Questions Fréquentes

Questions Fréquentes

1. Notre entreprise peut-elle nouer un partenariat avec la FAO ? Comment lancer le processus?

La FAO privilégie les partenariats avec le secteur privé, car toutes les formes de partenariat sont nécessaires pour réaliser les ODD. La FAO est ouverte aux partenariats qui s’inscrivent dans le cadre de sa mission: éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire pour tous et faire en sorte que les populations aient un accès régulier à une alimentation de qualité et en quantité suffisante pour mener une vie active et en bonne santé. Qu’il s’agisse simplement d’engager le dialogue ou de forger un partenariat officiel avec la FAO, nous pouvons accomplir beaucoup ensemble au plan international et local.  

En raison du rôle de la FAO en tant que mobilisateur international, les partenariats officiels potentiels devront faire l’objet d’une vérification préalable afin de s’assurer qu’ils sont conformes aux Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme et qu’ils sont en mesure de démontrer qu’ils respectent les droits de l’homme et les normes de lutte contre la corruption ainsi que celles relatives au travail et à l’environnement. Les entités doivent également se conformer aux principes du Pacte mondial des Nations Unies. Pour plus d’informations, veuillez prendre connaissance des étapes à suivre pour lancer un processus de partenariat grâce au Cycle partenariat FAO.  

2. Notre entreprise doit-elle signer un accord officiel pour établir un partenariat avec la FAO? 

La nouvelle Stratégie de la FAO relative à la mobilisation du secteur privé La nouvelle stratégie de la FAO pour la mobilisation du secteur privé souligne les avantages d’un engagement simple et informel, en plus des partenariats officiels à part entière. Nous reconnaissons la valeur du dialogue, des forums et des échanges de vues qui n’impliquent aucun mécanisme ou opération juridique formelle. De nombreuses relations de la FAO avec le secteur privé demeurent informelles; d’autres se transforment en partenariats plus formels. Vous trouverez ici, sur les pages de CONNECT, des exemples des deux.  

Si vous souhaitez entrer en contact avec la FAO, il existe plusieurs façons de le faire, notamment par le biais de ce site web ou en contactant la représentation de la FAO dans votre pays. 

3. Notre entreprise aimerait inviter la FAO à prendre la parole lors d’un événement d’entreprise. Comment le faire ? Pouvons-nous utiliser le logo de la FAO?  

La FAO est heureuse de faire des présentations lors de réunions et d’ateliers, afin de partager son expérience et son expertise dans des domaines qui correspondent au mandat de l’Organisation. Pour inviter un intervenant de la FAO à une réunion ou un atelier, vous devez envoyer une invitation écrite, avec toutes les informations de base, en indiquant clairement les objectifs de la réunion ou de l’atelier et les résultats attendus. Veuillez également joindre le programme préliminaire afin que la FAO puisse prendre une décision éclairée selon son processus de vérification préalable.  

L’utilisation du logo de la FAO par d’autres entités implique un aval de la FAO, elle est donc limitée et exige l’autorisation écrite préalable de la FAO. L’autorisation n’est accordée que si la FAO participe à l’activité (y compris les supports informationnels) et en a le contrôle, et si l’activité est dans l’intérêt de l’Organisation. Par conséquent, le logo de la FAO ne peut pas être utilisé pour des réunions ou des ateliers auxquels la FAO est invitée à participer, sauf si l’Organisation est directement impliquée dans l’activité ou l’événement ou en a le contrôle et si l’autorisation est accordée par écrit. 

4. En quoi consiste la vérification préalable? 

Avant de collaborer avec une entité du secteur privé, la FAO procède à une vérification préalable afin d’identifier et de gérer tout risque potentiel lié à une collaboration avec cette entité qui pourrait affecter le caractère intergouvernemental, l’indépendance ou l’impartialité de l’Organisation. La vérification comprend, entre autres, une évaluation des avantages mutuels, ainsi que des risques potentiels du partenariat proposé. Il comporte l’examen de chaque entité proposée à la lumière des principes régissant la collaboration avec la FAO et des critères d’exclusion, la pertinence de la mobilisation proposée par rapport à la mission de la FAO et son adéquation avec les priorités des pays, ainsi que l’identification de mesures d’atténuation des risques. Pour plus d’informations, veuillez consulter le Cycle de partenariat de la FAO.  

5. Combien de temps faut-il pour établir un partenariat? 

L’établissement d’un partenariat se fait en six étapes clés, comme indiqué dans leCycle de partenariat de la FAO: 

 

  1. manifestation d’intérêt pour le partenariat
  2. vérification  
  3. autorisations et agrément    
  4. négociation  
  5. mise en œuvre, suivi et évaluation  
  6. rapports et communication des résultats 

La durée du processus varie selon les cas, en fonction de la nature, de la portée et de la complexité de la mobilisation proposée, ainsi que des résultats de l’examen de vérification préalable de la FAO et du processus de négociation lui-même.  

6. La FAO participe-t-elle à des partenariats et des plateformes multipartites (PPM) ? Participe-t-elle ou soutient-elle des partenariats public-privé (PPP) dans le secteur de l’alimentation et de l’agriculture?   

La FAO a une vaste expérience de la mise en place de partenariats et de plateformes multipartites impliquant une variété d’acteurs, depuis les pouvoirs publics jusqu’à la société civile, depuis le monde universitaire jusqu’au secteur privé, en les sollicitant et en les consultant sur des questions liées à la mission de la FAO et aux ODD. 

Voici quelques exemples de PPM et de PPP : 

  • Le Mécanisme du secteur privé (MSP) est une plateforme ouverte qui offre un siège permanent aux entreprises privées de la chaîne de valeur agroalimentaire au Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) des Nations Unies. Le MSP représente des entités du secteur privé, depuis les agriculteurs jusqu’aux fournisseurs d’intrants, en passant par les coopératives, les transformateurs, les petites et moyennes entreprises et les entreprises alimentaires, qui participent à la plénière et au groupe consultatif du CSA aux côtés d’acteurs non étatiques et de membres de la FAO dans des groupes de travail à composition ouverte (et des équipes de travail techniques) afin d’élaborer des positions et des recommandations sur les politiques à soumettre à l’examen et à la décision de la plénière du CSA.  
  • Le Partenariat de la montagne est une alliance volontaire de partenaires ayant pour objectif d’améliorer la vie des populations de montagne et de protéger les environnements montagneux dans le monde entier. Le Partenariat de la montagne compte plus de 400 membres, dont des gouvernements, des organisations intergouvernementales, des grands groupes, des organisations de la société civile, des organisations non gouvernementales et le secteur privé. La FAO héberge le Secrétariat du Partenariat de la montagne. 
  • Plateformes multipartites pour une meilleure gouvernance des régimes fonciers ‒ La FAO soutient 29 plateformes multipartites sur la gouvernance des régimes fonciers dans 14 pays, afin de favoriser la collaboration pour la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale (VGGT), de suivre et d’évaluer leur mise en œuvre et d’évaluer leur impact sur la gouvernance des régimes fonciers des terres, des pêches et des forêts. 

 

 

7. Comment la FAO peut-elle soutenir ou conseiller notre entreprise en matière de responsabilité sociétale, afin que nous puissions renforcer notre triple bilan en matière d’impact sur les ODD? 

La FAO peut soutenir l’utilisation par le secteur privé d’instruments et de lignes directrices approuvés au plan international et visant à garantir les progrès vers les ODD pour lesquels l’Organisation est le principal défenseur, à savoir : 

Meilleure production  

Meilleure nutrition  

Meilleur environnement  

Meilleure vie 

Par ailleurs, le renforcement des outils de mesure et des comptes rendus des entreprises sur les ODD et les questions de durabilité dans le secteur alimentaire et agricole est une priorité majeure pour la FAO. À cette fin, la FAO peut soutenir et conseiller les entités du secteur privé sur les outils de mesure, de suivi et d’établissement de comptes rendus en matière de durabilité dans les domaines d’expertise qui relèvent de sa mission. La FAO établit actuellement un référentiel d’indicateurs pour le suivi et l’établissement de comptes rendus par le secteur privé sur les questions clés de durabilité et les ODD.  

 

 

8. Notre entreprise souhaiterait offrir gratuitement des produits ou une expertise technique à la FAO, par exemple aux petits exploitants et aux PME des pays en développement. Existe-t-il des mécanismes pour nous permettre de le faire?

La FAO encourage de telles contributions (par exemple, des installations de stockage ou de réfrigération, des services de gestion post-récolte ou des opérations), mais souligne la nécessité de valeur en termes de portée et d’échelle afin de minimiser les coûts de transaction pour les petits investissements et les offres de ressources. Les entités du secteur privé peuvent fournir des contributions en nature et/ou une expertise technique à la FAO pour soutenir des activités spécifiques et l’Organisation peut faire en sorte que ce soutien soit acheminé directement vers les pays bénéficiaires. La FAO a mis en place des mécanismes à cet effet. La réception de ces contributions doit être accompagnée d’un accord juridique et doit faire l’objet d’une vérification préalable pour assurer sa conformité aux principes, règles et procédures de la FAO.  

9. La FAO propose-t-elle des données et des outils pour soutenir la production agricole et le développement des chaînes de valeur, par exemple pour les projections, l’atténuation des risques et la planification financière? 

La FAO dispose d’une vaste gamme de données et d’outils pour soutenir la planification, les prévisions et la prise de décision en matière de production agricole, de développement des chaînes de valeur et de domaines connexes. L’Organisation développe également des plateformes qui intègrent des données multisectorielles provenant de diverses sources pour une analyse et des prévisions en temps réel. Celles-ci comprennent des sources de données non conventionnelles, telles que les actualités, les réseaux sociaux, la télédétection, les données en accès libre et les produits analytiques. Toutes les données et tous les outils de la FAO sont des biens publics mondiaux et sont ouverts et gratuits pour tous. L’Organisation compte sur le secteur privé pour compléter et améliorer les divers flux de données agricoles qu’elle surveille et collecte régulièrement. Pour obtenir des données et des outils spécifiques sur la production agricole et le développement de la chaîne de valeur, ainsi que des informations supplémentaires, veuillez consulter nos sites web:  

10. En tant que partenaire de la FAO, est-ce que je recevrai périodiquement des rapports de performance?  

Les mécanismes et périodes de rapport sur la mise en œuvre des accords de partenariat sont clairement définis et mutuellement convenus par la FAO et chaque entité du secteur privé dans leur accord juridique. Il s’agit généralement de rapports semestriels (six mois) sur l’état d’avancement de chaque partenariat. 

11. Mon entreprise est un fournisseur de la FAO. Pouvons-nous également collaborer avec la FAO en tant que partenaire? 

Si un partenaire potentiel est également un fournisseur ou un prestataire de la FAO, un processus de vérification préalable approfondi est entrepris pour s’assurer qu’il n’y a pas de conflit d’intérêts. En aucun cas, la FAO n’accordera de traitement préférentiel, d’avantage indu ou de promotion à une entité du secteur privé ou à ses produits. 

De même, un partenariat ou une contribution volontaire d’une entité du secteur privé ne donnera en aucun cas droit à une considération spéciale lors des procédures d’achat ou de passation de marchés de la FAO, ni ne donnera l’impression d’un tel traitement favorable.  

Si votre entreprise souhaite agir uniquement en sa qualité de fournisseur, veuillez consulter le processus d’appel d’offres et de passation de marché sur https://www.ungm.org/Public/Notice.