Les États insulaires du Pacifique sont touchés par des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents et par des changements dans la disponibilité et la qualité des ressources naturelles dus à la dégradation, à l'épuisement et à l'impact du changement climatique.
Les ressources côtières sont particulièrement importantes en tant que source majeure de protéines animales dans la région et en tant que source de revenus pour le secteur artisanal, en particulier pour les femmes. Cependant, les ressources traditionnelles des eaux peu profondes sont menacées par la surexploitation, la dégradation de l'habitat, la pollution, les catastrophes naturelles et le changement climatique.
Ce riche patrimoine d'agrobiodiversité - y compris les connaissances indigènes et locales dont dépend sa survie - est toutefois menacé par les pressions environnementales et économiques croissantes provenant du secteur agricole. Ces pressions découlent du rythme croissant de la transition des systèmes traditionnels, biodiversifiés et intégrés vers des paradigmes de production plus industriels. Ces systèmes sont basés sur la monoculture de quelques cultures de rente sélectionnées, la surexploitation des terres agricoles existantes, le défrichement incontrôlé des forêts et les espèces exotiques envahissantes. L'abandon de l'agriculture traditionnelle et diversifiée a également entraîné une dépendance accrue à l'égard des importations de denrées alimentaires pour répondre à la demande intérieure. Cette dépendance peut atteindre 80 % dans certains pays. La pandémie actuelle de COVID-19 a montré la vulnérabilité des sociétés qui dépendent principalement de l'agriculture.
Dans plusieurs des petits pays insulaires, les populations urbaines croissantes se concentrent sur les centres insulaires où la demande alimentaire est élevée, mais les nouvelles possibilités de production agricole sont limitées et les pêcheries côtières en eau peu profonde sont épuisées. (Cadre de programmation plurinationale pour les îles du Pacifique (2018-2022).
La FAO collabore avec le Secrétariat de la Communauté du Pacifique (CPS) et le Secrétariat du Programme environnemental du Pacifique (SPREP) dans le Pacifique.
Le pays cible de l'AME 3 des ACP dans le Pacifique sont les îles Salomon, un archipel de 997 îles réparties sur 1,34 million de km2 d'océan.
ACP MEAs 3 regional level activities in the Pacific
ACP MEAs 3 gives support by promoting policy initiatives and ecosystem-based approaches to mainstream biodiversity into agriculture. The work is being achieved through strong collaboration with the Secretariat for the Pacific Community (SPC) and the Secretariat for the Pacific Environmental Programme (SPREP) in the Pacific and with funding from the European Union.
Countries
The ACP MEAs 3 focus country in the Pacific are the Solomon Islands, an archipelago of 997 islands spread over 1.34 million km2 of ocean.
ACP MEAs Actions
- Providing technical support to FAO Subregional Office for the Pacific Islands (SAP) in development of Pacific Biodiversity Action Plan for Food and Agriculture.
- Assisting the establishment and operationalization for the Regional Pesticide Registration Scheme.
- Promoting a Participatory Action Research on sustainable cocoa production.
- Creating on-farm research on soil health management practices.
- Rehabilitating in situ conservation sites and establishment of nurseries for indigenous fruit and nut tree species.
- Supporting the Ministry of Environment, Climate Change, Disaster Management and Meteorology (MECDM) in the revision of the Solomon Islands National Biodiversity Strategy and Action Plan (NBSAP).
- Supporting the development of the Pacific Regional Pesticide Registration Scheme (PRPRS). Three countries signed the MoU (Cook Islands, Kiribati, Solomon Islands).
- Promoting a regional workshop to discuss the establishment and operationalization of the PRPRS held back-to-back with a tailor-made Pesticide Registration Toolkit training.