Instrument de contribution volontaire flexible (FVC)
Les Clubs Dimitra renforcent les résultats des projets de la FAO

Les Clubs Dimitra renforcent les résultats des projets de la FAO

De nombreux projets de la FAO exploitent l'approche des Clubs Dimitra, et ce pour deux raisons en particulier: ces clubs sont d’une part de puissants adjuvants à une mise en œuvre efficace des projets grâce à la mobilisation communautaire et à la cohésion sociale qu’ils créent; d'autre part, ils débouchent sur des résultats concrets en termes d'autonomisation communautaire, de participation et de leadership des femmes/jeunes filles, ainsi que d'égalité des sexes.

Au Niger et dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne, les Clubs Dimitra sont mis à contribution avec succès par plusieurs initiatives conjointes de la FAO et des Nations Unies. Récemment, les Clubs Dimitra ont décidé de jouer un rôle leader dans le transfert de connaissances sur la production de compost dans le cadre d'un projet mis en œuvre par la FAO, le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial (PAM) dans les régions de Maradi et de Zinder au Niger. Ce projet vise à renforcer la résilience des populations dans des situations de crise prolongées et à briser le cercle vicieux de la pauvreté, de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition.

Ayant appris qu'un petit nombre de formateurs de la commune avaient reçu une formation sur les techniques de compostage quelques mois auparavant, les membres des clubs ont estimé que cette formation pouvait profiter à tous. Ils ont donc pris l'initiative d'inviter les stagiaires à reproduire cette formation et à illustrer le processus de construction des fosses et les techniques de compostage. L'initiative est née en partie des 300 Clubs Dimitra créés en 2019 par ce projet conjoint dans 66 villages des régions de Maradi (commune de Chadakori) et de Zinder (commune de Dogo).

Vingt-cinq facilitateurs transfèrent leurs connaissances

La formation initiale à la fabrication de compost a été organisée par la FAO en janvier 2019 à l’attention de 17 hommes et huit femmes de la zone d'intervention du projet dans la commune de Chadakori (une personne pour chacun des 25 villages ciblés). Le compostage présente plusieurs avantages liés à l'amélioration de la fertilité, de la qualité et de la biodiversité des sols, ainsi qu'à la réduction des risques écologiques. L'apprentissage de cette technique est donc crucial pour améliorer la productivité agricole et protéger l'environnement.

Lors d'une discussion organisée quelques mois plus tard par les Clubs Dimitra qui venaient d'être créés dans ces villages, les membres des clubs ont exprimé le désir de remédier à leur manque de connaissances en matière de techniques de compostage. Ils ont donc décidé d'inviter les personnes formées par le projet pour qu’ils transmettent leurs connaissances de manière pratique aux membres des clubs.

Pour assurer la qualité du transfert de connaissances, deux formateurs sont venus dans chacun des 25 villages et ont formé les membres du club ainsi que d'autres personnes intéressées. En deux semaines, près de 5 000 membres des clubs de femmes et d'hommes ont appris à fabriquer du compost dans la commune de Chadakori. Alors que les femmes ne constituaient pas la majorité des bénéficiaires de la formation initiale, elles représentent 68 pour cent des personnes formées (3 400 femmes), les jeunes de moins de 35 ans atteignant 29 pour cent (1 460 jeunes, dont 869 filles).

«Le compostage m'a permis d'économiser 18 000 FCFA, soit le coût de l'engrais chimique que j'utilisais auparavant, tout en améliorant la fertilité de mon champ.»

Programme

4. Generational gaps, women empowerment and decent rural employment

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