Eileen Omosa
Consultant with technical expertise in Foodsecurity, Gender in rural Development, and Landrights inherent in individual and communal land tenure regimes - African countries and globally.

Eileen Omosa is a Development Sociologist with notable accomplishments in rural and international development. She has over 15 years’ of work experience gained from working and learning with rural communities, national and international organizations in Africa and Canada.
Areas of expertise:
- Land tenure and rural development
- Gender and household decision-making
- Food security
- Social-cultural diversity and place attachment
- Research design and implementation
- Identification and management of natural resources-based conflicts
- Trainer on the management of cross-border natural resources-based conflicts
- Proficient in languages: English, Kiswahili, Kisii, and basic French
Eileen intricately combines her expertise and skills into innovative strategies for social-economic well-being of communities.
Eileen Omosa
TRADUCTION FRANÇAISE CI-DESSOUS
The African Continental Free Trade Area Agreement and agricultural development: challenges and prospects
Thank you for raising this important topic for discussion. Let us look at a regular scenario in many countries of the African continent: Every year, people in the continent experience food insecurity, which takes an international response to manage until the next harvest. The key question is, what do countries need in place for their citizens to access food and nutritional security year-round? Responses range from supportive policy, inputs for more production, better harvesting and storage techniques, to marketing, transport and redistribution mechanisms.
Analysis of the above issues (available in many countries) will lead to informed decisions on how to better The African Continental Free Trade Area (AfCFTA) Agreement
Likewise, countries without a proper national strategy on food security and agricultural development will be at a disadvantage joining AfCFTA—if they are not aware of the causes of food insecurity at the national level, how will they identify what food items they will need from other countries, when and at what price? Or what surplus they have to trade with others without denying citizens. The way to minimize negative impacts is through an organized national food production and food security strategy.
Trade policies at national and AfCFTA levels will need to define cross-border trade at different levels - head-loads of products by local communities, or lorry/train loads of food items across borders. Definition of cross-border trade—is it the same for countries that share an international border, compared to countries that do not?
AfCFTA needs to have in place lists of food items/products to be exported/imported. Some countries export agricultural produce during harvesting season and import the same in their low season at a higher price! With Covid-19, some of these countries could have found themselves in a season of need, yet they cannot import—a lesson to consider for future policies.
This issue takes us back to national policies on agricultural production, storage, redistribution, and pricing. Do countries have policies that ensure they have stored enough for at least one to two production seasons, to sell the rest as surplus? Maybe there’s need to have a policy in place that countries can only sell at the AfCFTA after they prove to have stored enough for their country’s needs—helps eliminate middlemen from selling products needed at national levels.
L'Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine et le développement agricole: Enjeux et perspectives
Merci d'avoir soulevé cet important sujet de discussion. Examinons un scénario régulier dans de nombreux pays du continent africain : chaque année, les populations du continent connaissent l'insécurité alimentaire, ce qui nécessite une réponse internationale à gérer jusqu'à la prochaine récolte.
La question clé est: de quoi les pays ont-ils besoin pour que leurs citoyens puissent accéder à la sécurité alimentaire et nutritionnelle toute l'année? Les réponses vont de la politique de soutien, des intrants pour plus de production, des meilleures techniques de récolte et de stockage, aux mécanismes de commercialisation, de transport et de redistribution.
L'analyse des questions ci-dessus (disponibles dans de nombreux pays) conduira à des décisions éclairées sur la façon d'améliorer l'Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)
Également, les pays dépourvus de stratégie nationale appropriée en matière de sécurité alimentaire et de développement agricole seront désavantagés lors de leur adhésion à la ZLECAf - s'ils ne sont pas conscients des causes de l'insécurité alimentaire au niveau national, comment identifieront-ils les produits alimentaires dont ils auront besoin d'autres pays, quand et à quel prix ? Ou quel excédent ils doivent échanger avec les autres sans renier les citoyens. La manière de minimiser les impacts négatifs passe par une stratégie nationale organisée de production alimentaire et de sécurité alimentaire.
1. Dans le même ordre d'idées que ci-dessus, le caractère informel / formel du commerce transfrontalier remonte aux politiques nationales de sécurité alimentaire et de production agricole - comment les pays voisins ont-ils abordé le commerce transfrontalier en termes de définition et de soutien politique? Par exemple, les marchés partagés près des frontières nationales sont-ils définis comme légaux / formels / informels - si les populations locales traversent la frontière pour acheter / vendre?
Les politiques commerciales aux niveaux national et de la ZLECAf devront définir le commerce transfrontalier à différents niveaux - charges de tête des produits par les communautés locales, ou charges de camion / train de produits alimentaires à travers les frontières. Définition du commerce transfrontalier - est-ce la même chose pour les pays qui partagent une frontière internationale que pour les autres pays?
La ZLECAf doit avoir en place des listes de produits alimentaires / produits à exporter / importer. Certains pays exportent des produits agricoles pendant la saison des récoltes et les importent en basse saison à un prix plus élevé ! Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, certains de ces pays auraient pu se retrouver dans une saison de besoin, mais ils ne peuvent pas importer - une leçon à considérer pour les politiques futures.
Cette question nous ramène aux politiques nationales sur la production agricole, le stockage, la redistribution et les prix. Les pays ont-ils des politiques qui garantissant qu'ils ont stocké suffisamment pour au moins une à deux saisons de production pour vendre le reste comme excédent ? Il est peut-être nécessaire de mettre en place une politique selon laquelle les pays ne peuvent vendre à la ZLECAf qu'après avoir prouvé qu'ils ont stocké suffisamment pour les besoins de leur pays - aide à éliminer les intermédiaires de vendre les produits nécessaires au niveau national.