No.1  juin 2006  
 Perspectives de l'alimentation
  Analyse des marchés mondiaux

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LES MARCHÉS EN BREF

BLÉ

CÉRÉALES SECONDAIRES

RIZ

MANIOC

GRAINES OLÉAGINEUSES, HUILES ET FARINES D’OLÉAGINEUX

SUCRE

VIANDE ET PRODUITS CARNÉS

LAIT ET PRODUITS LAITIERS

PRÉVISIONS À COURT TERME DES MARCHÉS DES PRODUITS: ÉTABLIR UN LIEN ENTRE LES ÉVOLUTIONS DES MARCHÉS

LA HAUSSE DES PRIX DU PÉTROLE BRUT STIMULE LA DEMANDE DE PRODUITS AGRICOLES DANS LE SECTEUR DE L’ÉTHANOL

PERSPECTIVES À MOYEN TERME: L’AFRIQUE DEVRA IMPORTER DE PLUS GRANDES QUANTITÉS DE PRODUITS ALIMENTAIRES

ENGRAIS

TAUX DE FRET MARITIME

Appendice statistique

INDICATEURS DU MARCHÉ ET FACTURES DES IMPORTATIONS VIVRIÈRES

Annonce

LAIT ET PRODUITS LAITIERS

PRIX

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Déclin des prix internationaux des produits laitiers : dans quelle proportion et à quel rythme?

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L’indice FAO des cours internationaux des produits laitiers (1998-2000=100) est tombé à 133 en mai 2006 après avoir atteint 148 en septembre 2005, son plus haut niveau depuis 15 ans. Cet indice devrait se situer en moyenne à 130 en 2006, contre 145 en septembre 2005. La chute récente des prix s’explique par l’accroissement des disponibilités exportables en Australie, aux États-Unis et dans plusieurs pays fournisseurs émergents d’Amérique du Sud. La croissance de la demande d’importation en certains endroits de l’Asie du Sud-Est et de l’Afrique du Nord continue de soutenir les marchés. Toutefois, dans certaines régions, la réaction de l’offre et de la demande aux prix élevés de ces dernières années a fait baisser la demande d’importation.

En ce qui concerne les principaux produits laitiers, les prix à l’exportation du beurre en provenance d’Océanie qui prévalaient en mai sont en baisse de 17 pour cent par rapport à ceux de mai 2005, tandis que ceux du fromage (cheddar) et du lait entier en poudre ainsi que du lait écrémé en poudre ont diminué de 6, 6 et 5 pour cent, respectivement. La question qui prévaut sur le marché porte sur l’ampleur de la chute des prix et sur son rythme. D’une part, les disponibilités exportables en provenance de l’UE, l’un des plus grands exportateurs, restent tendues à court terme. Toutefois, l’accroissement des disponibilités exportables en provenance de l’Océanie, de l’Amérique du Sud et des États-Unis, auquel contribuent d’autres pays dont la production réagit aux prix élevés historiques des deux années précédentes, devrait continuer d’exercer une pression modérée à la baisse sur les prix en 2006. Si la production de la Nouvelle-Zélande enregistre une reprise correspondant aux tendances observées, les prix pourraient encore chuter.

Perspectives de l'alimentation

 

Note: L’indice est calculé sur la base de la moyenne pondérée en fonction des échanges internationaux d’une sélection des produits laitiers représentatifs sur les marchés mondiaux.

Avec des prix internationaux moins élevés, les ristournes à l’exportation accordées par l’UE ont augmenté récemment. Fin avril, elles s’élevaient à €995 la tonne, €50 la tonne, €459 la tonne et €508 la tonne pour le beurre, le lait écrémé en poudre, le fromage (Gouda) et le lait entier en poudre, respectivement. Les ristournes étant inversement proportionnelles aux mouvements des cours internationaux, elles tendent à exacerber les fluctuations des prix, bien que leur effet sur les marchés soit moins prononcé depuis que la part de l’UE sur les marchés d’exportation a baissé. En outre, étant donné que les prix d’intervention de l’UE en ce qui concerne les produits laitiers sont réduits dans le cadre de la réforme de la politique agricole commune, les stocks d’intervention et les ristournes à l’exportation déclinent également. Pour la première fois depuis de nombreuses années, les stocks publics de lait écrémé en poudre étaient épuisés en avril, l’UE tentant d’acheter et d’exporter du lait entier en poudre. Aux États-Unis, la Commodity Credit Corporation n’a pas fait d’achat de lait écrémé en poudre en 2005, les prix internationaux ayant dépassé les prix intérieurs pour la première fois depuis ces dernières années. Depuis début 2004, le Programme d’incitation aux exportations laitières (Dairy Export Incentive Programme) n’a subventionné aucune exportation de produits laitiers. La question est de savoir si cette tendance se poursuivra alors que les disponibilités de lait des États-Unis augmentent et que les cours internationaux baissent.

PRODUCTION

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La forte croissance de la production mondiale de lait se poursuit

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Stimulée par les cours internationaux élevés, la production mondiale de lait augmenterait, selon les estimations, de 2,6 pour cent en 2006, comme l’an dernier. Cela signifie que la production mondiale de produits laitiers par habitant continuera de croître de 1,4 à 1,5 pour cent, ce qui est un taux élevé par rapport à la plupart des autres secteurs de produits agricoles. La majeure partie de cette expansion est le fait de plusieurs pays d’Asie et d’Amérique latine ainsi que des États-Unis (voir appendice, Tableau A17). Par groupe économique, la production laitière des pays en développement devrait progresser de 4,5 pour cent en 2006, contre 1,1 pour cent dans les pays développés. Même en partant de très bas, la production de lait progresse lentement dans les pays les moins avancés, et cette tendance devrait se poursuivre en 2006.

L’Asie est la région où la croissance est la plus forte

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L’ Asie est la région qui consomme le plus de produits laitiers. Elle en est aussi la première importatrice, représentant plus de la moitié des importations mondiales de produits laitiers (en équivalent lait). Les importations continuent de croître alors que la demande, motivée essentiellement par la rapidité de la croissance des revenus et de l’urbanisation, dépasse l’offre. Dans le même temps, la région asiatique devrait également devenir la première région productrice du monde en 2006, ce qui montre que l’augmentation de l’offre, de plus de 5 pour cent par an, est également dynamique. Bien entendu, la situation varie considérablement dans l’ensemble de la région.

En tant que premier pays producteur de produits laitiers, l’ Inde continue de voir sa production progresser de manière significative, de 3 à 4 pour cent, par suite essentiellement de la croissance de la demande intérieure et de l’augmentation de la productivité. L’Inde est responsable de plus de la moitié de la production laitière totale de l’Asie. Compte tenu des prix internationaux élevés enregistrés ces derniers temps, elle a commencé à pénétrer sur certains marchés d’exportation, en particulier sur celui du lait écrémé en poudre. La Chine, dont la production laitière a pratiquement doublé depuis 2001, reste le pays où la production laitière croît le plus rapidement et elle devrait représenter, en 2006, un bon tiers de l’augmentation de la production mondiale de lait. Toutefois, le taux de croissance annuel de 18 pour cent prévu pour 2006 est moins élevé que les années précédentes, la base de la production ayant augmenté et les coûts de production plus élevés associés aux disponibilités d'aliments pour animaux et en eau commençant peut-être à limiter la poursuite de cette forte croissance. Au Pakistan, le cinquième pays producteur mondial de lait, le gouvernement met en oeuvre des mesures visant à moderniser le ramassage du lait et à améliorer la capacité d’entreposage du lait et des produits laitiers. Le secteur laitier est vital pour les économies rurales et la sécurité alimentaire. La production continue d’augmenter de 3 pour cent environ chaque année, s’alignant sur les hausses enregistrées en ce qui concerne la demande, mais sans marquer une évolution significative dans les échanges. En République islamique d’Iran, où les mesures prises par le gouvernement encouragent la progression de la production laitière, la production devrait encore croître en 2006, de l’ordre de 4 pour cent. En revanche, en Turquie, la production de lait stagne depuis plusieurs années en raison du niveau peu élevé des prix intérieurs et de la stagnation de la demande en produits laitiers. La production devrait continuer à baisser au Japon, et étant donné que la demande en produits laitiers semble également reculer, les niveaux d’importation devraient baisser compte tenu des prix élevés à l’importation.

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Un certain nombre d’autres pays asiatiques sont de petits producteurs de lait, mais font partie des plus grands importateurs de produits laitiers, représentant plus de 20 pour cent des importations mondiales (en équivalent lait). Dans nombre de ces pays, la robustesse de la croissance économique a provoqué une expansion de la demande qui dépasse celle de l’offre et des importations, malgré des prix à l’importation relativement élevés.

La production progresse lentement en Afrique

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L’ Afrique représente moins de 5 pour cent de la production laitière mondiale, et dans la plupart des pays, la production de lait continue de croître lentement. Les principaux pays producteurs sont l’Égypte, le Kenya, l’Afrique du Sud et le Soudan. L’ Égypte est confrontée à des problèmes de production en raison d’une interdiction frappant les importations de cheptel laitier en provenance de pays touchés par l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et la leucose bovine enzootique. La production laitière du Kenya a été affectée par la sécheresse fin 2005 et début 2006. L’ Algérie est l’un des plus grands importateurs de lait en poudre et malgré des programmes visant à stimuler la production intérieure et des prix élevés, les importations seront probablement soutenues, les recettes élevées des exportations de pétrole maintenant la demande.

Les pays d’Amérique latine augmentent leur production, leurs exportations et leurs importations

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Parmi les pays d’ Amérique centrale et des Caraïbes, la production du Costa Rica a augmenté de 5 pour cent en 2005 et pourrait atteindre des niveaux record en 2006, tandis qu’au Mexique, la production progresse légèrement depuis ces dernières années par suite de programmes visant à améliorer les pratiques génétiques et de gestion des troupeaux. Toutefois, le Mexique est également le deuxième importateur mondial de produits laitiers, après la Chine, et sous l’effet de la croissance économique et de la réduction des droits dans le cadre de l'ALENA, les importations devraient encore progresser en 2006.

En Amérique du Sud, de nombreux pays augmentent leur production laitière et, qu’il s’agisse d’exportateurs majeurs émergents ou de nouveaux exportateurs, la position de la région s’agissant de ses exportations nettes est renforcée. Le Brésil, premier producteur de lait de la région, est devenu pour la première fois un exportateur net de produits laitiers en 2005, une hausse soudaine de la production, conjuguée à une demande intérieure peu élevée, ayant entraîné une chute des cours du lait de pratiquement 30 pour cent pendant la dernière moitié de l’année. La production devrait progresser de 3 pour cent environ en 2006, mais cet accroissement ne sera pas soutenu si les cours ne retrouvent pas des niveaux rentables. Stimulée en grande partie par des cours internationaux plus élevés et la dévaluation du taux de change au début de la décennie, la production laitière de l’ Argentine devrait croître de 4,5 pour cent en 2006 et serait donc en baisse par rapport à l’année précédente (4,9 pour cent). Les investissements dans le secteur de la transformation font de l’Argentine un grand exportateur sur les marchés mondiaux, en particulier en ce qui concerne le lait entier en poudre, mais aussi de plus en plus le fromage. Toutefois, les taxes à l’exportation (de 15 pour cent pour le lait en poudre et de 10 pour cent pour le fromage) limitent les prix intérieurs et la production, et donc la poursuite de la croissance des exportations. En Uruguay, la production, qui a connu une expansion record de 8 pour cent en 2005 après deux ans de lente croissance par suite de cours internationaux très élevés, devrait progresser davantage en 2006.

La production laitière continue de progresser aux États-Unis et de décliner au Canada

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Après avoir connu une rentabilité élevée en 2004 et 2005, la production laitière des États-Unis devrait croître de nouveau de 2,5 pour cent en 2006 pour atteindre 82,3 millions de tonnes, soit une nouvelle année de production record. Du fait, essentiellement, de la forte demande en matières grasses laitières, les prix intérieurs du lait ont atteint des niveaux élevés sans précédent en 2004 et les prix des aliments pour animaux étant favorables, la production laitière a progressé et exerce actuellement une pression à la baisse sur les prix. Les cours des protéines laitières restent relativement peu élevés, malgré une hausse en 2004 et 2005. Au cours des deux dernières années, le cours mondial du lait écrémé en poudre a dépassé le prix de soutien en vigueur aux États-Unis pour la première fois depuis quelques années. Par conséquent, les exportations de lait écrémé en poudre ont grimpé, plaçant les États-Unis au premier rang des exportateurs mondiaux de ce produit en 2005, sans que des subventions à l’exportation soient appliquées. Pour 2006, cette situation ne risque guère de se maintenir si les prix internationaux déclinent comme prévu. Il importe de noter que les prix des matières grasses à base de lait aux États-Unis sont considérablement surévalués par rapport aux prix des protéines laitières, par comparaison avec les marchés internationaux. Au Canada, la production de lait devrait légèrement reculer par suite des ajustements des contingents apportés pour maintenir l’offre au niveau des besoins nationaux en lait.

Perspectives de l'alimentation

 

La production laitière croît lentement en Europe

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Dans l’ UE, le secteur laitier continue de s’adapter aux réformes des dernières années, en vertu desquelles les prix d’intervention sont abaissés et les paiements agricoles uniques ne sont pas liés à la production. La progression de l’UE a également été un facteur qui a affecté les marchés. Les approvisionnements laitiers devraient augmenter légèrement en 2006, sans atteindre toutefois la hausse de 0,5 pour cent enregistrée dans les quotas de livraison laitière décidés conformément aux réformes de 2003. L’on devrait disposer de disponibilités supplémentaires, principalement en provenance des nouveaux pays membres. Certains pays menacés par des taxes excessives, comme la France et l’Allemagne, ont réduit leur production. Dans le contexte de la réforme en vigueur depuis 2000, les stocks publics de la plupart des produits laitiers ont fléchi jusqu’à il y a peu; par exemple, les stocks publics de lait écrémé en poudre étaient à zéro début 2006. Les exportations de produits laitiers sont en baisse, en particulier celles de lait écrémé en poudre, et cette tendance devrait perdurer pendant le reste de l’année 2006.

Dans les anciens pays en transition, la production laitière devrait également augmenter. On note une reprise en Fédération de Russie, dont la production de lait avait chuté ces dernières années, la croissance étant concentrée dans les grandes exploitations agricoles dont la productivité est plus élevée. La production de lait devrait, par conséquent, croître de 2,5 pour cent en 2006. La Fédération de Russie reste le troisième importateur net de produits laitiers, le plus grand importateur de beurre et le deuxième importateur de fromage. En Ukraine, exportateur émergent de la région (exportations à destination essentiellement de la Fédération de Russie), la production laitière et les échanges devraient encore progresser en 2006.

La reprise est en cours en Océanie

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Ensemble, l’ Australie et la Nouvelle-Zélande constituent la plus grande région exportatrice nette de produits laitiers au monde, leurs exportations nettes représentant près d’un tiers des exportations mondiales totales (en équivalent lait). Dans ces deux pays, les variations de l’offre ont un impact considérable sur les prix mondiaux des produits. Par exemple, un choc de production qui entraîne une baisse des rendements laitiers de 5 pour cent en un an dans ces pays provoque une hausse de 3 à 5 pour cent des cours internationaux des produits laitiers commercialisés (estimation basée sur le modèle de simulation des produits de la FAO). C’est là un impact important étant donné que ces deux pays ne représentent que 4 pour cent de la production laitière mondiale.

Des réformes récentes en Australie et la réévaluation du taux de change ainsi que les sécheresses qui ont sévi en Australie et en Nouvelle-Zélande ces dernières années ont limité la production de ces pays et leurs disponibilités exportables, une cause majeure de l’augmentation importante des cours internationaux des produits laitiers de 2002 à 2005, année où ils ont culminé. La production laitière australienne a réagi lentement à ces chocs et a fini par progresser de 0,5 pour cent en 2005. Pour 2006 (campagne laitière se terminant en mai), on s’attend à une hausse de 1,2 pour cent de la production laitière, indiquant une réaction au renforcement des prix sur les marchés internationaux. En Nouvelle-Zélande, la production a reculé de près de 4 pour cent en 2005 (campagne laitière se terminant en mai 2005) mais a augmenté de 3 pour cent pendant la campagne commerciale de 2006, étant donné que les conditions de végétation ont été bonnes durant la dernière partie de la campagne de commercialisation. Par ailleurs, Fonterra aurait, selon les rapports, reconstitué ses réserves en 2005. Au début de l’année civile 2006, la production a dépassé les attentes. La reprise se poursuivant, selon l’ampleur de la réaction, les disponibilités supplémentaires auront un impact considérable sur les marchés internationaux.

Tableau 10. Principaux exportateurs de produits laitiers

  2004 Chiffres préliminaires
2005
Prévisions
2006
LAIT ENTIER EN POUDRE En milliers de tonnes
    
Monde  1 785  1 653  1 727
Nouvelle-Zélande 1 673 588 646
25 pays de l'UE 3 510 484 464
Argentine 177 165 165
Australie 2 117 105 126
    
LAIT ÉCRÉMÉ EN POUDRE   
    
Monde  1 149  1 013  987
États-Unis 232 277 235
25 pays de l'UE 3 284 198 186
Nouvelle-Zélande 1 250 181 185
Australie 2 155 141 154
    
BEURRE   
    
Monde  947  834  803
25 pays de l'UE 3 342 328 270
Nouvelle-Zélande 1 353 275 288
Australie 2 83 69 70
Ukraine 42 30 35
    
FROMAGE   
    
Monde  1 588  1 587  1 656
25 pays de l'UE 3 610 580 568
Nouvelle-Zélande 1 277 256 285
Australie 2 212 227 232
Ukraine 94 110 130
1 Campagnes laitières finissant en mai de l’année indiquée
2Campagnes laitières finissant en juin de l’année indiquée
3 Les échanges entre les 25 pays membres de l’UE ne sont pas compris

 

COMMERCE

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Bilan du commerce des produits laitiers – Une reprise est enregistrée pour 2006

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En équivalent lait, les échanges totaux de produits laitiers ont baissé en 2005 par suite d’une diminution des disponibilités exportables en provenance de l’UE et de la Nouvelle-Zélande. Selon des estimations préliminaires, les exportations mondiales de tous les principaux produits étaient moins élevées en 2005 (voir Figure 31 et Tableau 10). Ces dernières années, les échanges de beurre et de lait écrémé en poudre ont chuté en faveur d’un accroissement des échanges de lait entier en poudre et de fromage. La demande pour ces deux produits est en grande partie segmentée par profil de revenu; le lait entier en poudre est exporté presque exclusivement vers les pays en développement (environ 95 pour cent) pour la reconstitution du lait entier, tandis que le fromage est essentiellement commercialisé à destination des pays développés (près de 62 pour cent) ainsi que des pays en développement à croissance rapide et à revenu élevé. Pour 2006, sur la base de l’accroissement des disponibilités exportables et de la fermeté continue de la demande d’importation, on prévoit une hausse des échanges de lait entier en poudre et de fromage. Toutefois, un nouveau déclin des échanges est attendu en ce qui concerne le beurre et le lait écrémé en poudre, étant donné que les exportateurs trouvent la demande pour les autres produits laitiers plus favorable.

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