Global Forum on Food Security and Nutrition (FSN Forum)

Member profile

Ms. Germaine GBETE

Organization: AII-CAAS
Country: China
I am working on:

I'm working on Determinants of Agricultural Productivity in CAAS. And also, i'm Togo YPARD's Country representative.

This member contributed to:

    • >> French <<

       

      Le Sommet mondial de l’alimentation (SMA), le premier sommet tenu  dans le monde pour résoudre le problème de la faim. Tenu à Rome en 1996, par lequel 182 gouvernements se sont engagés à «éradiquer la faim dans tous les pays, en réduisant de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim d’ici 2015 au plus tard». Le second  porte sur le premier objectif du Millénaire pour le développement, établi en 2000 par les membres de l’ONU, dont l’une des cibles consiste à «réduire de moitié, d’ici  2015, la proportion de la population qui souffre de la faim».

      Nous voici vers la fin du 2015. L’état des lieux fait par la FAO sur les différentes régions  ont montré qu’il y a eu beaucoup de progrès  dans chaque région, sauf qu’on observe encore des disparités entre ces régions et particulièrement  en Afrique de l’Ouest.

      Le cas de l’Afrique de l’Ouest, montre que de 1990-2015, la faim a diminué, passant de 24,2% à 9,6% respectivement.  Cependant, cette réduction ne montre pas vraiment les efforts effectués par chaque pays. Avec sa spécificité et ses réalités de chaque pays, il serait bien aussi de trouver des solutions adéquates afin de contribuer significativement à la réduction de la faim.

      1. Quelle gouvernance régionale effective et efficiente pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition en Afrique de l’Ouest?

      L’augmentation de la population et le changement climatique sont des facteurs aggravants la faim en Afrique. En plus de ces premiers facteurs s’ajoutent les guerres,  la mondialisation et l’absence de contrôle public des multinationales ont également une grande part  à jouer de la faim. Le phénomène d’accaparement des terres et de spoliation des autochtones par les grandes entreprises dans le but d’assurer la pérennité de leurs activités. Le soutien des multinationales par les gouvernements. Enfin, les agro-carburants représentent peut-être le défi majeur à relever, ceux-ci concurrençant de manière directe les cultures destinées à nourrir l’humanité

      En matière de gouvernance régionale, les politiques agricoles de la CEDEAO, du PNUD, UEMOA, NEPAD et celles des politiques nationales résident certaines disfonctionnement  qui ne permet pas aux individus de satisfaire leurs besoins alimentaires. Il s’agit surtout des problèmes lies a la mobilité des facteurs de production et de la production elle-même. Les producteurs rencontrent plusieurs barrières qui ne permettent pas  de profiter de leurs efforts sur les marches régionaux. Il y a plusieurs barrières douanières entre les pays de même région (CDEAO, UEMOA) qui ne favorisent pas la libre circulation des biens alimentaires malgré les politiques de libre échange développé entre ces pays. Sur le terrain, ces politiques restent  encore théoriques et non effectives.

      Il faut une nécessaire et vitale convergence de ces politiques qui sont des références pour les acteurs étatiques et non étatiques que nous sommes.

      En se basant sur la définition donnée par la FAO sur la faim, il serait approprié de :

      • Donner des recommandations politiques adéquates pour éradiquer la faim dans ces zones cibles.
      • Des mesures incitatives doivent être prendre afin d’encourager les jeunes promoteurs à investir dans le secteur agricole surtout pour la production des cultures vivrieres au niveau national.
      • Assistance ciblée de la population vulnérable
      • Identifier  la population cible vulnérable a la faim dans chaque pays dans la sous-région.
      • Evaluer la situation de la sécurité alimentaire dans chaque pays de la sous- région

         

      2. Quel rôle et quelle place pour les OSC/acteurs non étatiques (niveau de représentation et participation aux décisions) dans le dispositif institutionnel de mise en œuvre de l’ECOWAP et des politiques agricoles et de SAN en général tant au niveau national que régional?

       

      • Le rôle que peut jouer les OSC/ acteurs non étatiques serait de faire entendre leur voix au niveau national et gouvernemental afin d’apporter leur contribution à la réduction de la faim. Ceci, en tenant compte des dispositifs institutionnels mise en œuvre par l’ECOWAP et des politiques agricoles  au niveau national et régional.
      • Mobiliser les producteurs à investir plus dans la production des cultures vivrières.
      • Encourager les petits producteurs à réduire les pratiques agricoles pouvant entrainer l’appauvrissement du sol.
      • Les acteurs doivent aussi œuvrer de manière à améliorer la productivité agricole de la population vulnérable afin d’améliorer leur revenu agricole
      • Création d’un centre d’assistance sociale sur le plan national et régional bien solide afin d’assister les personnes vulnérable a la faim

         

      3. Quelle plateforme multi-acteurs et multi-secteurs pour faciliter le dialogue et les négociations sur les politiques, programmes et investissements, la recevabilité, etc. ?

      Pour faciliter le dialogue entre les acteurs et les négociations sur les politiques, programmes et investissement etc..., il serait acceptable de créer un environnement favorable à tous les acteurs du secteur afin que chacun apporte ses idées et partager ses expériences pour le développement du domaine.

      Conscient du problème de la faim qui règne dans la sous-région, les acteurs et les partenaires de la sous-région pourront  décider d’œuvrer ensemble pour mener à bien une démarche globale et collective de développement de l’information, de la formation pour accompagner les personnes touchées par la sous-alimentation afin d’éradiquer  ce phénomène et assurer une vie meilleure a tous dans la sous-région.

      Encore du chemin à parcourir pour en venir à bout de la faim dans le monde et particulièrement en Afrique de l’Ouest. Toutefois, il y a de l’espoir, car, de nombreux débats et de propositions de solutions se définissent  et permettront de converger vers l’objectif final.

       

      >> English <<

      The 1996 World Food Summit, in Rome was the first ever world summit held in order to solve the hunger problem, by which 182 governments committed themselves to “eradicate hunger in all countries with the target of reducing by half the number of undernourished people by no later than the year 2015." The second summit addresses the first Millennium development objective, established in 2000 by the members of the UN, where one of the targets is to "halve, between 1990 and 2015, the proportion of people who suffer from hunger.”

      We are now nearly at the end of 2015. The update made by FAO for the different regions has shown that there has been much progress in each region, except that one can still see disparities between these regions and particularly in West Africa.

      The case of West Africa shows that in the period 1990-2015, hunger has been reduced, from 24.2% in 1990 to 9.6% in 2015.  However, this reduction does not really show the efforts made by each country. With the specifics and realities of each country, it would also be good to find adequate solutions in order to contribute significantly to reduce hunger.

      1. What will be an effective and efficient regional governance for Food Security and Nutrition in West Africa?

      The increase in population and climate change are factors that exacerbate hunger in Africa. As well as these prime factors, wars, globalization and the absence of public control of multinationals should be added and are equally important causes of hunger. For example the land grabbing phenomenon, the dispossession of local people by big business with the objective of ensuring the continuity of their activities and the support for multinationals by governments. Finally, the agro-fuels perhaps represent the main challenge to be high- lighted, because they compete directly with the crops intended for feeding mankind.

      In terms of regional governance, between the agricultural policies of ECOWAS, UNDP, WAEMU, NEPAD and national policies there is a certain lack of harmonization which does not permit individuals to satisfy their food needs.  It is a question mainly of problems related to the mobility of factors of production and of production itself. The producers find several barriers which do not allow them to benefit from their efforts in regional markets. There are various customs barriers among countries in the same region (ECOWAS, WAEMU) which do not encourage free movement of food products despite the policies of free trade in place between these countries. In practice, these policies are still theoretical and ineffective.

      A necessary and essential convergence is required of these policies which are a reference for us all, state and non-state actors.

      Basing ourselves on the definition of hunger given by FAO, it would be appropriate to:

      • -          Assess the situation of food security in each country of the sub-region
      • -          Identify the target population vulnerable to hunger in each country of the sub-region
      • -          Target assistance to the vulnerable population
      • -         Introduce incentivizing measures to encourage young developers to invest in the agricultural sector especially in the production of food crops at national level.
      • -          Give policy recommendations fitting for the eradication of hunger in the target areas.
      1. What role and which place will have the non-state actors /civil society organizations (level or representation and participation in the decisions) in the institutional system of implementation of the ECOWAP and the agricultural policies and the NFS [National Food Security] in general both at national and regional level?
      • -          The role that the civil society/non-state actors can play would be to make their voices heard at national and government levels so that they may make their contribution to hunger reduction. That is, taking into account the institutional mechanisms implemented by ECOWAP and agricultural policies at national and regional level.
      • -          Mobilize producers to invest more in the production of food crops.
      • -          Encourage small farmers to abandon agricultural practices that will impoverish the soil.
      • -          Actors must also work to improve the agricultural productivity of vulnerable people in order to improve their agricultural income
      • -          Creation of a very dependable social assistance organization at national and regional level in order to assist people vulnerable to hunger

       

      1. Which multi-actors and multi-sector platform should be used to facilitate dialogue and negotiations on policies, programs and investments, accountability, etc.?

      To facilitate dialogue between the actors and the negotiations on policies, investment programs etc. … it would be acceptable to create an environment favorable to all the actors of the sector in order that each one may contribute their ideas and share their experiences for the development of the domain.

      Conscious of the hunger problem in the sub-region, the actors and partners in the sub-region could decide to work together to bring to fruition a global and collective process for information systems development and training of people affected by under nourishment in order to eradicate it and assure a better life for all in the sub-region.

      There is still a way to go before we arrive at the end of hunger in the world, and particularly in West Africa. Not withstanding, there is hope because numerous issues and proposals for solutions are being defined and will assist in convergence towards the final objective.