novembre 2007  
 Perspectives de l'alimentation
  Analyse des marchés mondiaux

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LES MARCHÉS EN BREF

CÉRÉALES

BLÉ

CÉRÉALES SECONDAIRES

RIZ

GRAINES, HUILES ET FARINES D’OLÉAGINEUX

SUCRE

VIANDES ET PRODUITS CARNÉS

LAIT ET PRODUITS LAITIERS

POISSON ET PRODUITS DE LA PÊCHE

ENGRAIS

TAUX DE FRET MARITIME

Dossiers spéciaux

Appendice statistique

Indicateurs du marché et factures des importations vivrières

Annonce

TAUX DE FRET MARITIME

* Contribution du Conseil international des céréales (http://www.igc.org.uk )

Marché du fret maritime (juin 2007-octobre 2007)

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Après la baisse d’activité saisonnière habituellement constatée, le marché du fret du vrac sec a augmenté en juillet suite à une forte demande de minerai de fer, de charbon et de céréales, ainsi qu’une aggravation de la congestion du trafic portuaire dans le Pacifique. De plus, le nombre de vaisseaux nouvellement construits entrant sur le marché est inférieur aux attentes. Un recul temporaire en août a été attribué à un glissement des marchés des taux de fret à terme, dû à des problèmes financiers mondiaux. Cependant, depuis septembre, une demande sans précédent de minerai et céréales, en particulier des vaisseaux plus vastes pour une offre tendue, ont stimulé ultérieurement le marché du fret du vrac sec, avec des indices défiant les records préalables. La période d’affrètement continue de prévaloir sur les opérations ponctuelles. Dans l’Atlantique, un soutien supplémentaire est parvenu récemment, avec des expéditions de nouvelles cultures céréalières et de soja de l’Amérique du Nord. Le Baltic Dry Index (BDI) a établi un nouveau record à 10 513 le 11 octobre, soit une augmentation de 57 pour cent depuis juin. Au cours de la même période, le Grain Freight Index (GFI) du Conseil international des céréales1/, qui n’inclut pas les transporteurs de type Capesize, a progressé de 37 pour cent, pour s’établir à 10 347.

Dans le secteur Panamax, un sursaut des activités d’affrètement à court et moyen termes ont stimulé les taux dans les deux bassins. En octobre, les contrats sur de courtes périodes de trois à quatre mois ont été négociés à environ 83 500 dollars EU par jour, le double des taux enregistrés à la fin du mois de mai. Les affrètements sur des périodes plus longues ont connu des augmentations analogues, un contrat de deux ans ayant été récemment conclu à 51 000 dollars EU (30 500 dollars EU) par jour. Dans le Pacifique, les taux ont été stimulés par de larges volumes expédiés de minerai de fer et de charbon vers la Chine, avec une congestion du trafic portuaire en Australie, en Chine et en Inde qui continue d’immobiliser le tonnage. Dans l’Atlantique, les taux se sont maintenus à des niveaux très élevés, avec davantage de cargaisons exportées du Golfe des États-Unis cette année. Le taux céréalier du Golfe des États-Unis vers le Japon est monté en flèche de plus de la moitié de son niveau précédent, de 64,00 dollars EU/tonne à 101,00 dollars EU/tonne. Les affrètements aller-retour dans l’Atlantique ont été fixés à environ 75 500 dollars EU par jour, par rapport à environ 50 000 dollars EU de mai dernier.

Le secteur Capesize, a connu la hausse des taux la plus abrupte, attribuée à la forte demande de minerai, au nombre limité de livraisons de nouveaux navires et à la congestion du trafic portuaire en Australie, au Brésil et en Chine. De mai à début octobre, la moyenne Baltic Exchange sur quatre fois des taux de fret a augmenté de 56 pour cent, pour s’établir à 172 187 dollars EU. Le tarif de référence pour l’affrètement du minerai de fer depuis le Brésil vers la Chine a grimpé pour s’établir à environ 82,50 dollars EU/tonne (51,00 dollars EU/tonne).

Perspectives de l'alimentation

 

Dans le secteur Handysize, une demande satisfaisante de nouvelles cultures céréalières, de soja et de sucre, ainsi qu’une offre restreinte en tonnage, ont poussé vers le haut les tarifs d’affrètement, bien que dans une moindre mesure par rapport aux autres secteurs. En octobre, le tarif pour les céréales depuis le Brésil vers l’Europe (Anvers-Hambourg) a augmenté de 19 pour cent, pour s’établir à 82,00 dollars EU/tonne. Les affrètements aller-retour ont augmenté d’environ 50 pour cent depuis leurs valeurs de mai, pour atteindre 59 000 dollars EU par jour dans l’Atlantique et 60 000 dollars EU par jour dans le Pacifique.


1.  Le GFI établit une différence entre trajets empruntés pour les céréales d’une part, et pour les minerais et le vrac sec d’autre part, ces derniers étant inclus dans les indices plus généraux de vrac sec, tels que le Baltic Dry Index (BDI). Le GFI se compose de 15 grandes voies de navigation pour les céréales qui représentent les principaux flux du commerce céréalier, avec cinq taux à partir des États-Unis et deux chacun à partir de l’Argentine, de l’Australie, du Canada, de l’Union européenne et de la mer Noire. Les tailles des transporteurs sont bien représentées, avec 10 taux Panamax et 5 taux dans le secteur Handysize. Le GFI est calculé chaque semaine, avec la moyenne sur quatre semaines jusqu’au 18 mai 2005 pour sa base de 6 000.

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