Fenêtre sur l’agriculture offre un moment d’échanges, de réflexion et de partage dans un cadre multi-acteurs et participatif. Ce cycle de débat a été initié au mois de novembre 2013 et compte à ce jour six éditions, à raison d’une tous les deux mois. Ces débats ont pour principal objectif de nourrir une réflexion sur des thématiques spécifiques du développement agricole et rural axées sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la protection sociale, la résilience afin d’évaluer la possibilité d’intégration de nouvelles approches dans les politiques de développement rural ; d’identifier les bonnes pratiques ; et d’évaluer la pertinence de les mettre à l’échelle au Sénégal. Ces fenêtres ont également pour vertu de créer et/ ou de renforcer des liens entre les acteurs du gouvernement, de la société civile et du secteur privé ainsi que les partenaires de l’humanitaire et du développement. L’approche encourage la mutualisation des forces et des moyens et permet ainsi de tendre vers plus de synergie et de complémentarité dans les interventions des uns et des autres sur le terrain.

En un an, la FAO et l’IPAR ont réuni environ 500 participants, dont des personnalités, telles que l’ex-ministre brésilienne du développement social. Il s’agissait essentiellement de représentants des autorités politiques sénégalaises et des ministères techniques en charge de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’environnement, de la jeunesse etc., ainsi que des Organisations de producteurs, des ONG et de la société civile du secteur privé, de la presse nationale, ou encore des partenaires techniques et financiers et des agences onusiennes.

A l’occasion de la dernière rencontre, tenue le 25 novembre, Vincent Martin, Représentant de la FAO au Sénégal, et Cheikh Oumar Ba, Directeur Exécutif de l’IPAR ont tous deux salué l’intérêt croissant des partenaires pour les « Fenêtres sur l’agriculture» et se sont réjouis de la qualité des échanges tout au long de cette année. En réponse à un certain nombre de demandes dans l’assistance, ils ont également promis d’élargir les champs de discussions aux autres composantes de l’agriculture (pêche, forêt, etc.) lors des prochaines éditions.