Le nouveau Cadre de Programmation Pays (CPP) 2023-2025, document qui définit les priorités de la collaboration ainsi que les résultats à atteindre à moyen terme entre le Gouvernement ivoirien et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a été présenté et validé, au cours d’un atelier organisé le mercredi 13 mars 2024 à Abidjan.

Justifiant l’intérêt de ce document, M Attaher  Maiga, le Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, a fait remarquer que  ce nouveau CPP prend en compte, l’ambition des autorités ivoiriennes de réaliser à l’horizon 2030 l’autosuffisance, voire la souveraineté alimentaire. Selon lui, les priorités du gouvernement ivoirien sont entre autres, l’augmentation de la production et de la productivité, la gestion du changement climatique, le développement du système alimentaire, de la nutrition et du cadre de vie, en général.

Ainsi, le CPP dans son élaboration s’aligne sur les cycles de planification nationaux pour soutenir les objectifs nationaux de développement en matière d’agriculture, de développement rural et de sécurité alimentaire stipulés dans les plans de développement nationaux tels que le PNIA II, le Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP), le Pacte du Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA), le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD), les stratégies nationales de sécurité alimentaire, les stratégies agricoles nationales, etc.

La validation du CPP 2023-2025 a été suivie du lancement de deux programmes de Coopération technique, à savoir : l’élaboration d’une Stratégie nationale de l’Agroforesterie (SNA) et le lancement du Renforcement des capacités de jeunes et de femmes pour la création et la gestion d’entreprises semencières viables et rentables en vue de contribuer au développement de l’industrie semencière en Côte d’Ivoire.

 Pascal Tehua Angui, représentant le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions vivrières s’est félicité de cette initiative de la FAO et salué la franche collaboration entre l’institution onusienne et le ministère d’État en charge de l’Agriculture pour relever les défis communs en vue d’atteindre la sécurité et la souveraineté alimentaires de la Côte d’Ivoire.