Assurer l’intégrité et l’orientation vers les résultats
Principales étapes d’élaboration des collaborations
*** Personnel de la FAO: veuillez vous identifier pour accéder aux ressources et modèles complémentaires.
Étape 1Manifestation d’intérêt et «appariement» o Le secteur privé et la FAO se mobilisent dès qu’une occasion se présente ou en réponse à un appel à projet précis. o Définition des domaines d’intérêt communs o Approbation par la Direction de la pertinence stratégique et des répercussions potentielles du projet de mobilisation o Définition de l’appui prêté par le fonctionnaire chargé des partenariats |
Étape 2Vérifications préalables, évaluation des risques et approbation o Demande relative aux vérifications d’usage concernant la proposition (champ d’application et type de mobilisation) o Rapport sur les vérifications d’usage et l’évaluation des risques (incluant une demande relative au plan de gestion des risques moyens-élevés, des répercussions et des avantages) o Décision et approbation relatives à la poursuite de la mobilisation formulées par le Comité des engagements et des partenariats ou par la Direction selon le domaine de travail |
Étape 3Élaboration de la mobilisation et négociation *** Procédez à cette étape seulement une fois la procédure de vérifications préalables terminée et conformément à l’approbation: o Définition des instruments d’engagement (déclaration d’intention, protocole d’accord, visite d’experts, proposition conjointe, partenariat public-privé, Initiative Main dans la main, appel ouvert à la communication de données, etc.) |
Étape 4Autorisation et approbation o Autorisations finales de la FAO |
Étape 5Mise en œuvre, suivi et évaluation |
Étape 6Établissement de rapports et communication des résultats |
Tous ces éléments reposent sur les principes de la FAO relatifs à la mobilisation du secteur privé
Les partenariats de la FAO avec le secteur privé doivent :
- démontrer une contribution clairement définie à la concrétisation des ODD
- respecter les valeurs de la FAO et des Nations Unies
- ne pas compromettre la neutralité, l’impartialité, l’intégrité, l’indépendance, la crédibilité ou la réputation de la FAO
- être gérés efficacement et éviter tout conflit d’intérêts et autres risques pour la FAO
- justifier d’une contribution au mandat, aux objectifs et à la mission de la FAO et aux objectifs de développement national de ses Membres
- respecter la nature intergouvernementale de la FAO et le pouvoir de décision de ses Membres, conformément à l’Acte constitutif de la FAO
- soutenir et renforcer, sans aucun compromis, l’approche scientifique et factuelle neutre et indépendante qui sous-tend le travail de la FAO
- protéger la FAO de toute influence indue, notamment sur les processus de définition et d’application des politiques, des normes et des standards
- être fondés sur la transparence, l’ouverture, l’inclusion, la responsabilité, l’intégrité et le respect mutuel
- maximiser l’impact sur le développement local et le nombre de bénéficiaires, en particulier les petits exploitants agricoles et leurs associations, les jeunes et les femmes
- adhérer aux principes de « ne laisser personne sur le bas-côté » et de « ne pas nuire »
Participez de multiples façons
Que ce soit le partage de données, l’introduction d’une nouvelle innovation ou la mobilisation de financements, nous apprécions toutes les formes de mobilisation pour atteindre nos objectifs de développement communs :
Dialogue sur les politiques
Partage et diffusion des données
Renforcement des capacités
Coopération technique
Connaissances et recherche
Congruence avec les ODD
Plaidoyer et communications, y compris ODD
Pourquoi nouer un partenariat avec la FAO ?
- Pour les dernières informations, orientations, données et statistiques de pointe – La FAO est chef de file au plan mondial en ce qui concerne l’alimentation et l’agriculture et un mobilisateur du savoir pour les gouvernements. Elle dispose des chiffres et des conseils les plus récents sur un large éventail de questions liées à l’alimentation et à l’agriculture, depuis la production jusqu’à la consommation.
- Pour les normes les plus rigoureuses – La FAO est une organisation dispensatrice de normes de procédures et de normes techniques mondiales, garante de politiques au plan mondial, de traités internationaux et de codes de conduite et autres instruments contraignants et non contraignants, dispensant des normes appropriées dont peut se servir le secteur privé pour améliorer ses activités connexes au développement.
- Pour le jumelage des intérêts – La FAO dispose d’un vaste réseau de bureaux régionaux et nationaux et d’un large éventail de relations avec divers acteurs. La FAO peut établir les liens nécessaires à la mise en œuvre de priorités, d’objectifs et d’investissements communs.
- Pour la neutralité – La FAO est un mobilisateur indépendant, neutre, objectif et honnête qui aide à sceller des alliances pluridisciplinaires, capable de faciliter la communication entre les gouvernements et le secteur privé ainsi qu’avec d’autres acteurs non étatiques.
- Pour un développement durable qui ne laisse personne sur le bas-côté – En tant que promoteur de l’innovation et de la numérisation dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture durables et pour encourager la gestion durable des ressources naturelles, la FAO œuvre pour assurer la sécurité alimentaire, promouvoir le développement durable et favoriser le développement rural dans le monde entier, en particulier pour les petits exploitants agricoles.
- Pour ses réseaux étendus – La FAO mobilise les réseaux publics et privés, et contribue au renforcement des données, des informations et des connaissances grâce à sa capacité à rallier et à réunir diverses parties prenantes.
Pourquoi la FAO a-t-elle besoin du secteur privé ?
- Pour l’innovation – Le secteur privé peut nous aider à soutenir et à déployer l’innovation à l’échelle, et à mobiliser l’expertise scientifique et factuelle.
- Pour l’investissement – Nous voulons collaborer avec le secteur privé pour aider les entreprises à faire évoluer leur mode de fonctionnement dans le domaine du renforcement de la sécurité alimentaire et de l’agriculture, encourager les investissements dans les systèmes alimentaires et agricoles et combler les principaux déficits de financement qui entravent la concrétisation des ODD.
- Pour le renforcement des capacités – Le secteur privé peut jouer un rôle déterminant dans le développement des capacités des petits exploitants agricoles et des MPME.
- Pour le partage des données – Nous voulons travailler avec le secteur privé pour générer des données contribuant à accélérer l’innovation, la prise de décision éclairée et le suivi des ODD.
- Pour des objectifs communs de développement durable – Nous voulons aider le secteur privé à adopter des priorités et des stratégies commerciales qui intègrent et encouragent des pratiques durables et à reconnaître sa responsabilité sociétale de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population mondiale par des méthodes de production durables qui minimisent l’impact sur l’environnement.
Critères d’exclusion de la FAO
Les critères d’exclusion suivants s’appliquent à tout partenariat entre la FAO et le secteur privé. Ils ont trait aux catégories et/ou pratiques commerciales considérées comme intrinsèquement incompatibles avec les valeurs des Nations Unies, ses traités ou autres normes internationales.
Critères d’exclusion de la FAO
La FAO ne s’engage pas, par principe, avec des entités qui:
- se livrent à des activités incompatibles avec les sanctions, résolutions ou conventions du Conseil de sécurité des Nations Unies (par exemple sur le climat, la biodiversité, la criminalité transnationale organisée, le financement du terrorisme) ou d’autres mesures similaires, y compris les normes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LAB/CFT) du Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) du Fonds
monétaire international;
- sont complices de violations des droits de l’homme, tolèrent le travail forcé ou obligatoire ou le recours au travail des enfants;
- sont concernées par les critères d’exclusion énoncés dans le Pacte mondial des Nations Unies*;
- participent à la production et à la distribution en gros de produits du tabac, ou dont les revenus proviennent des jeux d’argent (à l’exception des loteries) ou de la pornographie;
- n’ont pas systématiquement démontré leur volonté de respecter, ou n’ont pas respecté dans les faits, les principes des Nations Unies, notamment les déclarations ou principes qui sont conformes, ou en reflètent l’esprit, à la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Déclaration de Rio, la Déclaration de l’Organisation internationale du Travail relative aux principes et droits fondamentaux au travail, le Pacte mondial des Nations Unies, les Principes directeurs des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme ou la politique de tolérance zéro au sein du système des Nations Unies à l’égard de toutes les formes d’exploitation et d’abus sexuels.
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* Les critères d’exclusion énoncés dans le Pacte mondial des Nations Unies sont les suivants:
• Faire l’objet d’une sanction de la part de l’ONU.
• Figurer dans la liste des Nations Unies des fournisseurs non admissibles pour des raison éthiques.
• Tirer des revenus de la production, de la vente et/ou du transfert de mines antipersonnel ou de bombes à sous-munitions.
• Tirer des revenus de la production et/ou de la fabrication de tabac.
Les 10 principes du Pacte mondial des Nations Unies
Pour être durable, une entreprise doit d’abord avoir un système de valeurs et fonder son approche commerciale sur des principes. Elle doit donc agir de manière à respecter, au minimum, certaines obligations fondamentales concernant les droits de l’homme, la main-d’œuvre, l’environnement et la lutte contre la corruption.
Les 10 principes du Pacte mondial des Nations Unies
La FAO encourage vivement ses partenaires à intégrer les dix principes du Pacte mondial des Nations Unies dans leurs stratégies, politiques et procédures.
Ces dix principes sont les suivants:
Droits de l’homme
- Principe 1: Les entreprises doivent promouvoir et respecter la protection des droits de l’homme internationalement proclamés;
- Principe 2: s’assurer qu’elles ne se rendent pas complices de violations des droits de l’homme.
Main-d’œuvre
- Principe 3: Les entreprises doivent respecter la liberté d’association et la reconnaissance effective du droit de négociation collective;
- Principe 4: l’élimination de toutes les formes de travail forcé et obligatoire;
- Principe 5: l’abolition effective du travail des enfants;
- Principe 6: l’élimination de la discrimination en matière professionnelle et d’emploi.
Environnement
- Principe 7: Les entreprises doivent suivre une approche de précaution relativement aux défis environnementaux;
- Principe 8: prendre des initiatives visant à encourager une plus grande responsabilité environnementale;
- Principe 9: encourager le développement et la diffusion de technologies écologiques.
Lutte contre la corruption
- Principe 10: Les entreprises doivent lutter contre la corruption sous toutes ses formes, notamment l’extorsion et les pots-de-vin.