Renforcement des relations entre les petits producteurs et les
acheteurs dans le secteur des racines et tubercules en Afrique

Vue d’ensemble

Les racines et tubercules représentent 20 pour cent des calories consommées en Afrique. Des plantes vivrières telles que le manioc, l'igname et la pomme de terre jouent un rôle important dans la sécurité alimentaire et de plus en plus déterminant dans la création de revenus pour les agriculteurs et les petites entreprises et notamment pour les femmes.

La demande du marché pour les racines et les tubercules devrait continuer de croître au cours des deux prochaines décennies. Le principal moteur de cette croissance est le développement de l'urbanisation au niveau national et régional. En outre, afin d’aider les petits producteurs à sortir de l’agriculture de subsistance et à passer à une agriculture plus productive, les gouvernements africains placent la commercialisation des aliments de base au centre des stratégies nationales de développement agricole.

Dans ce contexte, le projet «Racines et tubercules en Afrique» contribue à la commercialisation de ces produits en rapprochant les petits producteurs des acheteurs nationaux et régionaux, l’objectif global étant d’améliorer les moyens d’existence des petits producteurs qui travaillent dans ces chaînes de valeur.

Le projet est mis en œuvre de 2014 à 2018 dans sept pays africains: Bénin, Cameroun, Ghana, Côte d'Ivoire, Malawi, Rwanda et Ouganda. Il est financé par l'Union européenne et exécuté par la FAO.

Résultats du projet

  1.  Les stratégies nationales et régionales existantes sont alignées sur les initiatives qui facilitent l'intégration du secteur des racines et tubercules dans les marchés régionaux des régions africaines.
  2. La compétitivité et la viabilité des chaînes de valeur des racines et tubercules sont renforcées en améliorant les modèles d'affaires inclusifs, en intensifiant durablement la production et en développant les capacités des petites et moyennes entreprises (PME) et des associations de producteurs agricoles.
  3. L'accès des petits producteurs aux services d'information et aux services financiers est amélioré. 
  4.  Les petits producteurs ont accès aux instruments de gestion des risques climatiques.