Département économique et social

 système mondial d'information et d'alerte rapide sur l'alimentation et l'agriculture

 perspectives alimentaires
No. 2 Rome, avril 2003

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faits saillants

DONNÉES DE BASE SUR LA SITUATION CÉRÉALIÈRE MONDIALE

Céréales

SITUATION D’URGENCE ALIMENTAIRE DANS DE NOMBREUX PAYS DU MONDE

L’ONU LANCE UN APPEL D’URGENCE DE 2,2 MILLIARDS DE DOLLARS EU POUR L’IRAQ

Production actuelle et perspectives des récoltes

Commerce

Stocks de report

Utilisation

Aide alimentaire

Facture d’importation de céréales

Viande et produits à base de viande

Lait et produits laitiers

Engrais

ANNEXE STATISTIQUE

NOTE SUR LES STATISTIQUES

Commerce 1/

Léger déclin du commerce mondial des céréales en 2002/03

Top

On prévoit désormais que le commerce mondial de céréales en 2002/03 portera sur 241 millions de tonnes, ce qui est un peu plus que la prévision faite dans le précédent rapport mais reste inférieur de 2 millions de tonnes au niveau estimé pour 2001/02. Cette contraction sera due essentiellement au recul des échanges de blé et de riz, tandis que les échanges de céréales secondaires devraient continuer d’augmenter.

Le commerce mondial de blé 2/en 2002/03 devrait tomber à 106 millions de tonnes, soit 2,6 millions de tonnes de moins que durant la campagne précédente. L’essentiel de ce déclin sera dû à la réduction des importations de plusieurs pays d’Asie dont le total des importations 2002/03 devrait atteindre environ 44 millions de tonnes, soit 3 millions de tonnes de moins que lors de la campagne précédente. Le pays dont les importations devraient le plus diminuer est la République islamique d’Iran: après une récolte record en 2002, on prévoit que les importations baisseront de moitié, tombant à 3,3 millions de tonnes, ce qui serait le niveau le plus bas enregistré depuis 1998/99. De bonnes récoltes dans de nombreuses parties de l’Asie devraient aussi entraîner une baisse des importations de plusieurs pays de cette région.

Au contraire, en Afrique, les importations de blé devraient atteindre un niveau record d’un peu plus de 26 millions de tonnes, soit 1,4 million de tonnes de plus que durant la campagne précédente. Une récolte très médiocre en Algérie et en Tunisie pourrait se traduire par une augmentation de près de 1 million de tonnes des importations totales de ces deux pays pour cette campagne. Les importations de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne devraient rester inchangées ou être légèrement supérieures à celles de la campagne précédente, sauf dans le cas de l’Éthiopie dont les importations pourraient bondir de près de 900 000 tonnes, pour atteindre 1,2 million de tonnes (essentiellement sous forme d’aide alimentaire) en raison de récoltes catastrophiques.

Les importations de l’Europe devraient aussi dépasser celles de la campagne précédente, déjà élevées, d’environ 1 million de tonnes. Contrairement aux attentes antérieures, l’UE a continué d’acheter du blé tout au long de la campagne et l’on prévoit maintenant que ses importations seront proches de 11 millions de tonnes, soit 800 000 tonnes de plus que l'an dernier. Si les importations effectives correspondent à cette prévision, l’UE sera le deuxième importateur mondial de blé pour la deuxième campagne consécutive. Le total des importations de l’Amérique latine et des Caraïbes devrait rester proche de celui de la campagne précédente. Les importations du Mexique devraient légèrement augmenter en raison d’une baisse modérée de la récolte nationale, mais celles du Brésil, qui est un des premiers importateurs mondiaux de blé, devraient rester inchangées, de l’ordre de 6,8 millions de tonnes.

Le total des exportations de blé des cinq principaux exportateurs pour cette campagne devrait, selon les dernières prévisions, tomber à 67  millions de tonnes, ce qui représente une baisse d’environ 13 millions de tonnes, soit 16 pour cent, par rapport au chiffre de la campagne précédente qui était déjà réduit. Seule l’UE devrait accroître ses exportations. Ces exportations sont tombées à quelque 11 millions de tonnes en 2001/02, mais il est probable que, la récolte 2002/03 étant meilleure, elles augmenteront de plus de 4 millions de tonnes pour atteindre quelque 16 millions de tonnes. On prévoit que les exportations des États-Unis resteront à peu près au même niveau que l’année précédente, tandis que celles de l’Australie et du Canada devraient beaucoup diminuer en raison de la contraction de l’offre. Les exportations de l’Argentine devraient aussi diminuer car la récolte a été moins bonne.

Vue d'ensemble des importations mondiales de céréales

 BléCéréales secondairesRiz (usiné)Total
2001/022002/03
prévis.
2001/022002/03
prévis.
20022003 prévis.2001/022002/03
prévis.
 millions de tonnes
Asie47,144,257,456,214,313,6118,7113,9
Afrique24,926,315,118,08,27,748,252,0
Amérique centrale6,66,912,913,81,92,021,522,7
Amérique du Sud11,811,66,26,40,80,918,818,9
Amérique du Nord2,92,06,56,70,70,710,19,4
Europe13,314,37,46,71,81,622,522,7
Océanie0,40,70,10,20,40,40,91,3
MONDE 107,1 106,0 105,6 108,0 28,1 26,8 1 / 240,7 240,9
Pays en développement80,178,969,772,723,922,8173,7174,3
Pays développés26,927,135,935,44,24,067,166,5
Source: FAO
1/ Très provisoire.
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En revanche, les exportations de la plupart des exportateurs non traditionnels devraient être encore supérieures au niveau déjà exceptionnel de la précédente campagne. On prévoit maintenant que les exportations de la Fédération de Russie atteindront 10 millions de tonnes, ce qui représente plus du double de la campagne précédente. À ce niveau, la Fédération de Russie serait le troisième exportateur mondial de blé, après les États-Unis et l’UE. Les exportations de l’Ukraine devraient aussi beaucoup augmenter, pour atteindre 8 millions de tonnes, contre 5,5 millions de tonnes la campagne précédente. En outre, il est probable que le Kazakhstan et l’Inde exporteront chacun 5 millions de tonnes de blé durant la campagne en cours. Globalement, le volume des exportations des fournisseurs non traditionnels approcherait les 30 millions de tonnes, ce qui représente près de 28 pour cent des exportations mondiales, alors que leur part n’atteignait que 15 pour cent en 2001/02.

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Le commerce mondial de céréales secondaires devrait atteindre 108 millions de tonnes en 2002/03, soit 1,4 million de tonnes de plus que le niveau réduit de la campagne précédente. Cette progression est imputable essentiellement à l’augmentation des échanges de maïs, de seigle et d’avoine, tandis que le commerce des autres grandes céréales secondaires devrait légèrement diminuer. Il est probable que les exportations de maïs dépasseront le niveau record de la campagne précédente et approcheront les 80 millions de tonnes, ce qui correspond à près des trois quarts du commerce mondial des céréales secondaires.

L’augmentation prévue est due essentiellement à une forte hausse des importations africaines. Le total des importations de céréales secondaires de l’Afrique devrait augmenter de 3 millions de tonnes par rapport à celles de la campagne précédente, atteignant un niveau record de 18 millions de tonnes. Cela s’explique essentiellement par la forte progression des importations de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, en raison de la pénurie due à des récoltes médiocres. Les pays dont les importations devraient le plus augmenter sont le Zimbabwe (+1,6 million de tonnes), le Kenya (+400 000 tonnes) et la Zambie (+255 000 tonnes).

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En revanche, les importations totales de céréales secondaires de l’Asie devraient baisser de 1,2 million de tonnes par rapport à la campagne précédente, pour s’établir à 56 millions de tonnes. La réduction des importations de l’Arabie saoudite et de la République islamique d’Iran devrait être importante, tandis que dans la plupart des autres pays d’Asie, les importations devraient rester à peu près au même niveau que l’année précédente.

En Europe, les importations pourraient totaliser 6,7 millions de tonnes, soit 700 000 tonnes de moins que durant la précédente campagne. Cela s’explique essentiellement par le fait que l’UE achète davantage de blé destiné à l’alimentation des animaux. En Amérique du Nord, la sécheresse qu’a subie le Canada devrait se traduire par une forte augmentation des importations de maïs et d’orge. En Amérique centrale, on prévoit aussi une hausse des importations de maïs en raison d’une récolte médiocre. En Amérique du Sud, il est probable que les importations de la plupart des pays resteront au même niveau que durant la campagne précédente.

Pour ce qui est des principaux exportateurs, les exportations de céréales secondaires des États-Unis devraient s’établir à 55 millions de tonnes en 2002/03 (juillet/juin), contre 1,5 million de tonnes en 2001/02, ce qui est dû essentiellement à la baisse de la production. On prévoit aussi une diminution des exportations du Canada et de l’Australie, pour les mêmes motifs. En revanche, les exportations de l’Argentine pourraient légèrement augmenter et celles de l’UE devraient rebondir après une forte contraction durant la campagne précédente. L’UE devrait exporter davantage d’orge pendant la présente campagne, ce qui pourrait, dans une certaine mesure, compenser la baisse globale de l’offre due à la pénurie en Australie. Parmi les exportateurs secondaires, la Chine continue d’exporter du maïs, les prévisions actuelles étant de 12 millions de tonnes pour 2002/03, soit près du double des exportations de la campagne précédente. Les perspectives d’exportation sont également bonnes pour la Fédération de Russie et l’Ukraine.

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Le commerce du riz en 2002

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La FAO a revu à la hausse son estimation du commerce mondial du riz en 2002, qui devrait atteindre 28,1 millions de tonnes, dépassant largement le record précédent de 27,5 millions de tonnes enregistré en 1998. Cela est dû à une révision à la hausse de l’estimation des exportations de plusieurs des grands exportateurs mondiaux, notamment la Chine, l’Inde, le Pakistan, les États-Unis et l’Uruguay, tandis que les exportations de la Thaïlande et de l’Australie ont un peu diminué. En ce qui concerne les importations, il y a eu plusieurs révisions importantes des estimations, en particulier dans le cas du Bangladesh, de la République islamique d’Iran, du Ghana et de la Fédération de Russie.

Cette forte expansion s’est faite malgré la faiblesse des importations de la Chine, dont on pensait initialement qu’elles stimuleraient la demande mondiale, suite à l’ouverture de contingents tarifaires assortis de droits de douane modiques. En fait, la Chine a peu importé en 2002, alors que les importations de l’Indonésie, de la République islamique d’Iran, des Philippines, du Ghana, du Nigéria et de l’Afrique du Sud ont bondi. Le commerce a été soutenu par l’abondance de l’offre des exportateurs, en particulier l’Inde. La mise en œuvre d’une nouvelle politique de l’exportation a permis à ce pays à prélever quelque 6,6 millions de tonnes de riz sur les stocks publics pour les offrir sur le marché mondial à un prix très compétitif, ce qui représente plus du triple des exportations de l’année précédente. L’aide alimentaire a fait augmenter les exportations de la République de Corée. Le riz indien ayant en partie supplanté le riz de la Thaïlande et du Vietnam, les exportations de ces deux pays se sont globalement contractées en 2002. Pour le reste, une récolte relativement médiocre explique la chute des exportations de l’Australie, de l’Argentine, du Pakistan et de l’Uruguay.

Perspectives d’échanges pour 2003

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La prévision de la FAO relative au commerce international du riz en 2003 est presque inchangée depuis le précédent rapport, soit 26,8 millions de tonnes, mais cela correspond à quelque 5 pour cent de moins que l’estimation révisée pour 2002. Cette contraction serait normale en raison de la réduction de l’offre à l’exportation en Inde et en Australie et de la baisse des besoins d’importation de plusieurs importateurs traditionnels qui ont rentré de bonnes récoltes durant la dernière campagne.

Malgré une récolte record, le Bangladesh devrait importer quelque 600 000 tonnes de riz cette année, alors que l’estimation antérieure était de 300 000 tonnes. Cette révision est due à une récente baisse des droits d’importation (29 à 7,5 pour cent), motivée par le niveau élevé du prix du riz sur le marché intérieur.

En janvier dernier, la Chine (continentale) a annoncé qu’elle autoriserait les entreprises privées à importer jusqu’à 2,26 millions de tonnes de riz à grains longs et 1,53 million de riz à grains courts ou moyens en 2003, dans le cadre d’un contingent taxé à 1 pour cent. Compte tenu des engagements pris par ce pays dans le cadre de l’OMC, cela implique que les entreprises d’État se sont réservé le droit d’importer environ 1 million de tonnes de riz sous contingent. Néanmoins, les prévisions de la FAO concernant ses importations sont beaucoup moins élevées, 250 000 tonnes, soit un niveau sensiblement identique à celui de l’année précédente. En dépit de la baisse continue de la production, le prix du riz sur le marché intérieur reste déprimé si bien que le riz d’importation n’est pas compétitif. Cela ne devrait pas changer à court terme, car il est probable que les stocks publics accumulés suite aux achats d’intervention seront mis sur le marché, ce qui empêchera les prix de monter. La RAS de Hong Kong a supprimé son régime de contingents d’importation en vigueur depuis 1955 et les obstacles à l’entrée de nouveaux importateurs à partir du 1er janvier 2003.

La prévision actuelle des importations de l’Indonésie, soit 3,4 millions de tonnes en 2003, correspond à 200 000 tonnes de plus que la prévision antérieure et à un niveau à peine inférieur à celui de l’année précédent. Toutefois, le résultat dépendra beaucoup de la récolte de la campagne en cours. Malgré sa volonté d’autosuffisance, l’Indonésie n’a pas atteint son objectif de récolte de 53 millions de tonnes ces trois dernières années et reste très tributaire du marché international. Toutefois, on prévoit une légère réduction des importations cette année car le droit de douane a été porté de 430 à 510 roupies le kilo depuis le 1er janvier.

Les Philippines elles aussi pourraient importer moins cette année, car on s’attend à une récolte record pour 2002 (juillet/juin). Ce pays prévoyait initialement d’importer 800 000 tonnes de riz, et la prévision de la FAO est plus élevée (1 million de tonnes), mais reste inférieure de 200 000 tonnes aux importations de l’année dernière. La mise en place d’un nouveau régime d’importation, qui a supprimé le monopole de l’Agence nationale des produits alimentaires, pourrait aussi freiner l’importation. En vertu du nouveau régime, les riziculteurs pourront demander des licences d’importation de riz, plafonnées à 1 000 tonnes par riziculteur ou par organisation de riziculteurs et par an. Les candidats à l’importation devront se faire émettre des lettres de crédit couvrant la transaction et acquitter un droit d’importation de 50 pour cent, et les autorités prévoient de lourdes sanctions si les cargaisons parviennent au port en dehors de la période de soudure, afin d’éviter qu’elles ne pèsent sur les prix à la production.

Les importations globales du Moyen-Orient devraient tomber à 4,8 millions de tonnes en 2003, contre 5,2 millions de tonnes en 2002, car la République islamique d’Iran a rentré une bonne récolte en 2002 et devrait donc moins importer, et en Iraq la guerre a considérablement perturbé l’activité économique et aura des répercussions qu’il est difficile d’estimer sur les capacités d’importation.

De même, les importations de l’Afrique devraient tomber à 7,7 millions de tonnes en 2003, contre 8,2 millions de tonnes en 2002. Si cela se confirmait, ce serait la première diminution depuis 1993. Cette inversion de tendance s’explique essentiellement par la réduction des achats des deux premiers importateurs de la région, le Nigéria et la Côte d’Ivoire.

On prévoit actuellement que les importations de riz des pays d’Amérique latine et des Caraïbes s’établiront à 2,8 millions de tonnes en 2003 (niveau similaire au chiffre révisé pour 2002), soit environ 200 000 tonnes de moins que la prévision antérieure. La dernière révision a été due essentiellement au fait que les expéditions vers le Brésil, la Colombie, le Nicaragua et le Pérou ont été moins importantes qu’on ne le pensait auparavant. D’après les dernières prévisions, les importations de Cuba et du Mexique devraient croître d’environ 10 pour cent pour atteindre 600 000 tonnes dans les deux cas. Selon les prévisions officielles, les importations de la Colombie devraient légèrement augmenter pour atteindre quelque 100 000 tonnes et les importations du Brésil et du Pérou devraient être à peu près du même ordre que l’année précédente.

Parmi les premiers importateurs de riz du reste du monde, peu de modifications ont été apportées aux prévisions d’importation depuis le dernier rapport. Aux États-Unis, selon les prévisions officielles, les importations devraient être de l’ordre de 400 000 tonnes, comme l’an dernier. Celles de l’UE devraient aussi être du même ordre que l’année dernière, soit 700 000 tonnes. En revanche, les importations de la Fédération de Russie pourraient tomber à 350 000 tonnes en 2003, contre un chiffre révisé à 500 000 tonnes en 2002, ce qui s’explique en partie par le durcissement des restrictions à l’importation et une probable majoration des droits de douane.

Selon les prévisions de la FAO, le total des exportations de riz pour 2003 devrait être de 26,8 millions de tonnes, sans changement par rapport au numéro précédent, ce qui représente 1,3 million de tonnes de moins que l’an dernier. Une grande partie de cette différence serait due à la chute des exportations de l’Inde et, dans une moindre mesure, de l’Australie. Dans le cas de l’Inde, on prévoit que les exportations tomberont de 6,6 millions à 4,5 millions de tonnes, en raison de la médiocre récolte de la dernière campagne et de la majoration des prix à l’exportation décidée en janvier par la Food Corporation of India. La réduction de l’offre de l’Inde pourrait aider la Thaïlande et, surtout, le Viet Nam, à regagner des parts de marché. On prévoit que les exportations de la Thaïlande atteindront 7,5 millions de tonnes, ce qui n’est pas loin du record enregistré en 2001. Les exportations du Viet Nam pourraient augmenter jusqu’à 3,9 millions de tonnes, grâce aux excellents résultats de la campagne 2002. Toutefois, cette augmentation est quelque peu incertaine car il se pourrait que le Viet Nam perde du terrain sur deux marchés importants, celui de l’Iraq, à cause des effets de la guerre, et celui de Cuba, où la levée de l’embargo des États-Unis l’année dernière pourrait aider les producteurs de riz américains à regagner une part notable de ce marché. D’autres exportateurs pourraient aussi accroître leurs ventes en 2003. Par exemple, on prévoit que les expéditions de l’Égypte vont atteindre 600 000 tonnes, contre 400 000 tonnes l’an dernier, car ce pays pourrait profiter de sa situation géographique et des difficultés croissantes que d’autres exportateurs pourraient rencontrer pour l’approvisionnement du Proche-Orient. Les exportations du Pakistan pourraient aussi se redresser quelque peu, grâce à l’amélioration de la récolte l’an dernier. En outre, le Gouvernement pakistanais aurait accordé des subventions pour le transport vers certaines destinations, mais l’effet de cette mesure a ensuite été érodé par une hausse des taux de fret appliqués par les compagnies maritimes. De même, les bonnes récoltes de cette campagne devraient stimuler les exportations de l’Argentine et de l’Uruguay. Les perspectives sont également bonnes pour les États-Unis. En revanche, on prévoit actuellement que la Chine n’exportera que 2 millions de tonnes, sans changement par rapport à 2002, à supposer que l’État continue de vendre une partie des stocks, comme il l’a fait ces trois dernières années.


1. Les échanges mondiaux (exportations) de blé et de céréales secondaires se calculent sur une campagne de commercialisation juillet/juin, tandis que le commerce de riz est comptabilisé sur l’année civile janvier/décembre.

2. Y compris la farine en équivalent grain.

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