Plateforme de Connaissances sur les Chaînes de Valeur Alimentaires Durables

Lexique du Développement de Chaînes de ValeurAalimentaires Durables

Le comité de rédaction de la plateforme a défini les notions ci-dessous en s'appuyant sur les définitions couramment utilisées et à partir de la base FAOTERM (http://www.fao.org/faoterm/fr/), selon les cas.

Accumulation de richesses - accumulation d'argent ou d'autres actifs financiers par les parties prenantes des chaînes de valeur alimentaires, notamment les ménages, les entreprises agroalimentaires et les pouvoirs publics, du fait de leur participation aux chaînes de valeur alimentaires.

Agriculture sous contrat - production agricole réglementée par un accord entre un acheteur et un producteur qui fixe les conditions relatives à la production et à la commercialisation d'un ou plusieurs produits agricoles.

Amélioration au niveau des exploitations agricoles ou des entreprises - renforcer et améliorer les activités des exploitations agricoles ou des entreprises dans une chaîne de valeur alimentaire, par exemple en adoptant une nouvelle technologie, en créant un nouveau produit, en ouvrant un nouveau marché ou en intégrant de nouvelles fonctions.

Amélioration de la gouvernance (liens) - amélioration des liens qui unissent les différentes entreprises et exploitations agricoles dans les chaînes de valeur alimentaires pour les renforcer et les améliorer, tant horizontalement (amélioration des associations de producteurs, par exemple) que verticalement (amélioration de la coordination entre acheteurs et vendeurs, par exemple). Cette amélioration porte aussi sur les liens avec les organismes publics, tels que les services de vulgarisation et les organes de réglementation, et les partenariats public-privé. Le renforcement et l'amélioration renvoient à des améliorations dans une ou plusieurs des dimensions de la durabilité (économique, sociale et environnementale) et concernent tant les produits alimentaires que les procédés de production et de livraison de ceux-ci.

Amélioration de l'apport d'intrants et de services - amélioration de la fourniture des intrants physiques, des services financiers ou des services non financiers dans les chaînes de valeur alimentaires pour les renforcer et les améliorer.

Amélioration de l'environnement porteur pour les entreprises - renforcer et améliorer les organisations, institutions et infrastructures qui constituent l'environnement dans lequel fonctionnent les chaînes de valeur alimentaires. Cette amélioration implique d'apporter des changements au niveau des éléments socioculturels, par exemple en menant des campagnes de sensibilisation du consommateur pour lutter contre les gaspillages alimentaires.

Analyse des marchés finaux - examen détaillé des éléments, de la structure et de la dynamique des marchés de la consommation finale, s'agissant notamment du gaspillage alimentaire.

Analyse - guide la sélection des chaînes de valeur et examine leur structure et les facteurs qui déterminent leur performance. L'analyse porte sur la sélection des chaînes de valeur, les marchés finaux, les fonctions des chaînes de valeur, les canaux, les technologies et acteurs (cartographie), les structures de gouvernance, les fournisseurs de services ou d'intrants, l'environnement porteur pour les entreprises et l'environnement naturel.

Apport d'intrants et de services - nature et performance des organisations qui fournissent des intrants physiques ou des services (y compris des services financiers) aux exploitations agricoles et aux entreprises dans les chaînes de valeur alimentaires.

Associations de parties prenantes de chaînes de valeur - groupes volontaires, formels ou informels, d'acteurs d'une chaîne de valeur alimentaire, tels que des organisations de producteurs ou des associations autour d'un produit donné.

Avoir un impact à grande échelle - avoir un impact sur une grande partie d'une chaîne de valeur alimentaire en se concentrant sur les points d'appui (ceux qui permettent de toucher des volumes importants de produits ou de nombreux acteurs de la chaîne de valeur), ou encore en répliquant ou en déployant à plus grande échelle des modèles qui ont bien fonctionné à plus petite échelle.

Bien-être des animaux - le bien-être des animaux destinés à la production alimentaire est une notion plus large qui englobe la façon dont les animaux sont traités, nourris, abrités, transportés et abattus d'un bout à l'autre de la chaîne alimentaire, l'objectif étant d'éviter toute souffrance inutile.

Bien-être des travailleurs - conditions (y compris les installations, les équipements et les services) dans lesquelles les salariés travaillent dans une chaîne de valeur alimentaire. Une rémunération juste, la protection sociale, le développement personnel, l'intégration sociale, la liberté d'association, la sécurité et l'équité sur le lieu de travail et la prévention du travail des enfants sont autant d'aspects de cette notion.

Biodiversité - nombre d'espèces que compte un écosystème. Cette notion renvoie à la variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris les écosystèmes terrestres, marins et autres et les complexes écologiques dont ils font partie; elle renvoie aussi à la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi qu'au sein des écosystèmes.

Canaux de récupération - canaux qui captent de nouveau, recyclent et réutilisent la valeur résiduelle trouvée dans les flux de déchets le long d'une chaîne de valeur alimentaire. Ils peuvent aussi comprendre les chaînes de valeur de sous-produits et de produits dérivés qui naissent de ces flux de déchets.

Cartographie de la chaîne de valeur - élaboration d'un diagramme décrivant qualitativement et quantitativement la chaîne de valeur dans son ensemble afin de faciliter une meilleure compréhension de la nature, des dimensions et de la dynamique des différentes fonctions (et des technologies qui y sont associées), des acteurs, des liens et des canaux, depuis la production jusqu'à la consommation. L'objectif est de trouver les points de la chaîne de valeur où l'on peut améliorer le plus la durabilité.

Compromis en termes de durabilité - abandon d'une solution souhaitable au profit d'une autre solution (lorsqu'il est impossible de concrétiser les deux en même temps), compte tenu des différentes dimensions de la durabilité lors de l'amélioration des chaînes de valeur alimentaires.

Concentrations d'activités à dominance agricole - concentrations géographiques de parties prenantes de chaînes de valeur alimentaires étroitement interconnectées. Les noyaux d'activités à dominance agricole, les couloirs agricoles, les parcs agro-industriels, les zones économiques spéciales à dominance agricole et les couveuses d'entreprises agro-industrielles sont des concepts qui en sont très proches.

Conception et mise en œuvre - définition et concrétisation de stratégies en vue d'améliorer la performance des chaînes de valeur alimentaires dans les trois dimensions de la durabilité (économique, sociale et environnementale). Cette approche implique de définir une vision et une stratégie, de trouver des pistes d'amélioration des chaînes de valeur, de chercher à avoir un impact à grande échelle et d'assurer la planification, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation.

Coûts et avantages d'une transaction - coûts et avantages associés à une transaction donnée dans une chaîne de valeur alimentaire, par exemple les exigences concernant les produits ou les procédés (coûts) et l'accès à des ressources ou à des marchés (avantages).

Création d'emplois/amélioration des moyens d'existence - augmentation du nombre d'offres d'emplois salariés sur les exploitations agricoles et dans les entreprises des chaînes de valeur alimentaires ou, plus largement, amélioration des capacités et des actifs et multiplication des activités dont les ménages disposent pour créer un revenu.

Définition d'une vision et d'une stratégie - définition, par plusieurs parties prenantes: i) d'une vision réaliste de l'état futur d'une chaîne de valeur alimentaire, assortie d'objectifs clairs en termes de durabilité; et ii) d'une stratégie dont on peut raisonnablement penser qu'elle permettra de concrétiser cette vision si elle est mise en œuvre avec fruit.

Développement communautaire - amélioration de la capacité qu'ont les membres d'une communauté à se réunir pour mener une action collective et trouver des solutions à des problèmes communs.

Distribution en gros et au détail - revente (vente sans transformation) et fourniture de produits alimentaires depuis un point d'agrégation (par exemple une station de conditionnement ou la porte d'une usine) à d'autres entreprises (vente en gros) ou à des consommateurs finaux (vente au détail) dans une chaîne de valeur alimentaire; le reconditionnement de gros volumes en lots plus petits et mélangés, l'entreposage (réfrigéré) et le transport sont des activités de distribution.

Distribution équitable des marges commerciales - répartition juste des bénéfices et des salaires entre les acteurs aux différentes étapes d'une chaîne de valeur alimentaire, compte tenu des coûts et des risques supportés par ces acteurs.

Durabilité économique - capacité d'une chaîne de valeur alimentaire à préserver la rentabilité, l'emploi (les salaires), la valeur pour le consommateur et l'impact budgétaire à toutes ses étapes, et à permettre l'accumulation de richesses sur le long terme.

Durabilité environnementale - capacité d'une chaîne de valeur alimentaire à durer sans épuiser les ressources naturelles disponibles ni détériorer la santé des systèmes écologiques. L'empreinte carbone et l'empreinte en eau, la toxicité et les déchets, la santé des végétaux et des animaux, les organismes nuisibles et les adventices, l'énergie et les bioénergies, la biodiversité, la santé des sols et de l'eau et les pertes et gaspillages alimentaires sont autant d'éléments qui interviennent à ce niveau.

Durabilité sociale - capacité d'une chaîne de valeur alimentaire à durer en facilitant la distribution équitable de la valeur créée (bénéfices, salaires, bienfaits pour le consommateur, impact budgétaire) et des incidences plus larges pour la société. La distribution des marges commerciales, les questions de parité hommes-femmes, les jeunes, les pauvres, les groupes vulnérables, le développement communautaire, la santé et la nutrition, les éléments socioculturels, le bien-être des travailleurs et le bien-être des animaux sont autant d'éléments auxquels il faut prêter attention dans cette perspective de durabilité sociale.

Durabilité - capacité d'une chaîne de valeur alimentaire à préserver ses caractéristiques économiques (bénéfices, emplois, impôts et valeur pour le consommateur), sociales (impact sur les sociétés) et environnementales (impact sur les ressources naturelles) au fil du temps.

Éléments d'infrastructure - équipements physiques utilisés dans les chaînes de valeur alimentaires et généralement fournis par le secteur public, tels que les routes, les ports, les marchés et entrepôts publics, les réseaux de communication et les réseaux électriques.

Éléments institutionnels - «règles du jeu» politiques, sociales, commerciales et légales que les parties prenantes dans une chaîne de valeur alimentaire doivent respecter dans leurs activités de production, d'échange et de distribution et qui donnent lieu à certaines attentes et garanties concernant les actions des autres. Il s'agit notamment des réglementations, des lois, des politiques, des coutumes et autres règles ancrées dans une société et des règles du secteur privé telles que les normes volontaires.

Éléments organisationnels - groupes formels et structurés de parties prenantes qui veulent atteindre ensemble certains objectifs au sein d'une chaîne de valeur alimentaire. Les sociétés, les associations interprofessionnelles, les départements ministériels et les instituts de recherche et d'enseignement en sont quelques exemples.

Éléments socioculturels - éléments constitutifs du contexte social et culturel dans lequel fonctionnent les chaînes de valeur alimentaires, tels que la langue, la religion, les valeurs, l'éducation, l'esprit d'entreprise, l'histoire et les points de vue quant aux habitudes de production, de transformation, de distribution, de préparation et de consommation des aliments.

Éléments transversaux en matière de durabilité - éléments qui ont trait aux trois dimensions de la durabilité (économique, sociale et environnementale) dans les chaînes de valeur alimentaires, tels que les outils de mesure, les certifications, les labels, les marques et les compromis.

Empreinte carbone - total net des émissions de gaz à effet de serre, exprimées en tonnes d'équivalent dioxyde de carbone, directement et indirectement associées aux produits alimentaires d'une chaîne de valeur alimentaire, depuis la livraison des intrants, au stade de la production, jusqu'à la consommation dans les marchés finaux.

Empreinte en eau - volume total d'eau douce utilisée dans les différentes opérations d'une chaîne de valeur alimentaire, depuis la livraison des intrants, au stade de la production, jusqu'à la consommation sur les marchés finaux.

Énergie et bioénergies - énergie fournie aux chaînes de valeur alimentaires et utilisée pour les opérations de celles-ci qui provient de ressources physiques ou chimiques, et notamment de ressources renouvelables telles que l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'énergie géothermique et l'énergie provenant de la biomasse produite par des organismes vivants.

Environnement naturel - ensemble des choses vivantes et non vivantes naturellement présentes (et non créées par l'homme) – le sol, l'eau, l'air, la faune, la flore, les conditions météorologiques et le climat – dans l'environnement où ont lieu les opérations de la chaîne de valeur alimentaire, et notamment les activités d'adaptation et d'atténuation des risques en ce qui concerne le changement climatique.

Environnement porteur pour les entreprises - ensemble des organisations, institutions, cadres réglementaires et légaux, infrastructures et éléments socioculturels interdépendants constituant l'environnement dans lequel évoluent les exploitations agricoles et les entreprises des chaînes de valeur alimentaires.

Équité à l'égard des jeunes - fait de traiter les jeunes de façon à ce qu'ils aient accès aux ressources et puissent participer aux chaînes de valeur alimentaires de la même façon que les acteurs plus âgés de ces chaînes, et de façon à ce que cet accès ait des incidences équitables sur leurs salaires, leurs bénéfices, leur sécurité alimentaire et nutritionnelle et leur santé.

Équité entre les sexes - égalité de traitement des femmes et des hommes s'agissant de leur accès aux ressources et de leur participation aux chaînes de valeur alimentaires, et s'agissant aussi des incidences de cet accès sur les salaires, les bénéfices, la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la santé des femmes et des hommes.

Facteurs spatiaux et temporels - facteurs liés à l'influence de l'espace (localisation urbaine ou rurale, distance par rapport aux autres acteurs de la chaîne, zones agroécologiques, par exemple) et du temps (saisonnalité, évolution historique, par exemple) sur les chaînes de valeur alimentaires.

Financement des chaînes de valeur - financement qui va plus loin que le financement conventionnel à deux égards: i) il se fonde sur la relation entre deux ou plusieurs acteurs d'une chaîne de valeur alimentaire, soit directement (un acteur octroie un crédit à un autre), soit indirectement (un acteur obtient un crédit auprès d'une institution financière grâce à sa relation commerciale avec un autre acteur); ii) il s'inscrit dans une logique du financement qui est plus large et plus systémique et qui compte plusieurs niveaux, puisqu'il englobe tous les acteurs de la chaîne de valeur alimentaire et tous les types de financement au lieu de se concentrer sur un groupe cible précis (comme le financement rural, par exemple) ou sur un type de financement (comme le microfinancement, par exemple).

Fourniture d'intrants physiques - fourniture d'intrants matériels (par exemple des semences ou des matériaux d'emballage) aux acteurs des chaînes de valeur alimentaires.

Gestion des risques - mise en place de mesures pour prévoir, évaluer et éviter les risques (ou y faire face) associés aux transactions opérées entre les acteurs des chaînes de valeur alimentaires.

Gouvernance de la chaîne de valeur - processus qui régissent et coordonnent les relations et les transactions entre les acteurs des chaînes de valeur alimentaires, sur la base de règles (formelles et informelles) et d'autres facteurs (puissance commerciale, confiance, services, par exemple).

Groupes vulnérables - ensembles de personnes qui risquent plus que d'autres de tomber dans la pauvreté en raison de facteurs autres que leur sexe, leur jeunesse ou leur revenu (dont il est tenu compte dans d'autres classements), tels que le handicap, la maladie, la vieillesse, l'implication dans des guerres, la localisation géographique (déplacement, isolement, migration), la religion ou l'origine ethnique. Le recensement des groupes vulnérables suppose aussi d'analyser la façon dont ces personnes pâtissent ou tirent profit de leur participation aux chaînes de valeur en qualité d'entrepreneurs, de salariés, de consommateurs ou de bénéficiaires des programmes publics ou des externalités.

Impact budgétaire - différence entre les fonds publics créés (impôts et contributions, par exemple) et les fonds publics utilisés (subventions, services de vulgarisation, par exemple) dans les chaînes de valeur alimentaires.

Inclusion des pauvres - mesure dans laquelle les ménages pauvres participent au développement des chaînes de valeur alimentaires et en profitent, en termes absolus et relatifs, en tant que fournisseurs de produits ou services agroalimentaires, en tant que salariés, en tant que consommateurs et/ou en tant que bénéficiaires des programmes publics ou des externalités.

Manutention et agrégation après récolte - manutention d'un produit agricole dans les premières étapes suivant l'extraction du sol ou la cueillette de façon à en détériorer le moins possible la qualité. Le reconditionnement en plus gros volumes, la réfrigération, le nettoyage, le tri, le calibrage, le conditionnement, le transport et l'entreposage sont quelques-unes des activités dont il est question.

Modèle d'activité (et entrepreneuriat) - logique que les entreprises suivent pour créer, fournir et capter de la valeur dans les chaînes de valeur alimentaires et que les acteurs des chaînes (les entrepreneurs) suivent pour lancer ces entreprises. Il est mis un accent particulier sur les modèles d'activité dans lesquels on achète aux fournisseurs petits exploitants pour vendre aux consommateurs dont le revenu est faible.

Normes, certifications, marques et labels de durabilité - spécifications, mécanismes de vérification de la conformité et marquages distinctifs pour la commercialisation liés aux normes, conventions ou prescriptions formelles utilisées dans les chaînes de valeur alimentaires et ayant trait aux différentes dimensions de la durabilité.

Nutrition et santé - résultat des interactions entre, d'une part, les nutriments et autres éléments présents dans les aliments destinés à l'homme et, d'autre part, la santé des personnes qui consomment ces aliments. Cette notion englobe la sécurité alimentaire au sens large (accès aux aliments, apport calorique, micronutriments, nature du régime alimentaire, par exemple), la qualité et la sécurité sanitaire des aliments et la sensibilisation des consommateurs à l'adoption d'habitudes alimentaires plus saines.

Organismes nuisibles et adventices - insectes ou autres animaux et plantes sauvages qui ont un effet destructeur sur les cultures alimentaires, le bétail ou le poisson.

Outils de mesure et d'évaluation de la durabilité - outils pour mesurer ou évaluer la performance des chaînes de valeur alimentaires dans une ou plusieurs des dimensions de la durabilité (économique, sociale et environnementale).

Partage des informations, confiance et transparence - transparence des communications entre les parties prenantes de la chaîne de valeur alimentaire, qui traduit leur volonté de partager des informations et de croire en la fiabilité, la sincérité et les capacités des autres parties.

Partenariats public-privé - partenariats officialisés entre des entités du secteur public et des entités du secteur privé visant à réaliser des objectifs de développement durable de l'agriculture, étant entendu que les avantages que le secteur public devrait tirer du partenariat sont bien définis, que la participation à l'investissement et le risque sont partagés et que tous les partenaires ont un rôle actif à jouer aux différentes étapes du cycle de vie du projet.

Pertes et gaspillages alimentaires - diminution de la masse des denrées alimentaires comestibles propres à la consommation humaine dans la chaîne de valeur alimentaire (perte) et en bout de chaîne au niveau de la vente au détail et du consommateur (gaspillage).

Pistes d'amélioration des chaînes de valeur - moyens par lesquels on peut renforcer et améliorer le fonctionnement d'une chaîne de valeur alimentaire, par exemple en introduisant une nouvelle technologie, en améliorant la fourniture d'un service ou en modifiant une politique.

Planification et mise en œuvre - mise au point (sur la base d'une vision et d'une stratégie) et mise en œuvre d'un plan d'action pour améliorer la performance d'une chaîne de valeur alimentaire dans les trois dimensions de la durabilité (économique, sociale et environnementale).

Production - production de produits bruts issus de la culture végétale, de l'élevage, de la pêche ou de la foresterie.

Puissance commerciale - capacité des acteurs d'une chaîne de valeur alimentaire à influer sur les conditions des transactions (fixation du prix, par exemple) qu'ils réalisent les uns avec les autres, compte tenu de leur taille, de leur puissance financière, de la taille de leur réseau, de l'accès qu'ils ont aux informations et de la présence (ou de l'arrivée potentielle) de concurrents. Forte, la puissance commerciale peut conduire à des exploitations abusives, et elle est donc généralement réglementée.

Rentabilité - capacité (effective ou potentielle) d'une entreprise d'une chaîne de valeur alimentaire à générer un bénéfice à partir de la différence entre ses rentrées et ses frais financiers. On peut mesurer la rentabilité en analysant le rendement du capital utilisé, les flux de trésorerie nets positifs et le rapport entre les bénéfices nets et les ventes.

Santé animale - santé physique des animaux destinés à la production alimentaire; cette notion a notamment trait à la présence et au risque de maladies ainsi qu'à la lutte contre celles-ci.

Santé de l'eau - santé des étendues d'eau (océans, rivières, lacs), y compris leurs propriétés biologiques, physiques et chimiques, et incidences des opérations de la chaîne de valeur alimentaire sur celle-ci.

Santé des végétaux - santé physique des végétaux destinés à la production alimentaire; cette notion a notamment trait à la présence et au risque de maladies ainsi qu'à la lutte contre celles ci.

Santé du sol - capacité du sol à fonctionner sans cesse comme un système vivant essentiel dans un écosystème et pour une utilisation des terres donnés, à soutenir la productivité biologique, à améliorer la qualité de l'air et de l'eau et à préserver la santé des végétaux, des animaux et de l'homme. Cette notion englobe aussi la susceptibilité du sol à l'érosion.

Sélection des chaînes de valeur alimentaires - sélection des chaînes de valeur alimentaires dont on va soutenir le développement compte tenu des incidences que leur amélioration pourrait avoir sur les différentes dimensions de la durabilité (économique, sociale et environnementale). Cette sélection est étroitement liée à la mesure de la durabilité.

Services financiers - large gamme des services fournis par les institutions financières et d'autres organisations (y compris des acteurs de la chaîne de valeur alimentaire) en rapport avec le financement et la sécurisation des investissements et des opérations dans les chaînes de valeur alimentaires.

Services non financiers - services non financiers fournis aux acteurs des chaînes de valeur alimentaires. Il peut s'agir de services ayant trait à la gestion quotidienne de l'activité, tels que la pulvérisation des champs, le transport, l'entreposage, la transformation (tarifée), la comptabilité, les technologies de l'information et des communications et les essais en laboratoire, ou de services stratégiques visant au développement de l'entreprise, tels que la vulgarisation, l'enseignement de compétences commerciales, les études de marché et la conception de produits.

Suivi et évaluation - observation systématique et régulière et recueil d'informations sur la mise en œuvre des activités d'amélioration des chaînes de valeur alimentaires et sur l'impact que celles-ci ont sur la durabilité. Les quatre objectifs principaux de cette approche sont de comparer la performance aux objectifs, de rendre des comptes, d'éclairer la prise de décisions et de promouvoir l'autonomisation des parties prenantes de la chaîne de valeur alimentaire concernées.

Toxicité et déchets - mesure dans laquelle les opérations de la chaîne de valeur alimentaire entraînent le rejet de substances (par exemple lors de l'évacuation des déchets) susceptibles de nuire aux organismes vivants dans l'environnement naturel (sol, eau, air).

Transformation - transformation de produits bruts issus de la culture végétale, de l'élevage, de la pêche ou de la foresterie en aliments que le consommateur peut préparer facilement.

Valeur pour le consommateur - rapport entre les avantages d'un produit alimentaire (aspect, goût, sécurité sanitaire, image, facilité de consommation, etc.) et son prix de vente, du point de vue du consommateur.