Mécanisme pour la restauration des forêts et des paysages

Fournir des directives et diffuser des connaissances pour une restauration efficace des écosystèmes: Réalisations principales et perspectives du Groupe de travail sur les meilleures pratiques

Year published: 03/12/2021

Après le lancement officiel de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (Décennie des Nations Unies) le 5 juin 2021, au cours duquel de nombreux partenaires ont présenté les efforts qu’ils déploient actuellement pour atteindre des objectifs mondiaux de restauration, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Gouvernement français ont organisé le Congrès mondial de la nature de l’UICN du 3 au 11 septembre 2021, à Marseille.

Lors de ce Congrès, le Groupe de travail sur les meilleures pratiques, une coalition de 63 organisations internationales menée par la FAO pour contribuer activement à la mise en œuvre de la Décennie des Nations Unies, a organisé conjointement un événement parallèle hybride avec le Groupe de travail scientifique de la Décennie des Nations Unies, dirigé par l’UICN. Étant donné que le groupe de travail sur les meilleures pratiques centre ses efforts sur la diffusion des connaissances et le renforcement des capacités pour la restauration, l’événement parallèle a été l’occasion de lancer la publication «Principes pour la restauration des écosystèmes visant à guider la Décennie des Nations Unies 2021-2030».

Les dix principes présentés dans la publication ont été élaborés en partenariat avec la Commission de la gestion des écosystèmes de l’UICN (UICN CEM) et la Society for Ecological Restoration (SER) (en collaboration avec d’autres organisations internationales)[1]. Ils sont le résultat d’un processus de consultation hautement participatif, réalisé en plusieurs étapes et visant à répondre à la question suivante: «Qu’est-ce qu’une bonne restauration des écosystèmes ?». Les principes visent également à orienter tous les types d’activités de restauration dans tous les secteurs, biomes et régions.

Pour garantir l’adoption des principes à grande échelle, le PNUE a publié un article sur le web, le SER a publié un communiqué de presse et le Forum mondial sur les paysages a rédigé un article après avoir couvert le lancement. L’ensemble des principes a été intégré dans le cours d’apprentissage en ligne sur la restauration des écosystèmes[2]. En outre, les principes seront traduits dans toutes les langues des Nations Unies et le groupe de travail sur les meilleures pratiques les utilisera comme critères pour évaluer les bonnes pratiques de restauration.

Afin de fournir une mise à jour complète à tous les membres et de montrer la voie à suivre en 2022, le Groupe de travail sur les meilleures pratiques a tenu sa sixième réunion (en ligne) le 12 octobre 2021. Outre la publication des Principes, les réalisations suivantes ont été présentées: i) la préparation du cadre pour la diffusion des bonnes pratiques de restauration, notamment le lancement et le test pilote du modèle de collecte des pratiques, ainsi que l’identification des plateformes existantes pour collecter et capitaliser les bonnes pratiques; et ii) la préparation en cours du rapport de synthèse sur les principales conclusions de l’évaluation mondiale des besoins en capacités (enquête mondiale en ligne) entreprise au début de cette année.

La voie à suivre en 2022

Comme confirmé lors de la réunion, le Groupe de travail sur les meilleures pratiques se concentrera principalement sur les activités suivantes en 2022:

  • Développement de normes de pratique pour la restauration des écosystèmes: dans la continuité du partenariat établi avec le SER et le CEM de l’UICN, ces normes fourniront des conseils pratiques pour la mise en œuvre des dix principes de la restauration des écosystèmes.
  • Élaboration d’un plan d’action en matière de connaissances et d’apprentissage: sur la base des lacunes découvertes lors de l’évaluation des besoins en capacités, ce plan d’action identifiera les supports de connaissances disponibles, les initiatives de développement des capacités qui peuvent être étendues et les initiatives qui doivent être développées.
  • Poursuivre le développement du cadre de diffusion des bonnes pratiques: ce cadre permettra d’affiner le modèle actuel pour la collecte de (nouvelles) bonnes pratiques ainsi que pour l’examen de celles-ci, la diffusion des pratiques approuvées et la capitalisation des pratiques recueillies par d’autres plateformes.

Pour plus d'informations, contactez-nous à l'adresse suivante: [email protected].

Christophe Besacier (FAO), Vera Boerger (FAO) et Andrea Romero (FAO)