novembre 2007  
 Perspectives de l'alimentation
  Analyse des marchés mondiaux

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LES MARCHÉS EN BREF

CÉRÉALES

BLÉ

CÉRÉALES SECONDAIRES

RIZ

GRAINES, HUILES ET FARINES D’OLÉAGINEUX

SUCRE

VIANDES ET PRODUITS CARNÉS

LAIT ET PRODUITS LAITIERS

POISSON ET PRODUITS DE LA PÊCHE

ENGRAIS

TAUX DE FRET MARITIME

Dossiers spéciaux

Appendice statistique

Indicateurs du marché et factures des importations vivrières

Annonce

Dossiers spéciaux

PRIX ÉLEVÉS ET VOLATILITÉ DES PRODUITS AGRICOLES

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La montée en flèche des prix sur les marchés des produits agricoles: pourquoi maintenant et pour combien de temps?

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Les prix des produits agricoles ont fortement augmenté en 2006 et, dans certains cas, ils se sont élevés à un rythme encore plus rapide cette année. L’objet de ce dossier est de présenter les facteurs sous-jacents responsables de l’actuelle hausse précipitée des prix et de clarifier certaines incertitudes et difficultés qui se posent lors de la détermination de l’orientation future des prix.

Des prix élevés et instables

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L’indice des prix des aliments de la FAO a augmenté en 2006 de 9 pour cent par rapport à l’année précédente. En septembre 2007, il s’établissait à 172 points, représentant une avancée d’une année sur l’autre d’environ 37 pour cent en valeur. La poussée des prix a été impulsée principalement par les produits laitiers et les céréales, bien que les prix des autres produits, à l’exception du sucre, ont aussi significativement augmenté.

Les circonstances de prix élevés, comme celles de faibles prix, ne sont pas des événements rares sur les marchés agricoles bien que, souvent, les prix élevés tendent à ne pas durer par rapport aux prix faibles qui persistent sur de plus longues périodes. Ce qui distingue la situation actuelle des marchés agricoles, c’est plutôt la concomitance de la hausse des prix mondiaux, non de quelques-uns mais de presque tous les principaux produits alimentaires et fourragers. Comme cela a été évident au cours de ces deniers mois, les cours internationaux élevés des cultures vivrières, telles que les céréales, continuent à se répercuter à travers la chaîne de valeur/production alimentaire, contribuant à une hausse des prix de détail de certains aliments fondamentaux, tels que le pain ou les pâtes, la viande ou le lait. Le monde a rarement vécu une situation si répandue et communément partagée d’inquiétude quant à l’inflation des prix des aliments, une crainte qui alimente les débats sur la future orientation des prix des produits agricoles tant dans les pays importateurs qu’exportateurs, riches ou pauvres qu’ils soient.

La montée en flèche des prix a été accompagnée par une instabilité des prix beaucoup plus forte que par le passé, en particulier dans les secteurs des céréales et des graines oléagineusesbelow (se référer à la section ci-après pour une analyse plus détaillée de la volatilité des marchés agricoles). Une volatilité accrue souligne la prédominance d’une majeure incertitude sur le marché. Une contraction des approvisionnements sur le marché d’un quelconque produit de base engendre souvent une instabilité des prix sur ce marché. Cependant, la situation actuelle diffère des précédentes en ce que l’instabilité des prix dure plus longtemps, caractéristique qui est autant le résultat d’une contraction des approvisionnements que le reflet de liaisons toujours plus solides entre les marchés des produits agricoles et les autres marchés.

Parmi les céréales essentielles, le protagoniste principal de cette campagne est le blé, dont les approvisionnements ont été entravés par des déficits de production en Australie, un exportateur important, et par de faibles stocks mondiaux, tandis que la demande, non seulement en aliments mais aussi en fourrage était forte. En septembre, le blé a été échangé à des prix record, supérieurs de 50 à 80 pour cent à ceux de l’an dernier. Les prix du maïs ont augmenté progressivement, depuis le milieu de l’an dernier jusqu’en février 2007, lorsqu’ils ont atteint leur pic décennal, mais ont considérablement diminué depuis. Des difficultés d’approvisionnements face à une forte demande en biocombustibles ont déclenché la hausse initiale des prix du maïs. Cependant, en réponse à une expansion massive des plantations et à une récolte record attendue pour cette année, les prix ont commencé à descendre, même si en septembre ils étaient encore 30 pour cent supérieurs à ceux de l’an dernier. Récemment, es prix de l’ orge, autre céréale importante, sont également montés en flèche. Des difficultés d’approvisionnement en Australie et en Ukraine, une disponibilité plus restreinte de maïs et d’autres céréales fourragères, associées à une forte demande d’importations, ont contribué à faire doubler les prix de l’orge fourragère comme de l’orge de brasserie ces dernières semaines.

L’exiguïté du secteur céréalier a également affecté le complexe oléagineux, qui a connu une poussée des prix d’une année sur l’autre de 40 pour cent au moins, selon les cultures et les produits. La hausse des marchés du maïs durant la deuxième moitié de la campagne précédente a contribué à maintenir les prix des graines oléagineuses à des niveaux élevés, à mesure que les plantations de maïs se développaient au détriment des plantations de graines oléagineuses. Du fait de la réduction, prévue pour 2007, des approvisionnements mondiaux et des réserves à des niveaux historiquement bas, face à une demande croissante en aliments et biocombustibles, et à une demande exceptionnelle en fourrage, les marchés des graines oléagineuses ont connu d’ultérieures augmentations de prix lors des premiers mois de la nouvelle campagne.

Parmi tous les produits agricoles, ce sont les produits laitiers qui ont enregistré les gains les plus importants par rapport à l’an dernier, de 80 pour cent à plus de 200 pour cent. La hausse des coûts des aliments pour animaux, des approvisionnements en produits laitiers restreints suite à l’épuisement des réserves dans l’UE et à la sécheresse en Australie, la suspension des exportations de la part de certains pays associée à l’imposition de taxes par d’autres, et une demande énergique d’importations, sont les principaux facteurs responsables du soutien des prix des produits laitiers à des niveaux jamais atteints.

Les prix élevés du fourrage ont aussi relevé les coûts de production animale et engendré une hausse des prix du bétail, la plus forte augmentation enregistrée pour la volaille, de 10 pour cent au moins. En outre, la croissance de la consommation et les réductions progressives des restrictions commerciales contribuent à la hausse des prix de la viande et de la volaille durant cette campagne.

Au-delà des facteurs habituels de l’offre et de la demande

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La tendance à la hausse des prix internationaux de la plupart des produits agricoles qui persiste depuis l’an dernier est seulement en partie le reflet de la contraction de leurs propres approvisionnements. Les marchés mondiaux sont de plus en plus entrelacés. Récemment, des liaisons et des répercussions d’un marché sur l’autre se sont donc fortement accrues, non seulement entre produits agricoles, mais au sein de tous les produits et entre les produits et le secteur financier.

Des politiques axées sur les marchés rendent progressivement les marchés agricoles plus transparents et, ce faisant, élargissent les opportunités financières pour une diversification accrue du portefeuille et une réduction des risques. C’est une évolution qui a lieu au moment même où les marchés financiers partout dans le monde connaissent la croissance la plus rapide, impulsée par d’abondantes liquidités mondiales. Cette abondance de liquidités reflète des résultats économiques positifs dans le monde entier, notamment au sein des économies émergentes, de faibles taux d’intérêt et des prix du pétrole élevés. Ces développements ont ouvert la voie à des quantités massives de liquidités prêtes à être investies (par des courtiers, dans des fonds, etc.) dans des marchés opérant avec des instruments financiers liés au fonctionnement des marchés des produits agricoles (par exemple, marchés des instruments à terme et des options). Les marchés financiers soutenus stimulent la répartition de l’actif et attirent l’attention des spéculateurs sur de tels marchés, représentant un moyen de diversifier les risques et d’obtenir des rendements supérieurs. Une telle entrée de liquidités sera susceptible d’influer sur les marchés au comptant sous-jacents, au point d’orienter les décisions des agriculteurs, des commerçants et des transformateurs de produits agricoles. Cependant, il semble plus probable que les spéculateurs contribuent davantage à accroître l’instabilité des prix au comptant plutôt que leur niveau.

La hausse des prix du pétrole a contribué à accroître les prix de la plupart des cultures agricoles, d’une part, en augmentant le coût des facteurs et, de l’autre, en stimulant la demande en cultures agricoles utilisées en tant que matières premières dans la production de sources d’énergie alternatives (par exemple, les biocombustibles). Les politiques nationales destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre sont en retard sur la croissance rapide de l’industrie des biocombustibles. Cependant, la hausse des prix des combustibles fossiles et les tentatives de réduire la dépendance à l’égard du pétrole importé ont fourni à de nombreux pays une motivation supplémentaire d’opter pour des niveaux de production des cultures encore plus prometteurs. La combinaison des prix du pétrole élevés avec le désir de tenir compte des questions environnementales est actuellement le motif de la rapide expansion du secteur des biocombustibles: la demande en matières premières sera probablement stimulée, en particulier en ce qui concerne le sucre, le maïs, le colza, le soja, l’huile de palme et autres oléagineux ainsi que le blé pendant de nombreuses années à venir. Toutefois, cela dépendra pour beaucoup des indicateurs de base de l’offre et de la demande propres au marché des biocombustibles.

Les taux de fret sont devenus un facteur des marchés agricoles plus important que par le passé. L’augmentation des coûts du combustible, une capacité d’expédition étendue, des ports encombrés et des routes commerciales plus longues ont fait monter les coûts d’expédition. Le Baltic Exchange Dry Index, une mesure des coûts d’expédition pour un groupe de produits, tels que les céréales et les graines oléagineuses, a récemment dépassé la cote de 10 000 pour la première fois, avec des taux de fret de 80 pour cent supérieurs à l’an dernier.(so what? compared to..). Ces niveaux record de fret ont, non seulement, augmenté le coût du transport, mais ils ont aussi des répercussions significatives dans la géographie des échanges, étant donné que de nombreux pays choisissent d’importer leurs achats de sources plus proches pour économiser sur les coûts de transport. Dans de nombreuses circonstances, ce développement a également suscité une réduction perceptible du niveau d’intégration du marché mondial, avec des prix au niveau régional ou local, analogues aux prix mondiaux.

Les fluctuations des taux de change jouent un rôle critique sur tous les marchés, et les marchés agricoles n’y échappent pas. Cependant, les cours des monnaies ont rarement été aussi importants dans l’élaboration des prix de produits agricoles qu’au cours de ces derniers mois. Le déclin progressif du dollar des États-Unis par rapport à la majorité des monnaies depuis 2005, a rendu les importations en provenance des États-Unis moins coûteuses, stimulant ainsi la demande de produits américains exportés. Étant donné que les prix de la plupart des produits sont aussi principalement exprimés en dollar EU, cet affaiblissement du dollar a contribué à faire monter les prix des exportations américaines, exagérant la solidité de l’ensemble des prix, surtout celle du blé au cours de ces derniers mois.

Manifestement, les augmentations des prix des produits libellés en dollars EU affectent les acheteurs internationaux (importateurs) dans une mesure différente, selon l’évolution de la valeur de leur propre monnaies vis-à-vis du dollar EU. Le fait que le dollar se soit fortement déprécié par rapport à toutes les principales monnaies diminue l’impact réel de la montée des prix internationaux, une des raisons essentielles du dynamisme de la demande mondiale d’importations qui, malgré les prix élevés, présente peu de signes de recul ou de pondération.

Et ensuite?

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Le principal facteur agissant sur l’incertitude des marchés agricoles est la façon dont les liaisons avec les autres marchés, y compris ceux des autres produits agricoles, influeront sur l’orientation et la magnitude des variations des prix durant les mois à venir et pendant la prochaine campagne. Cette instabilité des prix, surtout dans le cas des cultures agricoles, représentera un obstacle majeur lorsque les agriculteurs du monde entier devront prendre des décisions.

Cela n’est nulle part plus évident que dans le débat actuel concernant les plantations de blé pour la prochaine campagne. Pour la plupart des agriculteurs, les prix du blé actuellement élevés sont une seule des raisons de planter davantage de blé. L’autre est guidée par l’anticipation générale selon laquelle, même si les prix du blé devaient chuter de leurs niveaux actuellement élevés, la baisse attendue serait inférieure à celle des autres cultures concurrentes. En d’autres termes, les agriculteurs seraient plus riches s’ils consacraient plus de terres au blé en raison de sa forte rentabilité relative par rapport à celle des autres cultures. En fait, toutes les indications tendent vers davantage de blé planté dans le monde entier pour être récolté l’année prochaine. La décision récente de l’UE de libérer des terres de ses programmes de gel des terres, et celle d’autres importants pays producteurs, tels que l’Inde, d’encourager les agriculteurs à planter davantage de blé en augmentant les prix d’achat officiels du blé, sont aussi susceptibles d’ouvrir la voie à une reprise nécessaire de la production mondiale en 2008. Tout ce qui précède, bien entendu, présume des conditions climatiques normales, en dépit du fait que le climat est impossible à prévoir. La sécheresse prolongée en Australie, surtout cette année et la précédente, affectant un pays exportateur de première importance, peut être considéré comme un cas particulier. Déjà, une forte expansion de la production de blé, en supposant une croissance normale de la consommation, devrait contribuer à abattre les prix du blé.

Cela nous amène à une question essentielle: si davantage de blé est planté, qu’en sera-t-il des prix des autres cultures? La réponse peut être partiellement obtenue en observant l’expérience du maïs lors de la précédente campagne: dès que les prix du maïs ont commencé à monter, les plantations se sont développées partout dans le monde, augmentant de 19 pour cent aux États-Unis seulement. Davantage de plantations et des conditions climatiques favorables ont amené la production de maïs à un niveau record cette année et cette abondance a commencé à tirer les prix vers le bas, lesquels sont actuellement bien en deçà de leurs plafonds précédents, mais encore supérieurs aux niveaux de l’an dernier. Considérant la capacité limitée d’expansion de la frontière agricole, l’accroissement des plantations de maïs s’est fait aux dépens de superficies consacrées à d’autres cultures, dont la production a pâti en conséquence. Le soja et, dans une certaine mesure, le blé et le coton sont des exemples appropriés. Il est clair qu’en déplaçant l’utilisation des terres d’une culture vers une autre, les prix des cultures ayant des plantations réduites pourraient augmenter.

Ces tendances ont toujours existé et le passage d’une culture à une autre pour maximiser les rendements n’a rien de nouveau. La plupart des pays produisent une multitude de cultures dont les périodes de plantation ainsi que les superficies sont parfois similaires, ce qui facilite la substitution (voir tableau). Cependant, ce qui différencie les événements récents par rapport passé est le fait que les inventaires sont maintenus à des niveaux faibles (presque en réserve), ce qui rend les prix particulièrement sensibles à tout changement inattendu. En d’autres termes, il se peut que les marchés agricoles, et les cultures vivrières en particulier, traversent une période au cours de laquelle les stocks, surtout ceux des principaux pays exportateurs, ne joueraient plus leur rôle traditionnel d’amortisseur contre les fluctuations soudaines de la production et de la demande. Ce changement est apparu suite à la réduction des interventions des gouvernements associée à une politique générale davantage axée sur la libéralisation des marchés des produits agricoles.

Les rôles des agriculteurs dans ce monde de plus en plus peuplés n’a jamais été aussi important. À ce moment critique, c’est un des rôles clés de la FAO que d’aider les agriculteurs à prendre les décisions justes, en leur fournissant des informations fiables et opportunes sur les tendances des marchés et des prix.

Périodes de plantation et de récolte pour les principales cultures sur les marchés agricoles les plus importants

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Pays

Culture

              

Part (en %)

Part (en %)

              

Dans la
production
mondiale

Dans les
exportations
mondiales

Dans la
superficie
agricole
interne totale

 

Janv.

Févr.

Mars

Avril

Mai

Juin

Juill.

Août

Sept.

Oct.

Nov.

Déc.

 

Argentine

                

Blé

             

2,2

8,2

19,7

Maïs

             

2,6

15,1

8,7

Sorgho

             

4,5

8,6

1,8

Soja

             

17,2

31,0

47,7

Tournesol

             

12,6

30,0

7,1

Canne à sucre

             

1,4

0,9

1,0

       

Australie

                

Blé

             

2,8

11,7

27,1

Orge

             

4,6

19,3

9,5

Sorgho

             

2,7

2,2

1,5

Coton

             

1,6

6,0

0,5

Colza

             

3,6

4,0

2,4

Brésil

                

Blé

             

0,6

0,2

4,4

Maïs

             

5,9

5,6

20,8

Riz

             

1,9

0,8

6,1

Coton

             

4,6

2,0

1,8

Soja

             

25,2

31,0

35,5

Canne à sucre

             

31,2

39,5

9,5

           

Canada

                

Blé

             

4,0

14,8

22

  

Maïs

             

1,3

0,3

2,5

Orge

             

8,1

11,9

9,0

Colza

             

18,5

67,0

11,5

Soja

             

1,4

1,0

2,5

Chine

                

Blé

             

16,9

1,5

15,6

Maïs

             

19,8

4,9

17,8

Orge

             

2,6

0,0

0,6

Sorgho

             

4,2

0,4

0,4

Avoine

             

2,7

0,0

0,2

Riz

             

29,5

4,6

19,8

  

Coton

             

27,6

4,0

3,7

Colza

             

28,2

1,0

5,1

Soja

             

8,2

1,0

6,7

Tournesol

             

6,1

1,0

0,7

Betterave à sucre

             

2,7

0,2

0,2

Canne à sucre

             

6,8

0,5

1,0

      

UE-27

                

Blé

             

20,0

11,5

23,2

Maïs

             

6,6

0,2

8,6

Orge

             

39,6

21,4

12,54

Avoine

             

32,7

8,4

2,7

Colza

             

31,3

2,0

4,2

Tournesol

             

23,1

7,0

3,5

Betterave à sucre

             

53,4

76,9

2,0

Inde

                

Blé

             

11,6

0,4

16,3

Maïs

             

2,0

0,3

4,5

Sorgho

             

12,6

0,4

5,8

Riz

             

21,7

15,0

26,3

    

Coton

             

13,8

0,0

5,3

Colza

             

12,9

11,0

3,6

Soja

             

3,2

4,0

4,2

Tournesol

             

3,6

0,0

1,2

Canne à sucre

             

19,1

1,3

2,5

     

Périodes de plantation et de récolte pour les principales cultures sur les marchés agricoles les plus importants (suite)

Top
               Pays Culture
               Part (en %) Part (en %)
               Dans la
production
mondiale
Dans les
exportations
mondiales
Dans la
superficie
agricole
interne totale
  Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juill. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 
Indonésie                
Maïs             1,70,114,8
  
Riz             8,10,051,0
   
Soja             0,40,02,5
Canne à sucre             2,10,51,9
       
Mexique                
Blé             0,50,42,4
Maïs             3,00,029,3
Sorgho             9,00,07,3
Canne à sucre             3,51,42,6
        
Russie                
Blé             7,69,718,5
 
Orge             12,210,17,5
Avoine             19,50,02,6
Tournesol             19,214,04,1
Betterave à sucre             8,61,70,7
Afrique du Sud                
Blé             0,30,25,4
Maïs             1,21,322,7
Tournesol             2,40,03,6
Canne à sucre             1,52,92,9
      
Ukraine                
Blé             2,63,714,9
Maïs             0,91,86,1
Orge             6,426,113,8
Avoine             3,01,01,5
Tournesol             14,335,011,2
Betterave à sucre             6,22,22,0
États-Unis                
Blé             9,024,311,8
 
Maïs             40,463,616,9
Orge             3,22,90,9
Sorgho             16,272,21,5
Avoine             6,21,50,4
Riz             1,510,80,7
Coton              17,429,03,0
Colza             1,63,00,2
Soja             38,827,017,0
Tournesol             4,73,00,5
Betterave à sucre             11,02,20,3
Canne à sucre             2,10,70,2
       
                 
  Plantation Récolte Plantation et récolte simultanément  
 

Note: Ce tableau met en évidence les principales périodes de plantation et de récolte des cultures agricoles les plus significatives à un niveau extrêmement global. Cette liste n’est en aucune façon exhaustive. Les informations rassemblées portent sur les cinq dernières années.

VOLATILITÉ DES PRODUITS AGRICOLES

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En quoi la volatilité est-elle importante?

La volatilité mesure le degré de fluctuation des prix d’un produit qu’il subit sur une période de temps donné. D’amples variations de prix sur une brève période sont caractéristiques d’une «forte volatilité». Les prix internationaux des produits agricoles sont réputés pour leur forte instabilité, une particularité qui a été, et continue d’être, une source d’inquiétude pour les gouvernements, les négociants, les producteurs et les consommateurs. De nombreux pays en développement sont encore fortement dépendants des produits de base, qu’il s’agisse des exportations ou des importations. Même si des pics de prix élevés peuvent provisoirement bénéficier aux exportations, ils peuvent aussi augmenter le coût des matières premières et intrants agricoles importés. En même temps, de fortes fluctuations des prix peuvent avoir un effet déstabilisateur sur les taux de change réels des pays, exerçant une forte tension sur leur environnement économique et entravant les efforts déployés pour réduire la pauvreté. Dans un environnement d’instabilité prolongée, le problème d’extraire du chaos l’indication du juste prix peut se poser et entraîner une répartition inefficace des ressources. Une incertitude plus forte limite les occasions pour les producteurs d’accéder aux marchés du crédit et tend à aboutir à l’adoption de techniques de production à faible risque au détriment de l’innovation et de l’entreprenariat. En outre, plus les variations de prix d’un produit sont fortes et imprévisibles, plus la possibilité de réaliser de larges gains en spéculant sur les futures variations de prix de ce produit est importante. Cela signifie que la volatilité peut attirer une activité spéculative significative, qui à son tour peut initier un cercle vicieux de déstabilisation des derniers cours au comptant.

Comment mesure-t-on la volatilité?

La volatilité mesure la magnitude de la variation des prix ou la façon dont ils sont susceptibles de changer.

La volatilité historique représente les variations de prix passées et reflète la résolution des facteurs de l’offre et de la demande. Elle est souvent calculée comme l’écart type annuel de la variation du prix. D’autre part, la volatilité implicite représente la mesure dans laquelle le marché s’attend à ce que le prix d’un produit variera dans le futur. Il se peut que les données d’après lesquelles la volatilité historique est calculée ne reflètent plus la situation courante ou escomptée de l’offre et de la demande. C’est la raison pour laquelle la volatilité implicite tend à être mieux adaptée aux conditions actuelles du marché. Elle est appelée “implicite” car, s’agissant d’événements futurs, elle ne peut être vérifiée et peut uniquement être déduite du prix d’une “option”. when all other variables affecting the price are specified ?.

Une “option” donne au porteur le droit de vendre un produit (option de vente) ou d’acheter un produit (option d’achat) à un prix spécifié pour une date de livraison future spécifiée. Les options sont exactement comme n’importe quel autre produit et leur prix est fixé en fonction de la loi de l’offre et de la demande. Tout excédent ou déficit de demande signifierait que les négociants ont des expectatives différentes en ce qui concerne le prix futur du produit en question. Plus ces expectatives sont divergentes, plus la volatilité implicite dudit produit sera forte. Le recours au prix d’une option pour apprécier l’instabilité des prix équivaut à utiliser le cours du terme pour estimer le cours du disponible à la date et lieu de livraison du terme.

La volatilité implicite est elle importante? Aujourd’hui, les prix des produits échangés observés dans les principales transactions commerciales sont en quelque sorte déterminés par des mouvements de volatilité implicite, en ce sens qu’ils portent toutes les informations, futures et présentes, pertinentes au marché et au produit. De là, la volatilité implicite est un important outil de mesure utilisé dans le processus de détermination du prix ainsi qu’un baromètre pour déceler dans quelle direction se dirigent les marchés.

Comment la volatilité a-t-elle évolué?

En ce qui concerne le blé, le maïs et le soja, le Chicago Board of Trade (CBOT) est largement considéré comme le centre majeur de détermination des prix. Les volatilités implicites de ces produits, au cours des 10 dernières années et des 22 derniers mois, sont présentées dans la figure ci-dessous.

Perspectives de l'alimentation

 

Les volatilités du blé et du maïs ont évolué régulièrement au cours de cette décennie, tandis que celle du soja est restée relativement uniforme. Du reste, il semble que ce soit, aujourd’hui, davantage une caractéristique permanente des marchés des céréales que cela ne l’était autrefois. Un examen plus détaillé du passé récent révèle justement combien les marchés des céréales sont devenus instables et combien la volatilité a été soutenue. Depuis le début de 2006, les volatilités implicites du blé et du maïs ont fréquemment atteint des niveaux de l’ordre de 30 pour cent, et au . A11 Octobre 2007, la volatilité implicite de chaque produit s’est établie à 27 et 22 pour cent respectivement. Comment ces valeurs sont-elles interprétées?

Ces pourcentages sont la mesure de l’écart type des prix escomptés pour les 6 mois à venir. En supposant que ces prix sont répartis normalement, on peut utiliser les principes de la répartition pour énoncer que «le marché estime avec 68 pour cent de certitude que les prix augmenteront ou diminueront de 27 pour cent pour le blé et de 22 pour cent pour le maïs». Dans le même esprit, la probabilité que les prix dépassent leur valeur actuelle de 50 pour cent dans un délai de 6 mois est estimée à environ 2 pour cent, en d’autres termes, le fait est plutôt improbable. Il ne s’agit pas d’affirmer que de tels événements ne se produiront pas. La poussée des prix du maïs, qui a débuté en septembre 2006, caughta surpris les marchés – bien que les négociants aient misé sur des prix supérieurs, ils retenaient alors que les prix du maïs avaient seulement 5 pour cent de chances d’augmenter de 50 pour cent ou plus en six mois. Au lieu de cela, les prix ont réellement grimpé de presque 60 pour cent sur cette période. Une erreur de jugement ponctuelle? Apparemment non. Plus récemment, des négociants de blé se sont trouvés totalement dépourvus car, en avril 2007, ils étaient persuadés à 99 pour cent que les prix du blé n’auraient pas augmenté de plus de la moitié de leur valeur – en 6 mois, les prix du blé ont doublé. Les amples oscillations vers le haut de la volatilité implicite auxquelles on assiste aujourd’hui attestent de l’énorme incertitude qu’affrontent les marchés dans leurs estimations de l’évolution probable des prix des céréales à court terme.

En l’absence de données facilement disponibles sur les options pour estimer la volatilité implicite des autres produits, les volatilités historiques ont été calculées et, par souci de cohérence, des estimations ont été également avancées pour le soja, le blé et le maïs. En classant ces derniers avec le riz sous l’appellation de «produits en bloc», une représentation analogue à la précédente a été tracée. L’instabilité des prix du blé et du maïs a constamment augmenté au cours de la dernière décennie, avec une pointe dépassant 30 pour cent en 2007. En revanche, la volatilité dans le secteur du riz a fortement évolué vers le bas et, en 2007, elle s’est établie précisément à un huitième de l’oscillation du secteur des céréales.

Parmi les huiles végétales, la volatilité a été plutôt uniforme pour tous les produits depuis 1982, même si certaines reprises des prix de l’huile de palme, de tournesol et de colza ont été constatées. Le regain de volatilité concernant les prix des produits laitiers a été le plus frappant, avec une hausse presque quatre fois supérieure depuis 2005 dans le cas du beurre, which has risen almost four-fold since 2005. En revanche, les variations de prix des produits carnés ont maintenu un état d’inertie au cours des deux dernières années. De même, la volatilité de nombreuses matières premières – en général la plus élevée de tous les produits agricoles – a régulièrement diminué depuis les sommets de l’an dernier, à l’exception du sucre et du thé.variability has declined rapidly

La volatilité est un élément important pour l’appréciation de la tendance qu’a un produit de subir des variations de prix. Des produits plus volatiles sont sujets à de plus amples et plus fréquentes variations de prix. La volatilité implicite peut représenter un instrument de mesure efficace pour révéler les expectatives des négociants quant aux évolutions des prix à court terme. Toutefois, au vu des grands bouleversements qui ont marqué les marchés des céréales l’an dernier, elle révèle également la mesure dans laquelle les prévisions peuvent être erronées.

Perspectives de l'alimentation

 

2008: Année internationale de la pomme de terre

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À sa soixantième session, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution visant à concentrer l’attention internationale sur l’importance de la pomme de terre en tant que moyen d’assurer la sécurité alimentaire et d’atténuer la pauvreté. En déclarant 2008 Année internationale de la pomme de terre et en invitant la FAO à faciliter sa mise en œuvre, une opportunité de faire prendre conscience – aux décideurs, aux donateurs et au public en général, notamment les jeunes et les enfants des écoles – de l’importance de la pomme de terre en particulier, et de l’agriculture en général, sera créée et permettra de traiter des questions d’intérêt mondial, telles que l’insécurité alimentaire, la malnutrition, la pauvreté et les menaces contre l’environnement. Pour de plus amples informations, veuillez consulter: www.potato2008.org

Pourquoi la pomme de terre?

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Au cours des deux prochaines décennies, la population mondiale devrait augmenter en moyenne au rythme de plus de 100 millions de personnes par an. Plus de 95 pour cent de cette augmentation est prévue dans les pays en développement, où les pressions exercées sur la terre et l’eau sont déjà intenses. Ainsi, un des défis majeurs qui se posent à la communauté internationale est d’assurer la sécurité alimentaire aux générations présentes et futures tout en préservant la base des ressources naturelles dont nous sommes tous dépendants. La pomme de terre représente un élément important dans les efforts déployés pour surmonter ces défis.

La pomme de terre nourrit ceux qui souffrent de la faim

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La pomme de terre devrait représenter un volet important dans les stratégies vouées à fournir une alimentation nutritive à ceux qui souffrent de la pauvreté et de la faim. Elle est parfaitement adaptée à des régions pauvres en terres et riches en main-d’œuvre, caractéristiques de la plupart des pays en développement. La pomme de terre fournit une alimentation plus nutritive et plus rapidement, sur des superficies plus exiguës et par des climats plus hostiles que dans le cas de toute autre culture importante – jusqu’à 85 pour cent de la plante est comestible pour l’homme par rapport à environ 50 pour cent en ce qui concerne les céréales.

La pomme de terre est cultivée dans le monde entier

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La pomme de terre est consommée dans les Andes depuis à peu près 8 000 ans. Introduite en Europe par les Espagnols au 16e siècle, elle s’est rapidement répandue dans le monde entier: aujourd’hui, la pomme de terre est cultivée sur approximativement 195 000 kilomètres carrés de terres agricoles (soit 75 000 milles carrés), du plateau de Yunnan en Chine et des plaines subtropicales de l’Inde, jusqu’aux hautes terres équatoriales de Java et aux steppes de l’Ukraine. En termes de quantité absolue récoltée, cette modeste racine qu’est la pomme de terre est la quatrième culture vivrière du monde, avec une production en 2006 de presque 315 millions de tonnes. Plus de la moitié de ce total est récoltée dans les pays en développement. La note ci-dessous donne une vue d’ensemble du marché de la pomme de terre dans une perspective mondiale et aborde les principales tendances et défis qui se posent au secteur.

     


    L’économie mondiale de la pomme de terre

  • Au cours des dernières décennies, l’offre, la demande et le commerce de la pomme de terre ont connu des tendances contradictoires au niveau mondial. La production a connu une baisse soutenue dans les pays développés et, en revanche, une expansion rapide en Afrique et en Asie.

  • La production de subsistance a diminué car davantage de producteurs de pomme de terre des pays en développement se sont orientés vers une production destinée aux marchés interne et international.

  • La consommation mondiale de pommes de terre se déplace du marché des produits frais vers celui des produits transformés à valeur ajoutée (par exemple, les frites, les chips), une tendance qui reflète une urbanisation croissante partout dans le monde et une demande supérieure en plats cuisinés de la part des consommateurs du monde entier.

    La structure des échanges internationaux de pomme de terre a également subi des variations substantielles. Les échanges de produits transformés ont largement dépassé les échanges de produits frais, tant en valeur qu’en volume. Les pays en développement sont des importateurs nets de pomme de terre au niveau mondial ce qui équivalait en 2005, selon les estimations, à une valeur de 6 milliards de dollars E.-U.

  • En dépit de l’importance de la pomme de terre en tant que culture de base et d’instrument de lutte contre la faim et la pauvreté, les politiques de développement agricole destinées aux cultures vivrières n’y ont pas souvent accordé l’attention qu’elle mérite. C’est une denrée qui possède des atouts nutritifs supérieurs et un grand potentiel d’obtenir de la valeur ajoutée par sa transformation. Le redressement du déséquilibre commercial de ce secteur reste un défi important.

  • Principales tendances

    La production et la consommation mondiales de pomme de terre se développent à un rythme inférieur à celui de la croissance de la population. La production dans les pays développés, surtout en Europe et dans la Communauté des États indépendants, a décliné de 1 pour cent par an en moyenne au cours des 20 dernières années. Cependant, la production des pays en développement s’est accrue à un taux moyen de 5 pour cent par an. Les pays asiatiques, notamment la Chine et l’Inde, ont contribué à cette croissance.

    En 2005, la part des pays en développement dans la production mondiale de pomme s’établissait à 47 pour cent. Dans les prochaines années, il est prévu que la production totale de ce groupe de pays dépasse celle des pays développés: c’est un résultat remarquable si l’on considère qu’il y a seulement 20 ans, la part des pays en développement dans la production mondiale était à peine supérieure à 20 pour cent.

    Perspectives de l'alimentation

     

    Perspectives de l'alimentation

     

    La consommation de pommes de terre fraîches, autrefois pilier de l’utilisation mondiale de pomme de terre, est en diminution dans de nombreux pays, en particulier dans les régions développées. Actuellement, davantage de pommes de terre sont transformées pour satisfaire la demande croissante des industries du «fast-food», des snacks et des plats cuisinés. Les principaux facteurs responsables de ce développement comprennent la croissance des populations urbaines, l’augmentation des revenus, la diversification des régimes alimentaires et le temps imparti pour la préparation des produits frais à consommer.

    Les pommes de terre sont communément considérées comme des denrées volumineuses, périssables, au coût de transport élevé, ayant un faible potentiel d’exportation, limité principalement aux transactions transfrontières. Ces contraintes n’ont pas empêché le commerce international de la pomme de terre de se développer, de doubler en volume et de se multiplier par quatre en valeur depuis le milieu des années 80. Cette croissance est imputable à une demande internationale sans précédents en produits transformés, notamment en produits surgelés à base de pomme de terre. À ce jour, les pays en développement n’ont pas bénéficié de cet essor commercial. En tant que groupe, ils se sont révélés être les principaux importateurs nets de cette denrée.

    Perspectives de l'alimentation

     

    Perspectives de l'alimentation

     

    Les échanges mondiaux de la pomme de terre et des produits dérivés de la pomme de terre demeurent encore faibles au regard de la production, avec seulement 6 pour cent environ de la production échangée. Des coûts de transport élevés, y compris le coût de la réfrigération, sont les principaux obstacles à un élargissement des marchés internationaux.

    Politiques commerciales – une épreuve pour l’économie mondiale de la pomme de terre?

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    Les tarifs d’importation Ad valorem sont utilisés pour protéger les marchés internes de la pomme de terre. Les autres politiques restrictives de l’accès aux marchés comprennent les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et les obstacles techniques au commerce.

    Perspectives de l'alimentation

     

    Perspectives de l'alimentation

     

    Les tarifs d’importation concernant la pomme de terre et les produits dérivés de la pomme de terre sont appliqués par la plupart des pays. Les taux consolidés, concordés dans le cadre de l’OMC, varient considérablement. La pomme de terre est l’exemple classique de la “progressivité des droits”, qui consent aux pays importateurs de protéger leurs industries de transformation en percevant des droits supérieurs sur les produits transformés que sur les matières premières. En empêchant les pays de diversifier leur base d’exportation avec des produits transformés à plus haute valeur, la progressivité des droits peut les laisser «pris au piège» de la fourniture de matières premières.

    Les pays désireux de s’engager dans la fourniture de pomme de terre sur le marché international – destinée en particulier aux marchés plus lucratifs des pays développés – doivent également surmonter des obstacles considérables imposés par les normes de santé alimentaire et les règlementations techniques.

    Le cycle de Doha pour le développement, qui reconnaît les impacts négatifs de la progressivité des droits, contient d’importantes mesures visant à assurer que les normes et règlementations ne deviennent pas de facto des obstacles au commerce ou des politiques protectionnistes dissimulées, tout donnant, en même temps, la priorité aux questions de santé publique. Malheureusement, les négociations relatives au programme de Doha ont essuyé une série d’échecs et l’accord vers une solution finale attend encore de se concrétiser.

    Les potentialités de la pomme de terre

    Les atouts de la pomme de terre, en particulier la valeur nutritive élevée de cette denrée et sa capacité de stimuler les revenus, n’ont pas reçu l’attention qu’ils méritent de la part des gouvernements. Le manque de filières de commercialisation, un appui et une infrastructure institutionnels insuffisants, et des politiques commerciales restrictives sont autant d’obstacles à la commercialisation du secteur. Les parties prenantes nationales et internationales doivent accorder davantage de priorité à la pomme de terre dans le programme du développement.

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