dans l'introduction et la propagation de nouvelles technologies.
Traditionnellement, les femmes ont des rôles bien définis (comme s’occuper de jeunes animaux et du petit bétail), tandis que les hommes sont responsables de l'élevage. Mais elles ont souvent une importance réduite dans les décisions majeures et seule une minorité de filles sont scolarisées.
Les enjeux liés au pastoralisme sont un aspect important de la lutte pour les droits des populations autochtones, bien que leur prise en compte ne soient pas forcement bien intégrée lors des discussions. Ces enjeux sont souvent liées aux besoins de mobilité, au régime foncier et à l'utilisation commune des terres.
Principales instances de discussion
Les instances au sein desquelles les pastoralistes sont actuellement engagés comprennent:
- L'Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones (UNPFII),
- Le Forum des peuples autochtones du Fonds international de développement agricole,
- Le politiques de sauvegarde de la Banque mondiale pour le Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF),
- Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Le Mécanisme d'experts sur les droits des peuples autochtones (MEDPA),
- Les pastoralistes sont également impliqués dans les discussions sur le Protocole de Nagoya sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation relatif à la Convention sur la diversité biologique.