10-12 avril 2014, Fada Ngourma, Burkina Faso- Instaurer une journée dédiée  aux paysans est une initiative originale prise voilà maintenant dix-sept ans par les plus hautes autorités du Burkina Faso.

La Journée Nationale du Paysan (JNP) est un cadre annuel de rencontre directe entre le Chef de l’Etat et le monde paysan qui constitue la cheville ouvrière de l’agriculture burkinabè: un symbole fort qui traduit une volonté forte de collaboration entre les décideurs et la population de base.

Depuis sa première édition , la Journée Nationale du Paysan, n'a cessé de s'affirmer comme cadre réel de concertation, d'échanges et de dialogue entre le Gouvernement et les représentants du monde rural, sur les progrès accomplis dans la voie du développement économique et social, mais surtout sur les efforts qui restent à faire pour atteindre les objectifs nationaux, souvent fixés avec le concours des partenaires internationaux dont  la FAO.

Après Banfora en 2013, la 17e édition de la Journée Nationale du Paysan (JNP) se tiendra cette année du 10 au 12 avril 2014 à Fada NGourma dans la région de l'Est du Burkina Faso et ouvrira avec un Forum des acteurs sur le thème "Relever le défi de la transformation agro-alimentaire pour accroître les produits nationaux sur les marchés: défis et rôle de l'Etat".

Comme à chaque édition, la FAO y participera pleinement aux côtés du Président national des chambres régionales d’agriculture et du Ministre en charge de l’agriculture. M. Bukar Tijani, Directeur général-adjoint de la FAO pour l’Afrique, sera présent.

Les retombées de la 28ème Conférence régionale de la FAO (Tunis, 24-28 mars 2014)

Des questions essentielles ont été portées à l'attention des ministres africains de l’agriculture, entre autres:

Il est capital de promouvoir la transformation du secteur agricole et le développement rural pour fournir des emplois aux millions de jeunes africains qui entrent sur le marché du travail chaque année; en encourageant leur entrée dans les organisations de producteurs et les autres institutions rurales et en leur donnant la possibilité d'y assumer des responsabilités, on permet aux jeunes de faire entendre leur voix dans la concertation sur les politiques et de défendre leurs intérêts dans le contexte du développement rural.

Les gouvernements doivent s'efforcer de promouvoir les investissements agricoles qui visent expressément la création d'emplois décents pour les jeunes. Les investissements dans l'éducation et dans la formation professionnelle doivent être adaptés aux besoins des jeunes des zones rurales, afin que ceux-ci puissent accéder plus facilement à l'emploi et aux autres sources de revenus.

Contacts

Sory Ouattara
Chargé de Communication
FAO – Burkina Faso
Email: [email protected]