Global Forum on Food Security and Nutrition (FSN Forum)

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    • English translation below

      Bonjour,

      Après lecture de la version Zéro des directives, je pense pour résoudre le problème des femmes, il faut leur offrir les moyens.

      C’est ainsi que je formule des propositions sur les points suivants dans la partie 3:

      Accès à l’éducation, au renforcement des capacités, à la formation, aux connaissances et aux services d’information

      - Création des centres féminins de formation en apprentissage dans tous les domaines des métiers

      - Supprimer les critères d’âge pour l’accès des femmes des bourses dans les études supérieurs (Doctorat, Master)

      Accès aux postes de responsabilité :

      - Féminiser certains postes de responsabilité dans toutes les instances (institutions Gouvernementales, régionales et internationales).

      Protection sociale :

      Traiter clairement la question de la santé maternelle et infantile, l’assainissement : (création des maternités dans les zones rurales, renforcement de la prise en charge de la malnutrition....)

      Accès au financement

      - Créer des banques de crédits avec taux zéro pour les femmes dans le commerce informel

      - désenclaver les zones rurales

      Hello,

      After having read version zero of the Guidelines, I think that in order to solve the problem of women, it is necessary to offer them the tools.

      I therefore make recommendations on the following points in part 3:

      Access to education, capacity building, training, knowledge and outreach services

      - Establishment of on-the-job training centres for women in all trades

      - Abolish age criteria for women’s access to scholarships in higher education (PhD, Master)

      Access to positions of responsibility:

      - Feminize certain positions of responsibility in all authorities (government, regional and international institutions).

      Social protection:

      Clearly address the issue of maternal and child health, sanitation: (creation of maternity clinics in rural areas, strengthening of malnutrition management...)

      Access to financing

      - Establish lending banks with zero interest for women in informal commerce

      - Reduce the isolation of rural areas

    • Poverty is the main cause of child labour in agriculture, especially in the context of family farming. The prevailing ‘slash and burn’ shifting cultivation, is the predominant farming system of family farming. Every year farmer prepare new land for new crops and make agricultural work more intensive. This may lead children’s labour.

      A need to cultivate greater land area to produce more food to fight against food insecurity and poverty shrinks the fallow periods and disrupts the restoration of soil fertility and rejuvenation of exhausted soils. The short fallow periods lead to rapid degradation of the environment. and increases weed infestation and soil fertility decline. This practice is not sustainable as crop yields are declining while labour required to control weeds is increasing and needs children’s labour.

      Therefore, to stopped child labour in agriculture need to promote safer agricultural practices, in regarding, mechanization, good duration of the fallowing phase and rotation, natural soil fertilization, accessing to credit, insurance for famers, improving rural livelihoods and income-generating activities for women could prevent children to work in agriculture. These solutions contribute to restore soil fertility and biodiversity.

      In Addition, the armed conflicts and the human immunodeficiency virus (HIV)/AIDS epidemic have devastated many families, left millions of children orphaned, have disrupted the life in the villages and rural communities and increasingly have contributed to the poverty growth.

      For stopped child labour in agriculture means to implement strengthen the program for the care of orphans and promote access child to education, especially for girls.

       

    • >>ENGLISH VERSION BELOW<<

      Bonjour!

      Voici ma contribution

      Question 1: Rôles des écoles et universités

      Les écoles et les universités peuvent contribuer à la promotion agricole que si elles disposent des moyens nécessaires. Les jeunes devraient commencer la pratique de l'agriculture depuis leur jeune âge. Face à cela, je propose de:

       - Développer  la culture maraîchère dans les écoles primaires

      - Doter les écoles d'agronomie des équipements agricoles et des laboratoires perfomants

      Question 2: Promotion de l'égalité des agricultrices

       ''l'union fait la force''

      En milieu rural certaines femmes ne disposent pas de terre cultivable. Pour promouvoir l'égalités des agricultrices, je propose:

      - l'organisation des femmes en association par filière autour des champs communautaires

      - promotion des champs commnautaires pour faire bénéficier tout le monde

      ou

      - promotion des transformations agroalimentaires pour celles qui n'ont pas des terres

      cultivables

      Question 3: Rôles des organisations de développement et des pouvoirs publiques

      La sécurité alimentaire est le fait d'avoir accès à une alimentation saine et équilibrée en tout temps et en tout lieu. je propose donc:

       - amélioration du réseau routier afin de rendre accessible les zones rurales

      - amélioration des moyens de stockage et conservation

      - organisation de la commercialisation

      - développement des NTIC en milieu rural

      - promotion de microcrédit pour les agricultrices et les jeunes

      Question 4: L'autonomisation des femmes n'est plus à démontrer. Les femmes s'occupent de tout: le petit élevage, la culture maraîchère, la culture vivrière, la transformation agroalimentaire

      Adèle Irénée GREMBOMBO, Ingénieure Agronome Nutitionniste, MSc

      Hello!

      This is my contribution

       Question 1: Role of schools and universities

      Schools and universities can contribute to the promotion of farming only if they have the necessary means.  The young should start practicing agriculture from an early age. Regarding that, I propose:

      . - Develop market gardening in primary schools

      . - Provide agricultural equipment and efficient laboratories to agricultural schools.

       Question 2: Promote equality for women farmers

       " Union gives strength"

      In the rural environment some women do not have arable land. In order to promote equality for women farmers, I propose:

      . - organize women in sectorial associations around communal fields

      . - promote communal fields to benefit everyone

      or

      . - promotion of agro-food processing for those withoutland to cultivate.

       Question 3: Role of development organizations and public authorities

      Food security means having access to a healthy and balanced diet at all times and in every place.  Therefore I propose:

      . – to improve road networks so that rural areas are accessible.

      . – to improve the means of storage and conservation

      . – to organize marketing

      . – to develop new Information and Communications Technologies (ICT) in rural areas.

      . – to promote microcredit for women farmers and young people

       Question 4: The empowerment of  women requires no further proof. Women are engaged in everything: rearing small animals, market gardening, food crops, agro-food processing

       Adèle Irénée GREMBOMBO, Ingénieure Agronome Nutritionniste, MSc [Nutritionist Agricultural Engineer]

    • Les mots « Vulnérabilité, fragilité, précarité, pauvreté, malnutrition, insécurité alimentaire » peuvent être classés dans une même case, car ils produisent plus ou moins les mêmes effets. Mais d’où proviennent-ils ? Ils proviennent des maux « sécheresse, ravageurs de récolte, infertilité des sols, réduction surface cultivée, conservation inadéquate des produits agricoles, utilisation des outils aratoires, problèmes fonciers, faible revenu, indisponibilité des actifs due à des maladies et à l’exode rurale, problèmes d’hygiène et assainissement, logement, enclavement et ignorance sur la diversification alimentaire». Ces maux se rencontrent le plus souvent dans des endroits défavorisés « Bidon ville, zones rurales »

      Fort de ce qui précède, le combat du renforcement de la nutrition doit se faire d’une manière holistique. Prendre en compte :

      - Financement de la recherche agricole

      - Formation des chercheurs : mettre fin au critère d’âge dans les programmes d’attribution de bourse concernant le Master et le Doctorat

      - Création des comités locaux pour le foncier

      - Création des banques nationales de crédit agricole avec simplification d’accès aux crédits pour les femmes

      - Création des Ministères de la ville avec une des prérogatives « l’hygiène et l’assainissement des villes »

      - Les agences du Système de Nations Unies doivent renforcer la collaboration avec les Gouvernements et les ONG.

      - Construction des logements sociaux

      - Lutte contre les maladies transmissibles (VIH et autres qui déciment les actifs et les chefs de familles)

      -Education nutritionnelle : utilisation des médias, des réunions de démonstration culinaire des mères etc.

       

      Adèle Irénée GREMBOMBO

      Ingénieur Agronome Nutritionniste

      Consultante Indépendante en Nutrition

      Paris (France)

       

       

    • Bonjour à tous

      voici quelques éléments de Réponse à ces questions

      •     Les projets Telefood ont contribué à l' amélioration de l'état nutritionnel des bénéficiaires. Ces projets concernent la production agricole, l'élevage, la pêche, l'apiculture. 

      •    Pour mobiliser la volonté politique. Il faut organiser les tables rondes avec tous les acteurs et plaider pour que la sécurité alimentaire soit inscrite comme priorité dans les plans de développement de chaque pays. Chaque Etat doit accentuer les actions pour la sécurité alimentaire à travers l'organisation des foires agricoles, des fêtes de moisson en plus de la Journée Mondiale de l'Alimentation qui se tient tous les ans.

      Adèle Irénée GREMBOMBO

      Consultante en Nutrition

      Paris (France)

    • Avoir une bonne nutrition, c’est manger une alimentation saine et équilibrée en toute saison et en tout lieu, afin d’avoir une bonne santé mentale et physique.

      1. Pour avoir une alimentation saine en toute saison, il faut conserver le surplus 
      2. Pour avoir une alimentation équilibrée, il faut diversifier son alimentation
      3. Pour avoir une alimentation en tout lieu, il faut désenclaver certaines régions et favoriser la commercialisation des produits agricoles. Il faut donner les moyens à certains groupes vulnérables de pratiquer l’agriculture (femmes, chômeurs, élèves et écoliers)
      4. Pour avoir une bonne santé mentale et physique, il faut manger et faire de l’activité physique

      Fort de ce qui précède, je réponds aux questions

      Si j’étais chargée d’élaborer un programme d’investissements agricoles, les 5 principales mesures à adopter pour en maximiser l’impact sur la nutrition seraient :

      1.  filières vivrières : production, transformation, conservation, commercialisation ;
      2. Filières produits forestiers non ligneux en lien avec l’agroforesterie
      3. Petit élevage et aquaculture
      4. Education nutritionnelle : créer et renforcer les départements de nutrition dans les Ministères de l’agriculture. Ces départements s’occuperont de l’éducation nutritionnelle par des émissions à la radio et à la télévision, par la rédaction des brochures sur la bonne alimentation.

      Je profite pour vous dire que mon livre intitulé « Guide de nutrition pour les élèves d’Afrique Subsaharienne : notes d’informations pour l’enseignement primaire et secondaire » vient de paraître aux Editions Universitaires Européennes. C’est dans le but de montrer aux jeunes comment avoir une bonne nutrition.

      1. Pistes rurales et fonciers

       Dans quels domaines souhaiterez-vous intensifier les recherches pour étayer l’élaboration et la mise en œuvre d'un tel programme, et pourquoi?

      • Transformation agroalimentaire, stockage et conservation, semences

       Que peuvent faire nos institutions pour contribuer à ce que les gouvernements des pays s'engagent activement en faveur de vos recommandations, et en garantir la mise en œuvre efficace?

      • Allouer 10% du budget national au développement agricole

       

       

      Adèle Irénée GREMBOMBO

      Ingénieur Agronome Nutritionniste

      Msc en Nutrition Humaine et Santé Publique

      Consultante Indépendante en Nutrition/Sécurité alimentaire

      Paris (France)

    • Bonjour à tous

      Mon intervention est beaucoup plus axée sur l’Afrique

      Pour répondre à la question « Quelles sources innovantes (publiques et privées) de financement pour l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition pourraient être envisagées ? »

      -Je vais axer mon intervention sur le financement publique. Je voudrais mentionner ici que dans le cadre du Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA), à l’initiative de l’Union Africaine et du NEPAD, les gouvernements des pays africains avaient décidé d’allouer 10% des budgets nationaux au secteur agricole. Le Comité d’experts internationaux devrait le rappeler clairement dans son rapport de décembre 2012.

      Autre possibilité : sensibiliser les industries agroalimentaires d’utiliser les matières premières locales. A cet effet, les industries devraient financer la production, pour permettre aux agriculteurs d’augmenter leur capacité de production.

      Afin de garantir la qualité des matières premières, les industries devraient financer la recherche agricole.

      -Concernant la question « Comment utiliser de manière innovante les fonds générés par les sources innovantes de financement ? Quelles devraient en être les principales cibles ? »

      Je propose à ce que les fonds quelque soit leur source soient attribués à la recherche (développement des semences à haut rendement et techniques de cultures performantes, développement de nouveaux produits,…) et à l’éducation nutritionnelle. Car les entreprises privées ont souvent tendances à intervenir beaucoup plus dans la recherche.

      -Quels sont les acteurs ou parties prenantes clés – aux différents niveaux – pour mobiliser et mettre en œuvre lesdits instruments? Quels seraient leurs rôles et interactions? A cette question, je pense que chaque pays africain dispose d’un système national de recherche agronomique (SNRA) qui regroupe tous les acteurs (chercheur, industriel, ONG, producteur, décideur). Chaque SNRA pourra s’impliquer d’avantage dans la stratégie de développement agricole. L’implication des associations féminines à vocation agricole serait un atout majeur.

      Adèle Irénée GREMBOMBO

      Ingénieur Agronome Nutritionniste

      MSC Nutrition Humaine et Santé Publique

      Paris (France)