Global Forum on Food Security and Nutrition (FSN Forum)

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    • English translation below

      Mes contributions sont données en dessous des questions reprises:

      1) Quelle devrait être, à votre avis, l'intervention des services de conseil et de vulgarisation agricole dans le développement au sens plus large, au-delà de l'octroi et de la facilitation de l'accès au savoir, à l'information et aux technologies ?

      Les agents et le système de vulgarisation constitue à mon avis les piliers du développement rural et d'atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans nos pays du tiers monde t notament en Afrique. Ce sont les porteurs de changement tant en termes de mentalité, de comportement que d'organisation. Dans ce cadre, leurs interventions doivent être de proximité et permanentes sur le terrain. Ils doivent jouer un rôle d'accompagnement et d'agent de changement  car ils sont des références sures pour les producteurs. 

      2) Quels sont les problèmes spécifiques qui empêchent les services de conseil et de vulgarisation agricole de venir à bout des inégalités entre les sexes et promouvoir la nutrition?

      En Afrique depuis les politiques d'ajustements tsructurels des années 1990 et 2000, l'Etat est résumé à jouer un rôle regalien et les agents de vulgarisation sont invités à intervenir à la demande. Cet état de fait à négativement impacter le niveau d'encadrement et d'accompagnement des producteurs pour le changement et les innovations. Car le niveau de scolarisation et d'ouverture des producteurs au monde extérieurs des producteurs est font de leur premier contact avec les personnes externes mais de proximité et les agents de vulgarisation en sont les premiers. Donc avec la restructuration des systèmes de vulgarisation qui a comme conséquence la diminution du personnel, des moyens logistiques et financiers et la quasi abandon des formations continues de ces agents, ces derniers ne sont plus opérationnels sur le terrain et ceux qui le sont ont des niveaux de formation et de technicité non conforme avec les besoins de changement et d'innovations. 

      A cela il faut ajouter la faible ratio des femmes comme agents de vulgarisation, le faible niveau de connaissance des agents en termes de genre et de nutrition. Les actions sont plus axées sur la production et la productivité notamment des céréales et des cultures d erentes que sur la diversification de la production. Ils interviennent très peu dans les questions de genre et d'accès aux moyens de productions et de transformations pour améliorer le statut nutritionnel des ménages à base de produits locaux. C'est que nous essaiyons de changer dans les projets que nous concevons en oeuvrant à renforcer les capacités des agents de vulgarisation avec des connaissances et des outils simples sur le genre et la nutrition et pour promouvoir la consommation diversifiée des produits locaux.

      3) Connaissez-vous des exemples de services de conseil de vulgarisation agricole ayant réussi à résoudre les problèmes d'inégalités entre les sexes et à améliorer les résultats nutritionnels ? Quels sont les facteurs, notamment les approches et les outils spécifiques, qui expliquent ce succès ?

      L'approche qui j'ai vécu l'expriénce est dans la diminution des inégalités dans l'accès aux intrants et à la terre pour les femmes accompagné de la promotion de la diversité de production de légumineuse en association avec les céréales ou les cultures de rente comme l'anacarde. Cette approche intégrée a permis d'apporter un appui en semences améliorées de soja et de niébé aux femmes, à ls formés à travers leurs pairs "formateurs endogènes" plus proches d'elles, et faciliter leurs accès aux terres productives sous l'anacarde et les champs de céréales en sensibilisant les hommes sur les bienfaits des légumineuses sur la fertilité des sols, les avanatges nutritionnels et la diversité de sources de revenus des ménage. 

      Cette approche nous a permis de passer de 8% de femmes à 43% de femmes bénéficiaires en 1 an et augmenter le score de diversité alimentaire des ménages de plus de 31 points en deux ans.

      Les facteurs à succès sont la proximité de la vulgarisation avec des "formateurs endogènes comme relais des animateurs terrains avec un sentiment de confiance et de bonne dispositions aux innovations; l'association culturale et la diversité de productions avec une visée d'augmentation de la productivité et de la diversité alimentaire qui est favorable à l'amélioration nutritionnelle des ménages. Enfin, en appuyant des productions dites pour femmes (soja et niébé) dans des champs des hommes en majorité a été facilité par la complémentarité et les avanatges démontrés.

      Les outils sont les intrants agricoles, les boîtes à images avec des exemplaires en langues locales pour les "formateurs endogènes", les "champs modèles" qui sont organisés autour des "formateurs endogènes".

      4) A votre avis, quel devrait être le rôle des principales activités d'une instance mondiale telle que le Groupe de travail sur la nutrition du Forum mondial pour le conseil rural (GFRAS) pour faire en sorte que les services de conseil et de vulgarisation agricole soient plus sensibles à l'égalité des sexes et puissent contribuer à l'amélioration des résultats nutritionnels.

      Le role des instances mondiales est avant l'adoption et la promotion d'approche qui ont fait preuve de succès et de les partager avec les autres acteurs.

      Il faudra aussi que ces instances font du pladoyer auprès des institutions comme la Banque Mondiale et le FMI pour ne pas destabiliser le système de vulgarisation dans une visée à réduire les dépenses mais de l'utilisation pour booster et diversifier les productions, promouvoir des agents de vulgarisation des deux sexes et renforcer leurs capacités en matière de genre et de nutrition.

      Enfin, il faut aussi du pladoyer pour augmenter les financements du secteur et mettre à contribution les acteurs non étatiques (ONG, Associations, Organisations paysannes, ..) et le secteur privé qui est un acteur de changement vis à vis de ses clients comme entreprise sociale.

      My contributions are given below in relation to the questions raised:

      1) To what extent do you think should AEAS be involved in broader development, going beyond providing and facilitating access to knowledge, information and technologies?

      The agricultural extension system and its agents are, in my view, the pillars of rural development and the achievement of food security and nutrition in our Third World countries, in particular in Africa. They are the bringers of change as much in terms of the way they think and behave as of organization. In this framework, their interventions must be characterized by closeness and permanence in the field. They must play a role of supporter and agent of change because they are a certain reference for producers.

      2) What specific challenges have you encountered that hinder AEAS from addressing gender inequalities and promoting nutrition?

      In Africa, since the structural adjustment polices of the 1990 and 2000, the State has returned to play a kinglike role and the extension agents are invited to intervene on demand. This state of affairs has impacted adversely on the level of training and support for producers for change and innovation. For the level of schooling  and  openness of producers to the external world is made from the first contact with  people from outside but at first hand, and the extension agents are the first of them. Therefore, with the restructuring of extension systems which  has the consequence of reducing personnel, logistical and financial means and the virtual abandonment of continuous training of these agents, these last are no longer operational in the field and those that are  have training and technical levels that do not conform with the needs of change and innovation.

      To that, it is necessary to add the low ratio of women as extension agents, and the low level of knowledge of the agents about gender and nutrition. Activities are more directed towards production and productivity, in particular of cereals and cash crops, than to diversification of production. They intervene very little in the questions of gender and access to the means of production and transformation to improve the nutritional status of households based on local products. That is what we were trying to change in the projects that we set up by working to reinforce the capabilities of extension agents with knowledge and simple tools on gender and nutrition and to promote the diversified consumption of local products.

      3) Do you know any examples of AEAS successfully addressing gender inequalities and supporting improved nutrition outcomes? What factors, including specific approaches and tools, led to success?

      The approach with which I have had experience is in the reduction of inequalities in the access to inputs and to land for women, accompanied by the promotion of diversity of production of pulses in association with cereals or cash crops, like cashew nuts. This integrated approach has resulted in support through improved soya seeds and cowpeas for women, to train them through their peer "local trainers" closest to them, and to facilitate their access to productive land under cashew trees and to cereal fields, making men aware of the benefits of pulses for the soil’s fertility, the nutritional advantages and the diversity of the sources of revenue for households.

      This approach has allowed us to pass from 8% to 43 % of women benefitting in one year, and to improve the score for household food diversity by more than 31 points in two years.

      The success factors are the close up nature of the extension with local trainers passing on encouragement in situ, with a feeling of confidence and good disposition towards innovation; the association of culture and the diversity of products with a view to increase productivity and food diversity, which favors improved nutrition in households. Finally, supporting products considered to be for women (soya and cowpeas) in men's fields was in most part made easy by the complementarity and advantages shown.

      The tools are the agricultural inputs, slide shows with examples in local languages for the local trainers, model fields, which are organized around the local trainers.

      4) What do you think the role and main activities should be of a global forum such as the GFRAS Nutrition Working Group in helping AEAS to become more gender-sensitive and able to contribute to improved nutrition?

      The role of the global forum is first the adoption and promotion of an approach that has been proved successful and to share it with other actors.

      It will also be necessary for the global forum to plead the case to institutions like the World Bank and the IMF to not destabilize the extension system by trying to reduce expenses, but to use it to boost and diversify productions, promote extension agents of both sexes and reinforce their capabilities in terms of gender and nutrition.

       

       

       

    • >> РУССКАЯ ВЕРСИЯ НИЖЕ

      I would like to congratulate you for adopting a FSNP for your country. Most of the time in African countries, we operate only based on programme not on sustainable policy to reverse the Food insecurity and nutrition issues. Find below my thoughs after the questions:

      Policy: The Food Security and Nutrition Program of Kyrgyzstan was designed for a three-year period. What timeline should be planned in the future in order to address a complexity of food security and nutrition issues? What can help increase the program’s impact: setting short-term goals; conducting assessments, surveys and /or revisions in an annual manner?

      From my experience, the policy should be develop for a long terme i.e more than 10 years based on the country realities of Food and Nutrion data not based on the Politician views only. So this policy will survive to all the Government who will only develop their programme based on this policy. The work on food security and nutrition take time and the impact could be seen beyong 5 years so if you have a short or medium term policy, you will not be able to achieve result and impact before the end of the policy. To implement the Policy, you will need to develop a Global Programme for Food Security and Nutrition  for 5 years which will be more operational with a clear strategy for funding, implementation, M&E, Learning and Policy influence. You can review the achievement of the programme annually including all the stackeholders and the farmers organisation. Please make sure your Policy and the Programme don't match only on the potential donor needs and vision but should be based on the realities of the Country and the donor to look at where they want to provide supports and funding. 

      Funding: The scarcity or lack of funding is one of the main constraints. Could you suggest new sources for funding that may help covering financial gaps in the current and future phases of the FSNP? What are the possibilities of allocating more funds for the FSNP in the state budgets? What fund raising modalities should be used, including contributions from the private sector, academia and civil society organizations?

      The scarcity of funding is due to the fact in the development countries, the develop our programme based on the donors needs. You should at the first time find the strategy to mobilise the country population and the local development organisation to mobile their own funds for the policy. It's feasible, just to trust on the capacities of the farmers, the private sector and others. You should maintain the communication with all the stackeholders and to define the strategies to mobilise local funding. The organisations like FAO and other Intrenational organisations with some experiences can support to develop the strategy of local funds mobilisation. After assessing this possibility, you will now define the strategy to raise funds externally by showing what the commitment for local funds mobilisation. 

      Role of Stakeholders: The implementation process of the FSNP requires an inclusive and participatory approach of various governmental and non-governmental actors. Which institution should be responsible for the overall deliveries of the FSNP? How can the Government engage the private sector and civil society in order to achieve the complex objectives of the FSNP? Who are other stakeholders to be engaged in the implementation process?

      The first people to implement and mobilise local funds are the producers/farmers and theirs organisations. May be they are in the civil Society but it's important to give them a strong importance in the process. The participatory approach is good and I think for the case it's better to push in deep with Programmatic Approach to engage all stackeholders around the FSNP, and define together the role and responsabilities of each others in the process. You will go from the problem statement together to the strategy of implementation and fund raising together. Your collaboration will be focus on acheiving the FSN policy and programme. 

      That is all for now but I could provide inputs for the two others questions later.

      Georges

      Джордж Базонго, Tree Aid, Буркина-Фасо

      Позвольте поздравить Вас с утверждением Программы Продовольственной Безопасности и Питания в Вашей стране. По большей части для устранения проблем обеспечения Продовольственной безопасности и питания в африканских странах, мы работаем на основе программы, а не на основе устойчивой политики. Мои рассуждения по поставленным вопросам представлены ниже:

      Политика: Программа продовольственной безопасности и питания в Кыргызстане была рассчитана на трехлетний период. Какую продолжительность следует планировать на будущее, учитывая сложность вопросов, связанных с обеспечением продовольственной безопасности и питания? Что может содействовать усилению воздействия программы: установление краткосрочных целей; проведение оценок, анализа и / или внесение корректив на ежегодной основе? 

      По моему опыту, политика должна быть долгосрочной, то есть на период более 10 лет исходя из данных по продовольственному снабжению и питанию по стране, а не исходя из взглядов политиков. Поэтому эта политика будет относиться ко всему Правительству, которое будет только разрабатывать свою программу исходя из этой политики. Данная работа по вопросам продовольственной безопасности и питания требует определенного времени, а ее влияние может быть заметно только после пяти и более лет реализации, поэтому в случае с краткосрочной или среднесрочной политикой невозможно достичь каких-либо результатов или влияния к концу ее реализации. Для того, чтобы внедрить Политику необходимо разработать Глобальную Программу по продовольственной безопасности и питанию на пятилетний период, которая будет более функциональной, с четкой стратегией финансирования, реализации, слияния и присоединения, обучения и политического воздействия. Вы сможете просматривать достижения программы на ежегодной основе, включая все заинтересованные стороны и фермерские организации. Однако необходимо следить за тем, чтобы Ваши Политика и Программа соответствовали не только необходимости получения донорской помощи и их видению, но и были основаны на реальном видении страны и донора относительно того, каким областям они хотят оказать поддержку и финансирование.

      Финансирование: Нехватка или отсутствие финансовых средств является одним из основных препятствий. Не могли бы вы посоветовать новые источники финансирования, которые смогут помочь покрыть финансовые пробелы на текущих и будущих этапах реализации программы ППБП? Каковы возможности для выделения дополнительных средств на программу ППБП из государственных бюджетов? Какие методы сбора средств следует использовать, чтобы привлечь вклад со стороны частного сектора, научных кругов и организаций гражданского общества?

      Нехватка финансирования развивающихся стран в том, что программы разрабатываются исходя из потребностей доноров. Необходимо, наконец, разработать стратегию мобилизации населения и местных организаций развития для привлечения финансирования в реализацию политики. Необходимо только верить в возможности фермеров, частного сектора и других. Необходимо также поддерживать связь со всеми заинтересованными сторонами и определить стратегию для мобилизации финансирования на местном уровне. Организации как ФАО и другие международные организации, имеющие определенный опыт, могут оказать содействие в разработке стратегии мобилизации финансирования на местном уровне. После того, как будет полностью оценен такой вариант мобилизации финансирования, можно будет приступить к определению стратегии привлечения финансовых средств извне, на основе достижений в мобилизации финансирования на местном уровне.

      Роль заинтересованных сторон: Процесс реализации ППБП требует всестороннего и широкого участия различных правительственных и неправительственных структур. Какое учреждение должно нести ответственность за общую результативность ППБП? Каким образом правительство может вовлечь частный сектор и гражданское общество в процесс достижения комплексных целей ППБП? Какие еще заинтересованные стороны должны быть задействованы в процессе реализации программы?

      Первые, кто будет реализовывать, и проводить работу по мобилизации финансирования на местном уровне станут производители / фермеры и их организации. Быть может они и являются частью общества, однако они должны чувствовать свою значимость в этом процессе. По моему мнению, здесь подойдет подход, подразумевающий совместное участие, а также программный подход для вовлечения всех заинтересованных сторон ППБП, для совместного определения роли и обязанности каждого в данном процессе. Важно начать с постановки задачи и далее двигаться совместно к самой стратегии реализации и сбору финансовых средств. Ваше взаимодействие должно быть направлено на достижение целей политики и программы по обеспечению продовольственной безопасности и питания.

      На данный момент это все, что я хотел предложить, что касается двух других вопросов, то я могу представить свои предложения по ним немного позже.

      Джордж

    • English translation below

      Merci pour ce thème très interessant et qui cristalisent les passions et mobilisent beaucoup d'acteurs à travers le monde. Pour apporter ma contribution, je vais me focaliser sur les éléments de questions posés:
      1. Cette question pour ma part fait appel a la solidarité et a l'humanisme des pays qui ont atteints un niveau élevé de production d'aliments variés comme l'Europe et les pays Américains. En effet il faut que les excédents alimentaires ne soient plus détruits pour maintenir les prix ou favoriser la hausse des prix sur le marché, c'est ce que nous avons vu pour le lait en France, pour les viandes de boeuf aux USA, bien d'autres exemples. Bien que le marché guide les activités du monde, il faut priviligier le bien être de son semblable. Ca semble imposssible mais sans cela, la pauvreté et la maladie ne seront jamais vaincu.
      2. Me basant sur mes expériences, l'accent doit être mis sur a) la diversification alimentaires en produisant beaucoup de produits de qualité nutritionnelle comme les légumineuses, les produits maraichers, les viandes et les poissons. Ces aliments sont sources de valeurs nutritives pour les ménages. Aussi il faut investir dans: b) le transports et la distribution des produits en AFrique et à l'intérieur des Etats comme mon pays le Burkina Faso, de façon absolu, il y a une bonne production à travers le pays mais certaines provinces se trouvent démunies et ont un accès limité aux produits de bonne qulité même avec l'argent en main. c) Un autre point important est que les acteurs de développement, notamment les projets et les ONGs doivent semsibiliser et former sur la préparation des mets de qualité et la consommation primordiale des produits nutritifs come les viandes et les produits marraichers au lieu de 'nencouragger que la vente sur les marchés urbains, ce qui ménacent la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux pauvres. d) travailler à valoriser la produits forestiers non ligneux tant pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle mais aussi cela servira à crer des revenus et à protéger les ressources forestières. Cet aspects alimentaires n'est pas beaucoup pris en compte ni appuyés dans les projest de sécurité alimentaire et nutritionnelle. e) Enfin, il faut vulgariser les semences améliorées et certifiées jusque dans les hammeaux les plus reculé et surtout faciliter les processus de certification pour rendre accessible ces semences, crer des boutiques communales d'intrants agricoles et de luttes phytosanitaires. Pour financer ces activités, il d'abord que les budgets des Etats finances ces actions comme une source de souvereineté nationale et il faut diminuer les budget des armées pour cette "guerre" contre la faim et la malnutrition. Ensuite interviendra la solidarité international notamment faire contribuer les grosses indutries qui vivent des matières premières agricole africaines.
      3. Pour accélerer le processus, il faut d'abord une volonté politique d'investir dans le secteur suivi d'une décision d'accoder une part significative des budgets dans la sécurité laimentaire et nutritionnelle, ensuite il faut travailler à disposer de personnes compétentes et connaissants bien le sujet pour travailler dans les services d'accompagnement compétents. Et ces deux points sont du ressort des pouvoirs public car il faut éveiller les consciences sur les valeurs des productions nationales et la capacités à produits locals et non s'attendre toujours à des suplléments alimentaires pour encore créer des dépenses externes et non durables. Le privé quant à lui doit reinvestir ue partie de ses bénéfices pour le développement de l'agriculture locale et apporter du soutien aux politiques locales. 
      4. Le CSA et l'UNSCN peuvent travailler à mobiliser les Etats sur la part de leur budget à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au lieu de les mettres dans des actions urgentes. Ces deux structures peuvent traviller à renforcer les capacités des acteurs sur le sujet et appuyer la mobilisation du secteur privé pour participer à la mise en oeuvre des activités car une population saine est un client consommateur permanent.

      Thank you for this very interesting topic which brings coherence to strongly held views and mobilizes many actors around the world. To make my contribution, I am going to focus on the essentials of the questions raised:

      1. This question, in my view appeals to the solidarity and humanity of countries which have achieved a high level of varied food production, such as Europe and the American countries. Indeed, food surpluses should no longer be destroyed in order to maintain prices or favor a rise in market prices, such as we have seen in the case of milk in France and beef in the USA and in many other examples. Although markets steer the way the world works, the wellbeing of our fellow men should take precedence. This may seem impossible, but without it, poverty and disease will never be conquered.
      2. Based on my experience, the emphasis should be put on: a) food diversification, producing many highly nutritional products, like pulses, vegetable products, meat and fish. These foods are valuable sources of nutrition for households. It is also necessary to invest in: b) transport and distribution of products in Africa and throughout the interior of countries like mine, Burkina Faso, in a thorough going way, there is a good overall production across the country, but certain provinces are deprived and have limited access to good quality products, even if they have the cash ready to hand; c)  Another important point is that the actors for development, in particular projects and NGOs, must promote awareness and give training in the preparation of quality dishes and the essential consumption of nutritive products like meat and vegetable products instead of only encouraging their sale to the urban markets, which threatens food security and nutrition in the poor rural households; d) work to create value for non-ligneous products from the forest not only for food security and nutrition, but also because this will help create income and protect the forest resources. These aspects of food provision are not much taken into account or supported in the food security and nutrition projects; e) Finally, it is necessary to disseminate improved and certified seeds even to the most remote villages and especially facilitate the certification processes to make these seeds accessible, create communal shops for agricultural inputs and pest control products. To fund these activities, the State budgets should finance these actions as a form of national sovereignty, if necessary by reducing the budget for defense and using it for this "war" against hunger and malnutrition. Next, international solidarity will intervene, in particular, to get the big industries, which use African agricultural raw material, to contribute.
      3. To accelerate this process, there must first be the political will to invest in the sector followed by a decision to grant a significant part of the budgets to food security and nutrition, followed by working to have people who are competent and knowledgeable in the subject to provide the appropriate accompanying services. And these two points are within the jurisdiction of public power because it is important to raise awareness of the value of national products and local production capacity  instead of  always waiting for food aid in order to create still more external and non-sustainable expenditure.  The private sector, for its part, must reinvest some of its profits in developing local agriculture and provide support for local policies. 
      4. CFS and UNSCN can work to mobilize the States regarding the share of their budget for food security and nutrition instead of treating them as emergencies. These two entities could work to reinforce actors’ capabilities on the subject and support the mobilization of the private sector to participate in the implementation of activities because a healthy population is a permanent consumer client.

       

    • Bonjour aux modérateurs de cette consultation en ligne et dont les problématique de consomption, de valorisation et de production sont posée.

      1) Concernant la faible valorisation et consomption des légumineuses, l'un des problèmes actuels que j'ai rencontré sur le terrain en milieu tout comme en milieu rural, c'est qu'il y a une vrai stigmatisation de ceux et celles qui se nourrissent de légumineuses comme le poids de terre  ou le haricots ou niébé par exemple. Ces aliment qui jadis avait nourris des familles entières et permis de traverser de longues périodes de famines se retrouvent aujourd'hui perçu comme un aliment de pauvre et de basse classe par ceux là même qui s'en sont servis pour vivre au village, aller a l'école et se retrouver en ville. Cette stigmatisation découle de l'absence de valorisation de ces légumineuses stigmatisées dans les recettes exposées pendant les foires alimentaires et il n'y a pas recettes attrayantes capitalisées et vulgarisées. Cette stigmatisation diminue la demande et donc la production. Cette dernière n'est faite que par les femmes pour supplier a l'insécurité alimentaire. Nous avons appuyé une ONG locale au Togo a élaborer un repertoire de mets locaux améliorés à l'aide de soja, ainsi sept mets ont été repertoriés et vulgarisé dans les centres de santé au Nord Togo (Oti et Tonte) t en deux ans, la demande a augmenté. Pour inverser la tendance pour le cas du Burkina Faso et aussi dans des pays comme le Ghana, le Togo, le Mali et le Niger que je connais bien, a) il faut une réelle communication pour retablir l'image des légumineuses comme n'étant réservées aux pauvres mais des aliments à valeurs nutritives démontrées et bonne pour la santé - mettre en avant les effets bénéficques sur l'état de santé actuel des populations serait un avantage de vulgarisation et b) il faut établir un repertoire des mets à bases de légumineuses sous le leadership des ministères en charge de l'agriculture et de la santé avec l'appui des ONG travaillant dans la nutrition et vulgariser ce repertoire à travers les structures de santé, les ONG et collectivités locales et pour les repas de cérémonies officielleset enfin c) retablir l'image et la perception de la population par une communication appropriée et au Burkina, les foires comme la journée du paysans, les foires régionales agrosylvopastorales,

       

      2) L'effet premier constaté est que les légumineuses sont des aliments qui viennent au sécours des ménages pendant les périodes de soudures au moment où les céréales se font rares et les aliments coutent chers sur le marché. Sans avoir fait une étude de l'état nutritionnel, on peut tout de même dire que disposer et diversifier l'alimentation améliore le statut nutritionnel des populations. Et c'est cet état de fait qui est reconnu aux légumineuses comme le poid de terre ou voandzou. Le suivi de la consommation de soja au Nord Togo en collaboration avec les agents de santé à montré un bon taux d'émoglobine des enfants et les rendent vigoureux face aux maladies.

       

      3) Les principales difficultés que nous avons rencontrées et les solutions approtées sont:

      - la faiblesse des rendements et des production du le plus souvent à des variétés non adaptées. La solution que nous avons apportée est la production e la vulgarisation de semeneces d evariétés améliorés de niébé et de soja par exemple en collaboration avec la recherche (INERA au Burkina et ICAT au Togo) a la formation de producteurs semenciers et les différents accompagnements avec les semences de base, le suivi technique et la certification. A la suite de ce système formel, le système informel permet une vulgarisation à grande échelle des semences améliorées. Ces variétés améliorées ont permis d'ccroitre les redements de niébé de 26% et celui de soja de 38% en un an.

      - l'accès a la terre et l'insécurisation fonciere  notamment pour les femmes et limites leurs capacités productives. La solution apportée a été d'impliquer les hommes comme bénéficiaries et pendant les rencontres d'évaluation des résultats annuels du projet. AInsi les hommes ont réalisé que si leur femmes avainet plus de terres, elles allaient produire plus et multiplier leur revenu et la consommation à la maison - au Togo comme au Bénin, le soja est une partie intégrante des ingrédiants de la sauce pour toutes les femmes- et cela relève de la dignité même du ménage. Aisni donc, les femmes qui ne pouvait louer que 0,25 ha ont pu accéder de 0,5 a 2 ha rien que pour la culture du soja.

      - Il n'y a pas un meilleur accès au marché pour les producteurs/productrices et donc ils sont à la merci des commeçants après les récoltes afin de pater a prix trss faibles. La solution que nous avons apportée est l'organisation des coopératives, la formation, l'appui en équipements de transformation pour encourager la consommation locale et générer des revenus et stockés pour vendre plus chers plus tard.

      Enfin, il n'y a pas des actions et des moyens conséquents dégagés par les états pour soutenir ces filières. Dans une certaine mesure le niébé mais pas a une échelle importante comme pour les appuis au riz et au mais.

       

    • Good point to discuss and learn.

      The first is that when the Ministry f Agriculture publish the annual food security, the focus is only on creal with some point on tubers while in the country, there some vegetale and animals productions as well as forest products.

      For me it means that all the curricula of agriculture eductaion focus more in cereals and tubers production. The impacts of this curricula in the field is so clear. In Burkina Faso and Togo where we operate also, it's common to see the AGricuture Extension Agents and the Ingenieur with limited knowledge on agriculture deversification and nutrition. So the agriculture colleges or institutions should review theirs curricula by including nutrition understanding in the common language, the crop diversification and the combination of differents food to improve nutrition status, the strategy to promote nutrition sensitive agriculture in the field and according the agro ecological ou climatic zone. This curruluca should clearly show the link between agriculture (crop, animal, forest, fish productions) and nutrition improvement.

      For me the purpose is to change the mindset or the social considerations of the communities around agriculture and nutrition and to show the close interdependance of nutrition to agriculture. To do that, the development workers need to have a basic knowledge and skills on the links between agriculture and nutrition and also the local behaviours on some food consumption like meats, eggs, forest products, etc..

      In the projects we implemented in Burkina Faso, Ghana and Togo, the projects managers realised that the Agricultural Extension Agents are very weak on nutrition promotion while they lead the farmers training on agriculture in a projects with food security and nutrion. We due to link with Health Services to support with nutrition aspects but they are also weak in Agriculture so they don't know how to encourage farmers to produce diversified agriculture production and the aim to improve their nutrition. So we found that it's better to train the Technician on nutrion sensitive agriculture and now we have some good achievements in the field.

      This exampek is to show if these agents have had the knowledge from colleges, it would improve their work in the field.

      Many thanks

      Georges

    • >> French version <<

      Avant toute intervention, il est nécessaire de vous féliciter pour l'ouverture de cette discussion en ligne. En tant qu'acteur de développement agricole et rural dans une ONG Internationale et avec une certaine expérience en Afrique de l'Ouest, je pense que l'une des vrais limites et la problèmatique du développement agricole et la lutte contre la faim réside dans les politiques agricoles en elles mêmes. Aux réponses à vos questions, je dirai:

      1. Quelle gouvernance régionale effective et efficiente pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition en Afrique de l’Ouest?

      En matière de gouvernance régionale, il y a par moment une disparité entre les politiques agricoles de la CEDEAO, du CILSS, de la CENSAD et du NEPAD et celles des politiques nationales. Il faut une nécessaire et vitale convergences de ces politiques qui sont des références pour les acteurs étatiques et non étatiques que nous sommes.

      En même temps, il y a l'Accord de Partenariat Economique entre l'UE et la CEDEAO dont on a l'impression qu'il est beaucoup plus orienté vers les intérêts de l'UE que des Etats de la CEDEAO. Malgré les contributions des OSC et des Organisations paysannes comme le ROPPA, une telle ouverture de notre marché agricole sans un minimum protection des agriculteurs familiaux ne peut qu'être un désastre quand on sait que les Européens sont enclins à détruire des stocks alimentaires pour maintenir les prix de leurs producteurs.

      Donc il faut une réelle et franche collaboration et convergence entre ces politiques et un observatoire de l'impact de toutes ces politiques agricoles sur l'agriculture dans la zone CEDEAO et d'en apporter les solutions palliatives.

      Cette gouvernance Régionale et surtout au niveau nationale devrait être basée sur les réalités des pays et de la Région et non se focalisé sur les financements des différents donateurs. Les politiques doivent être souveraines et guider les programmes de développement agricoles et de lutte contre la faim. Et ce sont ces programmes s'inspirant des politiques qui devraient pouvoir s'aligner sur les missions de donateurs mais malheureusement il est commun d'entendre des décideurs dire "qu'ils sont obligés d'aligner les politiques agricoles sur les exigences des bailleurs de fonds". Dans ce cas le rôle d'anticipation et de définition des visions propre à la Région telle "Zéro faim dans la zone CEDEAO" propre à nos Etats porteront les germes de leur limites car les exigences des bailleurs sont dynamiques et les politiques agricoles ne doivent pas changer du jour au lendemain sans évaluation préalable.

      2. Quel rôle et quelle place pour les OSC/acteurs non étatiques (niveau de représentation et participation aux décisions) dans le dispositif institutionnel de mise en œuvre de l’ECOWAP et des politiques agricoles et de SAN en général tant au niveau national que régional?

      Les OCS et notamment les organisations paysannes doivent jouer un rôle centrale dans le dispositif institutionnels car très souvent les Etats sont limités par des exigences qui influencent négativement leurs actions mais les OSC peuvent dans ce cadre de figure être le rempart et avoir la liberté de parole et d'action basée sur les réalités locales et régionale.

      Il ne faut commettre l'erreur d'implication passive et de consultation seulement mais plutôt un rôle de participation active et leur donner les moyens nécessaires pour leurs actions notamment des organisations faitières Régionales et Nationales. Malgré des efforts qui sont faits il ressort très souvent que pour contenter des donateurs on travaille à éviter les OSC de s'exprimer en connaissance de cause (lecture et consultation des documents en avance avant toute rencontre de concertation) et à les impliquer de façon furtive et avoir leur nom sur la liste de présence des comptes rendus d'atelier/conférence e réunions. Ce jeu de cache - cache doit faire place à une franche et ouverte collaboration entre les OSC/Acteurs non étatiques et les acteurs étatiques et Régionaux.

      3. Quelle plateforme multi-acteurs et multi-secteurs pour faciliter le dialogue et les négociations sur les politiques, programmes et investissements, la redevabilité, etc. ?

      Le problème est que très souvent les plateformes multi acteurs mais pas multi secteurs. Je me suis souvent retrouver dans des cadres nationaux de concertation et de négociation sur le développement agricole avec beaucoup d'acteurs très limité dans la connaissance des sujets en débats et cela est aussi une des grosses limites des OSC/Acteurs non étatiques. Pour ce faire il faut corriger la représentation et la représentativité aux différents dialogues et consultation par des personnes bien informées et avec les compétences techniques et professionnelles pour apporter un contribution efficace et non se borner à des réactions qui ne font pas avancer les dossiers. En tant qu'acteur de la société civile, j'insiste que cela est un impératif à prendre en compte.

      Les plates formes et autres cadre de concertations doivent accorder des places aux ONG/Associations de développement, aux Organisations paysannes, au secteur privé, aux syndicats de travailleurs dans une diversité sectorielle selon les réalités nationales et sous régionale.

      Merci

      >> English translation <<

      Before any intervention, I would like to congratulate you for opening this online discussion. Being an actor in rural and agricultural development in an international NGO and with some experience in West Africa, I believe that some of the real limits and problems for agricultural development and the fight against hunger stem from the agricultural policies themselves. In answer to your question, I will say:

      1. What will be an effective and efficient regional governance for Food Security and Nutrition in West Africa?

      In terms of regional governance, there is at the moment a disparity between the agricultural policies of ECOWAS, CILSS, CENSAD and NEPAD and certain national policies. It is necessary if not vital that the policies which are a reference for state and non-estate actors such as we are should be harmonized.

      At the same time, there is an Economic Partnership Agreement between the EU and ECOWAS which gives the impression that it is more orientated towards the interest of the EEC than to the ECOWAS states.  In spite of the contributions of civil society and farmers organizations like ROPPA, the opening up of our agricultural market without a minimum protection for family farmers cannot but be a disaster when we know that the Europeans are inclined to destroy food stocks in order to maintain the prices of their producers.

      Therefore, a real and frank collaboration and convergence is required for these policies together with observation of the impact of all these agricultural policies over agriculture in the ECOWAS area in order to provide palliative solutions.

      Regional governance, especially at the national level, should be based on the real situations of the countries and the Region and not focused on the funding of the different donors. The policies must be sovereign and guide the programs for agricultural development and the fight againt hunger. And it is these programs, derived from the policies, which should be aligned on the donor missions, but unfortunately, it is common to learn that the decision makers say "that they are forced to align the agricultural policies with the demands of the donors of funds." In this case, the roles of creation and definition of visions belonging to the Region, such as Zero Hunger in the ECOWAS area, adopted by our states, bear within them the seeds of their own limitations because the demands of their funders are changeable whereas agricultural policies should not change from one day to the next without a prior assessment.

      2. What role and which place will have the non-state actors /civil society organizations (level or representation and participation in the decisions) in the institutional system of implementation of the ECOWAP and the agricultural policies and the NFS [National Food Security] in general both at national and regional level?

      The civil society organizations and in particular farmers organizations must play a central role in the institutional apparatus, because very often the States are limited by obligations that have a negative influence on their freedom of action, but the civil society organizations can, figuratively speaking mount the ramparts and have freedom of speech and action based on regional and local realities.

      One should not commit the error of solely passive involvement and consultation but rather have an actively involved role, giving them the means required for their actions, especially the Regional and National operational organizations.

      Despite the efforts made, very often it emerges that to keep the donors happy we work to prevent the civil society organizations from expressing themselves based on prior knowledge of the case in point (prior reading and consultation of documents before any joint meeting) and to involve them in a furtive fashion and to have their names on the attendees lists   for reports given on conferences, workshops and meetings. This game of hide and seek should give way to frank and open collaboration between civil society organizations/non state actors and state and Regional actors

      3. Which multi-actors and multi-sector platform should be used to facilitate dialogue and negotiations on policies, programs and investments, accountability, etc.?

      The problem is that very often the platforms are multi-actors but not multi-sector. I have very often found myself in national organizations for meeting and negotiation on agricultural development where many of those involved had very limited knowledge of the topics of debate and that is also one of the main limits of civil society organizations and non-estate actors. To do this, we must correct the representation and required qualifications at different dialogues and consultations to include people well informed and with the technical and professional competences to make an efficient contribution and not be restricted to reactions that do not move things forward. As an actor for civil society, I insist that this absolutely must be taken into account.

      The platforms and other frameworks of meetings must award places to NGOs, /development associations, farmers’ organizations, private sector and workers unions with a diversity of sectors according to national and sub-regional realities.

      Thank you.

    • The climate change is the main challenge for the Government and Population to mitigate in the coming year. Self Help Africa as an International NGO recognize that the most affected by the climate change are the women and children in the rural area in Africa. Also, the Government's data show that the women are more impacted by the poverty in the rural Africa. So considerating the question as an organisation:

      1) The means issues for the policy makers are to undertstand what technologies and actions could address clearly the climate change issues. So they need to promote proven practices rathers than moving on theoricals actions which will not meet the beneficiaries demand. So they need to consider research and demonstrate before to scale up. It's a approach of Self Help Africa, to learn and understand better before to expand in a specific area and population.

      2) The key institutionnal and governance challenge for the policy makers is to consider the women and the children as the key and strategiques beneficiraires of the programmes and actions to address climate extremes (drought and flood). Investing in women will help the families to keep the harvest at home, to control the sales of the grains and others products and diversify the food consumption within the household. Investing in women means involving men to have their support in the project and to take the household as of the beneficiary. In this case, women will easily aaccess to land and inputs for crop production. For example, Self Help Africa have implemented a soya value chain project in Savanah Region in Togo since 2011, the women are around 80% of the benficiaries and the activities include gender mainstraining with women and men in the same cooperatives and after 3 years, women increased their access to  land from 0.125 ha to 0.25 ha (100% of increase) with the support of their husband and their soya production contributed to increase to 28.41% of the household income and  the consumption of the soya dishes in the households and through the Local Heath Center agaisnt the under five children undernutrition increase by 85%. The soya have been produced with drought tolerant seeds.

      3) As best practice sfrom our experiance are to promote affordable drip irrigation for crop production. A action research conducted from 2012 to 2015 showed than drip irrigation could reduce the water consumption by at least 30%, reduce the labour by 74% comparing with using water can and increase the yield of tomato by 48%, cabbage by 253% and maize by 118%. The drip irrigation have been promoted with compost use and a plantation of 1100 utilitarian local trees around the gardens.

    • Merci de mettre en ligne un sujet aussi capital et d'intérêt global. Pour moi la mobilisation de l'eau agricole pour la production irriguée est primordial à toute action d'augmentation et de diversification de la production agricole, source première de revenu des Etats et des ménages. L'eau étant le principal intrant de la production agricole, il est aussi par conséquent le principal facteur limitant en cas de pénurie ou d'indisponibilité. Alors, les Etats et les structures comme l'Uemoa, le CILSS et la CEDEAO doivent mobiliser les moyens pour cartographier le potentiel en eau de surface et souterraine de l'Afrique de l'Ouest et en dégager les interdépendances afin de favoriser des synergies d'action et éviter les conflits autour de la ressource eau. Au niveau des Etats, le principe de l'Intercommunalité doit prévaloir dans la mobilisation des moyens pour mener à bien des projets d'irrigation de grande envergure et qui visent des objectifs grands au lieu de les limiter le plus souvent à des chasses gardées autour d'un potentiel hydrique avec les ouvrages fragiles et qui ne sont pas durables.

      Investir dans l'irrigation à partir de l'eau souterraine requiert une implication directe des Communautés à travers la concertation, la négiotation et la recherche d'un consensus autour d'un potentiel commun car les nappes vont au délà d'une seule communauté mais couvrent plusieurs communautés qui ont souvent des cultures différentes liées à l'Eau. La politique ne doit surtout pas être l'élément de décision des autorités amis plutôt un besoin vital des communautés dont la réponse suit un plan d'aménagement et d'investissement de l'Etat.

      Self Help Africa a conduit une expérience dans le cadre d'un projet d'irrigation goutte à goutte par la mobilisation et l'utilisation de l'eau de puits maraichers au Burkina Faso. La viablité de ces puits sont le plus souvent dépendant des pluies et souvent tarrissent au cours du 3ème cycle de production entre mars et mai. Il se pose alors la question de savoir l'impact de l'utilisation de l'eau souterraine pour l'irrigation agricole sur les nappes phréatiques? Contribue t-elle à les approfondir ou non? Et quel avenir de l'eau souterraine si le système actuel d'exploitation des eaux souterraines qui est la plus répandue dans nos pays (avec parfois des approfondissements interminables de puits) se pousrsuit?

      Nous nous posons cette question sans toutefois avoir de réponse car une étude technique est nécessaire et des moyens importants à mobiliser. Ce qui fait qu'à Self Help Africa, nous pensons que les Etats de l'Afrique de l'Ouest doivent mener des études dans ce sens afin de disposer de résponses adéquates pour mieux orienter les acteurs de développement

    • >> ENGLISH VERSION BELOW <<

      Le Burkina Faso, pays pauvre et enclavé d'Afrique de l'Ouest a adopté en 2012 une politique nationale de protection sociale dont les objectifs visent justement a anticiper et à prendre en charge entre autres les problèmes de santé, de nutrition et de sécurité alimentaire des populations. Le système de filets sociaux est accompagné par la Banque mondiale, des ONG et le système des Nations Unies à travers le PAM, l'Unicef et l'OMS. Bien que la protection sociale sociale soit capitale pour un pays comme le mien, il est aussi important de mettre l'accent sur l'identification des bénéficiaires réels pour éviter que les appuis soient détournés à d'autres fins notamment lucratifs. Il y va aussi de la responsabilité des bénéficiaires qui souvent sont utilisés par des acteurs qui ne cherchent qu'à faire de l'argent sur la pauvreté des autres.

      Somme toute, la protection sociale peut être un moyen efficace d'amélioration de la nutrition des ménages pauvres mais l'identification de ces derniers doit être mieux encadrée et les impacts réels doivent être bien mesurés et appréciés en termes de durabilité. Dans ce sens, les Gouvernements doivent definir les cadres de mise en oeuvre de la politique de potection sociale, la société civile, dont les ONG et les Organisations de bénéficiaires, devront être impliqués dans les mécanismes d'identification de mise en oeuvre et d'évaluation des actions afin d'en tirer toutes les leçons et les expériences pour améliorer les actions futures.

      Burkina Faso, a landlocked poor country in West Africa, adopted in 2012 a national policy for social protection which goals are to anticipate and support issues related to populations’ health, nutrition and food security.

      The safety nets system is supported by the World Bank, NGOs and the UN system through WFP, UNICEF and WHO. Although social welfare is vital in a country like mine, it is also important to focus on the identification of beneficiaries in order to prevent support being diverted for other purposes including lucrative. The beneficiaries are also responsible and are often used by players who only want to make money on others’ poverty.

      Overall, social protection can be an effective way of improving the nutrition of poor households, but the targeting of these must be better regulated and actual impacts should be well measured and assessed in terms of sustainability. In this sense, the Government should define the framework for the implementation of social protection policy, together with CSOs, including NGOs and organizations of beneficiaries, that should be involved in the targeting, implementation and evaluation mechanisms in order to draw all the lessons and experiences to improve future actions.

       

    • Toutes les contributions aussi interessantes les unes que les autres montrent la pertinence de l'emergence de sociétés coopératives agricoles fivables et capables de répondre aux attentes en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle de nos Etats africains. Self help Africa forte de son expériance en Afrique (de l'Est, du Centre et de l'Ouest) d'environ 30 ans a développé une approche de renforcement des capacités des coopératives à travers ses partenaires d'exécution axée principalement sur:

      - La spécialisation des coopératives autour d'un maillon d'un filière agricole car la clarification des uns et des autres sur leur domaine d'actions prioritaires permet d'éviter d'avoir des coopératives consciente de leur rôle dans la filière indiquée et son interrealtion avec les autres maillons de la filières (approvisionnement en intrants, production, transformation, commercialisation/exportations).

      - L'amélioration de la gouvernance au sein de ses cooperatives est un gage de leur crédibilité visi à vis des acteurs et aussi des potentiels adhérants car cela favorise et consolide la confiance mutuelle. Pour se faire, l'accent est mis sur les capacités en matière de management administrative et financière et aussi de services offerts aux membres;

      - L'amélioration des compétences techniques et professionnelles des coopératives selon leur domaine d'action afin qu'elles mieux participer aux fonctionnement de la filière tout générant de srevenus pour leurs ménages respectifs. Afin de transferer durablement ces compétences l'approche des "Leads farmers" est développée afin de doter ces cooperatives de personnes compétentes à même de fiare le transfert de compétences aux autres memebres de la coopérative, d'appuyer pour le suivi des actions et l'élaboration de compte d'exploitation ou de plan d'affaires adaptés à leurs réalités;

      - La mise en relation de ces coopératives avec d'autres acteurs de la filière dans laquelle elles évoluent ou avec de potentiel partenaires financiers tels les instituts de micro finance pour le financement de leurs activités et susciter l'envis de s'informer afin d'être informer sur les opportunités qui se présentent, les lois, politiques et stratégies qui pourraient les intéresser ou influencer leurs actions afin de pouvoir saisir les opportunités qui se présentent et ausii s'impliquer dans le plaidoyer.

      * Cette approche est souvent influencer par les défis de la disponibilité de structure de communication de proximité, le niveau d'alphabétisation/scolarisation des acteurs, et le financement du secteur agricole par les banques en Afrique. Quelles sont les situations dans les autres pays concernant ces défis???

      Georges BAZONGO

      Self Help AFrica

      Burkina Faso

    • Le développement agricole pour une sécurité alimentaire effective en Afrique passe nécessairement par l’émergence/dynamisation des coopératives/groupements agricoles ayant des capacités avérées pour s'insérer dans les filières agricoles et prendre leur place dans la chaine des valeurs. mais il faut reconnaître que cela passe par une législation favorable dans nos Etats et une liberté d'organisation effective. Pour ce faire, les acteurs doivent de démarquer de la mise en place de coopératives "acquises" et qui ne vivent que le temps d’existence d'un projet, programme Etatique ou ONG. Cela a été malheureusement le cas en Afrique subsaharienne depuis les indépendances.

      Pour remédier afin à cela,

      - Il faudra au préalable une bonne campagne d'information sur la législation et aussi la différence entre les coopératives actuelles et celles qui ont existé dans le passé avec leurs corolaires de mauvaises expériences (pas de spécialisation et mauvaise gestion financière et administrative) sur lesquelles on se base pour avancer/corriger.

      - les coopératives doivent être mise en place par les structures compétentes de l'Etat avec un processus participatif et démocratique même s'il faut l'accompagnement des autres acteurs tels les ONG et projets de développement pour éviter toute filiation compromettante.

      - Enfin, il faut que les acteurs acceptent d'investir pour le renforcement des capacités techniques et organisationnelles de ces coopératives afin de leur donner des compétences pour offrir des services à leurs membres et s’enserrer convenablement dans les filières agricoles.

      Georges BAZONGO

      Agronome-Environnementaliste

      Chargé des programmes

      Self help AFrica - Afrique de l'ouest - Ouagadougou - Burkina Faso