Renforcement des relations entre les petits producteurs et les
acheteurs dans le secteur des racines et tubercules en Afrique

Appui fourni aux décideurs politiques et aux institutions

Les gouvernements africains reconnaissent le rôle de plus en plus déterminant du secteur des racines et des tubercules dans la création de revenus et placent la commercialisation de ces produits au centre des stratégies nationales de développement agricole. Dans ce contexte, le projet Racines et tubercules en Afrique vise à renforcer les liens qui existent entre les stratégies nationales et régionales de développement du secteur, y compris l'intégration régionale des marchés. Le projet se concentre sur les conditions favorables à l’essor de ce secteur, à savoir les cadres de politiques, les lois et les institutions, en améliorant la capacité de formuler et d’exécuter des stratégies sectorielles agroalimentaires pour les racines et tubercules

Approche

  • Répertorier  dans chaque pays bénéficiaire  les politiques clés,  les lois et  les arrangements institutionnels qui  affectent/ influencent les marchés locaux des racines et des tubercules.
  • Identifies les faiblesses et les  désalignements des politiques et proposer des réformes pertinentes sensible au genre.
  • Encourager et faciliter les discussions multipartites visant à élaborer des politiques et des stratégies au niveau national et régional.
  • Fournir un appui technique au développement de systèmes d'information sur les marchés des racines et tubercules.

Exemples de pays participant au projet

Les pays d’Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Ghana, Bénin) mettront l’accent sur le commerce régional des racines et des tubercules et se pencheront notamment sur la question des exemptions fiscales liées aux règles d'origine dans la région de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Au Ghana, le projet consistera également à examiner les options de politiques visant à encourager l'ajout de farine de manioc dans les produits de boulangerie et de confiserie.

Au Cameroun, les participants à un atelier national examineront la possibilité de créer un mécanisme pour renforcer et améliorer la coordination entre les acteurs de la chaîne de valeur du manioc.

Au Rwanda et en Ouganda, où le commerce transfrontalier de  pommes de terre semences et de consommation est important, le projet organisera un atelier régional sur le développement et le réalignement des systèmes semenciers.

Au Malawi, le renforcement des capacités des membres de la plateforme d’innovation pour les cultures des racines et tubercules devrait favoriser l’élaboration d'une stratégie nationale en faveur du manioc.