Programme de Gestion intégrée de la production et des déprédateurs en Afrique
Photo: ©FAO/Olivier Asselin

Le programme de Gestion intégrée de la production et des déprédateurs, qui emploie l’approche des champs écoles des producteurs, a été un partenaire clé, en permettant d’améliorer la qualité, la quantité et l’aspect pratique des communications aussi bien verticalement qu’horizontalement au sein de l’ensemble de parties prenantes.

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Le déclin des grands systèmes publics de vulgarisation en Afrique sub-saharienne au cours de ces dernières décennies montre que l’attention des donateurs s’est détournée de l’appui à l’agriculture, résultant en la perte de financements précédemment pris en charge. Toutefois, la flambée alarmante des prix alimentaires de 2008 a de nouveau attiré l’attention du monde sur l’importance d’appuyer le développement des secteurs agricoles dans les pays en développement. Cependant, plutôt que de réinventer la lourde bureaucratie d’avant, les donateurs et les gouvernements expérimentent de nouveaux modèles de vulgarisation agricole.

Au cours des deux dernières décennies, avec le déclin du modèle du système national de vulgarisation, une multitude de parties prenantes locales et nationales sont apparues pour prendre en charge un grand nombre des tâches de vulgarisation, bien que leur couverture soit géographiquement irrégulière et techniquement incomplète. L’éventail d’acteurs varie selon les pays mais comprend généralement des agences gouvernementales, des ONG, des organisations paysannes et, dans certains cas, le secteur privé.

L’objectif alors ne doit pas être de remplacer ces assemblages ad-hoc par la recréation des systèmes de vulgarisation publics et monolithiques du passé, mais plutôt de travailler avec et de renforcer ces ensembles variés de parties prenantes et spécifiques aux pays, de combler les lacunes et de faire le lien entre les acteurs afin de créer un mécanisme plus souple, fonctionnel et pragmatique, qui soit plus en mesure de répondre de façon efficace et efficiente aux besoins des communautés locales, des pôles commerciaux au niveau du district et des priorités politiques au niveau national.

Dans ce contexte, le programme de Gestion intégrée de la production et des déprédateurs (GIPD), qui emploie l’approche des champs écoles des producteurs (CEP), a été un partenaire clé, en permettant d’améliorer la qualité, la quantité et l’aspect pratique des communications aussi bien verticalement qu’horizontalement au sein de l’ensemble de parties prenantes. Dans cette perspective, le programme GIPD n’a pas pour objectif de promouvoir les CEP en remplacement des systèmes de vulgarisation existants, mais cherche plutôt à travailler avec l’éventail existant de partenaires à tous les niveaux afin de faciliter les progrès en direction des objectifs généraux de sécurité alimentaire et de développement aux niveaux national et régional.

Partenaires gouvernementaux nationaux. Le programme démarre généralement en partenariat avec les ministères de l’agriculture et du développement, les directions nationales de l’agriculture et les agences pour la protection des cultures. Les comités de pilotage du programme peuvent également inclure les ministères de la santé et du commerce.

ONG partenaires. Les ONG régionales et nationales jouent un rôle important en coordonnant la conception et l’exécution des enquêtes au niveau du village et aident à la gestion des données et au suivi de l’impact des CEP disséminés à travers les pays et les régions.

Organisations paysannes partenaires. Les organisations paysannes sont de partenaires clés qui aident à institutionnaliser l’approche CEP, notamment celles de grande taille, comme par exemple l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina Faso et la Fédération nationale des maraîchers des Niayes au Sénégal.

Partenaires locaux. Récemment, une importante série de partenariats ont vu le jour avec l’implication d’entités politiques locales qui rassemblent des représentants des organisations paysannes, des entreprises et des représentants du gouvernement au niveau du district, y compris les services de vulgarisation. Cela contribue à faire entendre de nombreuses voix à l’appui du programme aux plus hauts niveaux nationaux.

Partenaires de projets de développement. Un nombre grandissant de projets de donateurs nationaux et régionaux s’engagent dans des partenariats au sein de divers programmes-pays afin d’avoir accès aux réseaux toujours plus grands des producteurs facilitateurs et des groupes d’anciens producteurs formés. De cette façon, le programme GIPD contribue à renforcer un système collectif de vulgarisation capable d’agir en tant que fournisseur de services pour les nouvelles initiatives qui proviendront des donateurs.

Pour une liste complète des partenaires du programme GIPD, se référer aux projets régionaux ou nationaux individuels.