Dr. Justin Chisenga

Dear All,
Thank you for sharing your thoughts, rich experiences and examples of capacity development (CD) and post-CD initiatives targeting African youth engaged in agriculture. Your contributions during the past 24 days highlighted several issues requiring addressing to sustain the impact of CD in agriculture in Africa.
In a very brief summary, the rich exchanges since 25 October:
Several examples of CD and post-CD initiatives targeting youth in agriculture, including what is working well or not, further illustrated the efforts being made to attract and retain youth in agriculture on the continent. Among others, let me mention the following: the initiative by the Entreprises Territoires et Développement (ETD) in Togo which is financing agro-food enterprises and setting up a business incubation and promotion centre to support young people in the agro-food sector (and later in other sectors); the IITA Youth Agripreneurs initiative in Nigeria which is equipping young agripreneurs with skills in production processes and business management to help them to become both agriculturists and people who understand how the business world operates; initiatives by Greenfarm and Agriterra, both in Kenya, in which youth in agriculture are being supported to organize themselves and benefit from access to markets and other agri-services; the Kosmos Innovation Centre (KIC) AgriTech Challenge in Ghana where youth are being trained in business modules, team building and other relevant soft skills to establish and manage their business in the agricultural technological space; the "Programme de Promotion de l'Entrepreneuriat Agropastoral des Jeunes ", in Cameroon which is building capacities of youth, equipping them with skills on good agricultural practices, management and project proposal writing, after which the Government funds 50% of the total capital required by the youth for their projects; and the Youth Champions in Agriculture initiative by MAAIF and FAO in Uganda where young entrepreneurs who have developed cutting-edge innovations in agricultural value chain are identified and supported to act as roles models to inspire and build the capacity of their fellow youth.
What next?
The team will now work on the report (in both English and French) of the discussion to be submitted to FAO Regional Office for Africa, based in Accra, Ghana, which initiated the discussion. The report will also be shared with you all on this platform.
On behalf of Dr Abebe Haile Gabriel (Regional Programme Leader, FAO Regional Office for Africa (RAF), Accra, Ghana), who launched the online discussion 25 October, let me end by thanking you, individually, for your contributions to the discussion.
A big thank you to:
Let me also extend special thanks to my colleagues - Eyawassou Baya (Songhai Centre, Benin), Dr. Alex Ariho (AAIN, Ghana), Tony Nsanganira (FAO/RAF, Ghana), Nawsheen Hosenally (AgriBusiness TV, Bukina Faso), Msekiwa Matsimbe (YPARD Malawi), and Ken Lohento (CTA, The Netherlands) - who worked as subject experts on the discussion; Stepanka Gallatova (RAF), Ruhiza Boroto (FAO HQ) and Gualbert (FAO-HQ ) – who supported the discussion as part of their work on FAO Regional Initiative on Sustainable Production Intensification and Value Chain Development in Africa.
Thank you all for your valuable contribution to this discussion.
Justin Chisenga
Lead Facilitator for the Discussion
Chers tous,
Merci de partager vos réflexions, vos riches expériences et vos exemples d'initiatives de renforcement des capacités et activités postérieures visant les jeunes africains travaillant dans le secteur agricole. Les contributions envoyées au cours des 24 derniers jours ont mis en lumière plusieurs questions à aborder pour maintenir l'impact du renforcement des capacités sur l'agriculture en Afrique.
Voici, dans un très bref résumé, les riches échanges qui se sont déroulés depuis le 25 octobre :
Plusieurs exemples d'initiatives de renforcement des capacités et postérieures ciblant les jeunes en agriculture, y compris ce qui fonctionne bien ou pas, ont illustré davantage les efforts déployés pour attirer et retenir les jeunes dans l'agriculture sur le continent. Je mentionnerai notamment les suivantes : L'initiative Entreprises Territoires et Développement (ETD) au Togo qui finance des entreprises agroalimentaires et la création d'un centre d'incubation et de promotion des entreprises pour soutenir les jeunes dans le secteur agroalimentaire (et plus tard dans d'autres secteurs); l'initiative Jeunes Agripreneurs de l'IITA au Nigeria qui dote les jeunes agriculteurs de compétences en matière de processus de production et de gestion d'entreprise pour les aider à devenir à la fois agriculteurs et spécialistes du processus de production. Les initiatives de Greenfarm et d'Agriterra, toutes deux au Kenya, dans lesquelles les jeunes qui travaillent dans l’agriculture sont soutenus pour s'organiser et bénéficier de l'accès aux marchés et autres services agricoles; le Kosmos Innovation Centre (KIC) AgriTech Challenge au Ghana où les jeunes sont formés à des modules d'affaires, à la formation d’équipes et à d'autres compétences non techniques pertinentes pour établir et gérer leur entreprise dans l'espace technologique agricole; le «Programme de Promotion de l'Entrepreneuriat Agropastoral des Jeunes » , au Cameroun, qui renforce les capacités des jeunes, en les dotant de compétences sur les bonnes pratiques agricoles, la gestion et la rédaction d’avant-projets, en vue de leur présentation au gouvernement qui finance 50% du capital total requis par les jeunes pour leurs projets; et l'initiative des Jeunes Champions de l'Agriculture par la MAAIF et la FAO en Ouganda, où de jeunes entrepreneurs qui ont développé des innovations de pointe dans la chaîne de valeur agricole sont reconnus et soutenus pour servir de modèles capables d’inspirer et de renforcer les capacités de leurs homologues.
Quelle est la suite ?
L'équipe va maintenant travailler sur le rapport (en anglais et en français) de la discussion qui sera présenté au Bureau régional de la FAO pour l'Afrique, basé à Accra (Ghana), qui a lancé la discussion. Le rapport sera également publié sur cette plate-forme.
Au nom du Dr Abebe Haile Gabriel (Chef de programme régional, Bureau régional de la FAO pour l'Afrique (RAF), Accra, Ghana), qui a lancé la discussion en ligne le 25 octobre, permettez-moi de terminer cette communication en vous remerciant individuellement pour vos contributions à la discussion.
Un grand merci à:
Permettez-moi également de remercier tout particulièrement mes collègues - Eyawassou Baya (Centre Songhai, Bénin), Dr Alex Ariho (AAIN, Ghana), Tony Nsanganira (FAO/RAF, Ghana), Nawsheen Hosenally (AgriBusiness TV, Bukina Faso), Msekiwa Matsimbe (YPARD Malawi), et Ken Lohento (CTA, Pays-Bas) - qui ont travaillé en tant qu’experts thématiques de cette discussion. Stepanka Gallatova (RAF), Ruhiza Boroto (Siège de la FAO) et Gualbert (Siège de la FAO) qui ont apporté leur soutien à la discussion dans le cadre de leurs travaux sur l'Initiative régionale de la FAO pour l'intensification de la production durable et le développement des chaînes de valeur en Afrique.
Je vous remercie tous de votre précieuse contribution à cette discussion.
Justin Chisenga
Facilitateur principal de la discussion
Is there a role for modern technologies, including Information and Communication Technologies, in sustaining capacity development initiatives?
All your contributions on the above question acknowledge the role of modern technologies in sustaining capacity development initiatives, largely by providing platforms/facilities to support post CD activities including networking, access to information services and innovations, business opportunities, lifelong learning opportunities, and on-farm data/information processing.
Modern technologies are needed to:
Are there other opportunities presented by modern technologies that could contribute to sustainability of capacity development interventions targeting youth in agriculture?
Justin Chisenga
Thus far, contributions to the discussion have shown that African youth engaged in agriculture face several challenges for which the solution requires a holistic approach that addresses the interlinked three dimensions of capacity development – individuals, institutions and the enabling environment in which CD initiatives targeting youth in agriculture can sustainably realise the desired impact.
Discussions on question 4 – enabling environment needed to ensure sustainability of youth in agriculture CD initiatives, highlights the following factors relating to government policies, financing arrangements for youth in agriculture, infrastructure, and youth empowerment through incentives, and involving the youth in decision making:
Are there good examples in your countries or work environment, on any of the following, that you could share on this discussion?
Regards,
Justin Chisenga
***
Les contributions au débat reçues jusqu' à présent ont montré que les jeunes Africains qui travaillent dans l'agriculture font face à plusieurs défis dont la solution exige une approche holistique qui aborde les trois dimensions interdépendantes du renforcement des capacités, à savoir les individus, les institutions et l'environnement favorable dans lequel les initiatives de renforcement des capacités axées sur les jeunes en agriculture peuvent durablement obtenir l'impact désiré.
Les échanges de vues sur la question 4 - environnement favorable nécessaire pour assurer la durabilité des initiatives de renforcement des capacités des jeunes dans l'agriculture, mettent en évidence les facteurs suivants qui sont liés aux politiques gouvernementales, aux dispositions de financement pour les jeunes dans l'agriculture, aux infrastructures et à l'autonomisation des jeunes par le biais d'incitations, et à la participation des jeunes à la prise de décision:
· Des politiques gouvernementales qui créent un environnement favorable à la suppression des obstacles qui freinent la participation des jeunes et l'investissement dans le secteur agricole (pour l'ensemble de la chaîne de valeur); qui encouragent les jeunes entrepreneurs agricoles et permettent aux PME dans le secteur agricole de croître; qui assurent aux jeunes l'accès au marché et aux intrants agricoles; qui tiennent compte de l'hétérogénéité (genre, niveau d'éducation, population urbaine ou rurale, etc., et qui facilitent la participation des jeunes aux processus de prise de décision, de planification et de mise en œuvre en agriculture.
Existe-t-il de bons exemples dans vos pays ou dans votre environnement de travail, sur l'un ou l'autre des points suivants, dont vous aimeriez nous faire part dans cette discussion?
1. Des politiques gouvernementales ayant créé un environnement favorable à la participation des jeunes dans l'agriculture.
2. Plateformes permettant aux jeunes agriculteurs de participerà la prise de décisions qui les touchent.
3. Système de récompenses et d’incitations pour motiver les jeunes à s’impliquer dans le secteur agicole.
Cordialement
Justin Chisenga
Thanks once more to all of you for contributing to the consultations.
I have noted the responses to my questions, in my last post, by Oladade Adesola (Nigeria) , Atsu Sename (Togo) , Philip Ifejika (Nigeria) , and Musa Usman Musa (Nigeria).
I have taken note of:
In this post, I focus on contributions on question 3 on post-capacity development support to youth.
The overall view is that if the major challenges (lack of or inadequate access to finance to setup and develop their agribusinesses, lack of access to land, lack of access to markets, poor prices for agricultural produce, lack of access to appropriate information, etc.) the youth in agriculture face are addressed, it would equally address most post-CD issues and thus contribute to making the young African agripreneurs to succeed in their endeavours.
In addition to the above, the following are indicated in the contributions as areas (not in any order or priority) on which post-CD support to youth in agriculture should also focus:
To help themselves, the youth should:
The following two points also came up very clearly in the contributions, that it may be time to:
More contributions, especially on how youth can help themselves, are welcome.
For those of you that are yet to contribute on the question of the enabling environment, as you prepare your contributions, think about the broad enabling conditions that, in your view, would increase the likelihood of success and impact of the capacity development initiatives targeting youth in agriculture.
Regards,
Justin
***
Encore tous mes remerciements à tous pour vos contributions.
J’ai pris note des réponses apportées par Oladade Adesola (Nigéria), Atsu Sename (Togo), Philip Ifejika (Nigéria) et Musa Usman Musa (Nigéria) aux questions que j’ai posées dans mon dernier message.
Voici ce dont j’ai pris note :
- des contributions supplémentaires sur les défis auxquels sont confrontés les jeunes en agriculture ;
- plusieurs autres exemples (Cameroun, Burkina Faso et Ghana) qui illustrent la façon d’aborder la durabilité après le développement des capacités ; et
- le rappel aux participants à cette discussion que les jeunes forment un groupe hétérogène et qu'ils ne peuvent pas tous être mis dans le même panier. Des catégories distinctes de jeunes peuvent donc avoir besoin de stratégies différentes pour répondre à leurs besoins de renforcement des capacités et de soutien postérieur.
Dans ce message, je me concentre sur les contributions apportées à la question 3 sur le soutien des jeunes dans la phase postérieure au renforcement des capacités.
L’opinion générale est qu’en abordant les principaux défis rencontrés par les jeunes dans le secteur agricole (manque ou inadéquation de l'accès au financement pour créer et développer leurs entreprises agricoles, manque d'accès à la terre, manque d'accès aux marchés, prix médiocres pour les produits agricoles, manque d'accès à une information appropriée, etc.), les problèmes qui se posent dans la foulée du renforcement des capacités seraient pour la plupart résolus, contribuant ainsi au succès des jeunes entrepreneurs agricoles africains.
En outre, les contributions ci-après mentionnent (sans ordre préétabli ni priorité) dans les domaines suivants qui pourraient faire l’objet d’une attention prioritaire dans le soutien accordé aux jeunes dans la phase postérieure au renforcement des capacités :
- organiser les jeunes en groupes (comme les coopératives, les réseaux de jeunes, etc.) pour faciliter la prestation d'un soutien aux jeunes. Cela faciliterait également leur accès aux ressources;
- faciliter l’échange de connaissances et l'apprentissage par les pairs chez les jeunes;
- surveiller l’impact des programmes de renforcement des capacités en suivant les jeunes, en les écoutant (retour d’information) et en améliorant les programmes sur la base de ce feedback ;
- aider les jeunes à dresser un bilan des possibilités d’affaires et les contacter en conséquence ;
- organiser des concours pour les jeunes en agriculture afin de les motiver et d'assurer la visibilité de leurs initiatives et éventuellement attirer d'autres jeunes vers l'agriculture ;
- offrir des services d’encadrement et faire participer les jeunes à d'autres programmes de renforcement des capacités (par exemple, des voyages d'études dans des entreprises agricoles ou des exploitations agricoles prospères) qui leur permettraient d'acquérir des connaissances supplémentaires.
Pour se prendre eux-mêmes en charge, les jeunes devraient :
- être disposés à collaborer, échanger les bonnes pratiques, les études de cas réussies, etc.
- établir des communautés de pratique/des plateformes d'apprentissage par les pairs;
- lancer des discussions publiques où ils pourraient faire part de leurs préoccupations et demander de l'aide si nécessaire, y compris l'accès à des terres à louer, etc.
- faire pression sur les décideurs pour qu'ils formulent des politiques propres à faciliter leur participation au secteur agricole et leur permettre d’accéder aux ressources;
Les deux points ci-après ont également été très clairement mentionnés dans les contributions, à savoir qu'il serait temps de:
- commencer à former les jeunes qui sont sélectionnés par voie de concours. Ainsi, seuls les jeunes qui s'intéressent de près à l'agriculture et qui sont plus susceptibles de rester dans le secteur bénéficieraient des programmes de renforcement des capacités;
- éviter les initiatives ponctuelles de formation, insuffisantes pour transformer les jeunes en agriculteurs ou en entrepreneurs agricoles.
- mettre au point des programmes intégrés de renforcement des capacités incluant également des activités et un soutien dans la phase postérieure à ce renforcement.
D'autres contributions, en particulier sur la façon dont les jeunes peuvent s'aider eux-mêmes, sont les bienvenues.
Pour ceux d'entre vous qui n'ont pas encore apporté leur contribution sur la question de l'environnement favorable, au moment de formuler vos commentaires, réfléchissez aux conditions générales propices qui, à votre avis, augmenteraient les chances de succès et l'impact des initiatives de renforcement des capacités ciblant les jeunes en agriculture.
Cordialement,
Justin
Dear All,
A few more challenges youth in agriculture face after participating in CD initiatives have been added to the list since my last post. These are lack of follow-up and continuity by organizations on their CD initiatives/projects, inability to implement recommendations made during CD initiatives/projects, and lack of “decent jobs” in agriculture. The lack of “decent jobs” forces the youth graduating in agriculture to look for jobs in other sectors.
Regarding question 2, from the contributions made to date, I have identified six contributions (with some good details) highlighting examples of initiatives or projects that are working or worked on addressing sustainability issues of capacity development targeting youth in agriculture. These are:
Togo: an NGO - Entreprises Territoires et Développement (ETD) has setup a fund - CIDEA (Capital Investissement pour le Développement d’Entreprises dans le secteur Agricole) - to finance agro-food enterprises and a business incubation and promotion centre to support young people in the agro-food sector (and later in other sectors).
Nigeria: the IITA Youth Agripreneurs initiative equips young agripreneurs with skills in production processes and business management to help them to become both agriculturists and people who understand how the business world operates.
Nigeria: the National Institute for Freshwater Fisheries Research runs an undergraduate programme called Students Industrial Work Experience Scheme which provides work experience to students trained in aquaculture and fishery.
Nigeria: a project by the Kano State Agricultural and Rural Development Authority (KNARDA) (during the period 2003-2011) worked with farmer groups (in which 70% of the members were youth). The project trained farmers in good agricultural practices and marketing strategies in maize production and provided agricultural inputs at subsidized rate.
Kenya: Greenfarm International is helping young farmers to develop contract farming to collect the fodder and sell it to the organization. Greenfarm International finances all purchases, transport and storage.
Kenya: Agriterra is building capacities of youth to enable them to be part of agricultural cooperatives by helping them to get organised into Youth Councils. The supply their produces to the cooperatives and other interested in agriculture. This arrangement makes it possible for the youth to access finance (loans), based on the produce or savings, from the cooperatives. Peer to peer exchange among young farmers is also promoted.
I have the following questions to the contributors of the initiatives:
I am sure there are more examples of initiatives addressing of post-capacity development sustainability. I and my colleagues will be happy to hear about them.
Regards,
Justin
***
Chers/Chères Amis/es,
D’autres défis auxquels sont confrontés les jeunes après avoir participé aux activités de renforcement des capacités ont été rajoutés à la liste depuis mon dernier article. Il existe en effet un manque de suivi et de continuité de la part des organisations dans la réalisation des initiatives/projets de renforcement des capacités, une incapacité à mettre en œuvre les recommandations formulées au cours de ces initiatives/projets de renforcement des capacités, ainsi qu’un manque « d’emplois décents » dans le secteur agricole. Ce manque « d’emplois décents » oblige les jeunes diplômés en agriculture à chercher du travail dans d’autres secteurs.
En ce qui concerne la question numéro 2, j’ai pu, sur la base des contributions faites jusqu’à présent, recenser six exemples (relativement bien détaillés) qui mettent en évidence des initiatives ou des projets qui travaillent ou qui ont travaillé sur la question de la durabilité du renforcement des capacités ciblé sur les jeunes en agriculture, notamment :
Togo : une ONG - Entreprises Territoires et Développement (ETD) a mis en place un fonds - CIDEA (Capital Investissement pour le Développement d'Entreprises dans le secteur agricole) -qui a pour but de financer les entreprises agroalimentaires ainsi qu’un centre d’incubation et de promotion des entreprises pour soutenir les jeunes qui travaillent dans le secteur agroalimentaire (et postérieurement dans d’autres secteurs).
Nigéria : l'initiative Jeunes Agripreneurs de l'IITA met à la disposition des jeunes entrepreneurs agricoles des compétences liées au processus de production et à la gestion de l’entreprise afin de les aider à devenir à la fois des agriculteurs et aussi des personnes qui comprennent comment fonctionne le monde des affaires.
Nigéria : l’institut national pour la recherche sur les pêches en eau douce (National Institute for Freshwater Fisheries Research) organise un programme de premier cycle intitulé Mécanisme d’expérience en travail industriel pour étudiants (Students Industrial Work Experience Scheme) qui offre une expérience professionnelle aux étudiants formés en aquaculture et en pêche.
Kenya : un projet de la Kano State Agricultural and Rural Development Authority (KNARDA) a travaillé avec des groupes d'agriculteurs (dont 70% des membres étaient des jeunes) pendant la période 2003-2011. Le projet visait à former les agriculteurs aux bonnes pratiques agricoles, ainsi qu’aux stratégies de commercialisation de la production de maïs, et leur fournissait des intrants agricoles à un taux subventionné.
Kenya : : Greenfarm International aide les jeunes agriculteurs à développer l'agriculture contractuelle pour collecter le fourrage et le vendre à l'organisation. Greenfarm International finance tous les achats, le transport et le stockage.
Kenya : Agriterra s’occupe du renforcement des capacités des jeunes afin de leur permettre de participer à des coopératives agricoles en les aidant à s’organiser en conseils de jeunesse. Ils livrent leurs productions aux coopératives et à d’autres intéressés par l’agriculture. Cet arrangement permet aux jeunes d’accéder à un financement garanti par leurs produits ou par l’épargne, moyennant des prêts accordés par les coopératives. L’échange entre pairs parmi les jeunes agriculteurs est également encouragé.
J'ai les questions suivantes à poser aux personnes qui ont contribué à ces initiatives:
À : Atsu Sename (TOGO), Ololade Adesola et Philip Ifejika (NIGERIA), Atsu Sename (TOGO), Ololade Adesola et Philip Ifejika (NIGERIA) : Avez-vous tiré des leçons des initiatives menées après le renforcement des capacités dont vous pourriez nous parler sur ce Forum ?
Quel soutien spécifique a été fourni aux jeunes à l’issue des initiatives de renforcement des capacités que vous avez soulignées?
Je suis persuadé qu'il existe d'autres exemples d'initiatives qui traitent de la durabilité des mesures à prendre dans la foulée des initiatives de renforcement des capacités. Mes collègues et moi-même serions heureux de les connaître.
Cordialement
Dear All,
Thank you to everyone who has contributed to the consultation so far.
Your contributions last week touched on almost all the questions under discussion. However, Question 1 got more contributions than the others. I therefore, encourage you all to revisit the questions on which you have not yet contributed and to further share your ideas, experiences and good practices.
In this post, I quickly look at what has been contributed on Question 1. I will look at Questions 2 and 3 later in the week.
The contributions revealed that there is general agreement that many capacity development (CD) initiatives targeting the African youth are not yielding sustainable impact due to several challenges the youth face after participating in the initiatives. Many of you mentioned the following “usual suspects” as being the biggest challenges: lack of or inadequate access to finance to setup and develop agribusinesses, lack of access to land, lack of access to markets, and poor prices for agricultural products.
Some of you also indicated the youth’s lack of preliminary knowledge of agriculture, inadequate business management skills, project management skills and knowledge of the markets as factors also contributing to the youth failing in their ventures after CD initiatives.
The nature or duration of some CD interventions targeting the youth is also raised as an issue as many are of them are of short duration to enable the youth to gain the required knowledge and skills. Lack of agricultural and business management skills is said to also contribute to financial institutions’ reluctance to finance youth agripreneurs.
Lack of interest and motivation to sustain the interest in agriculture was also raised as a challenge. Some youth who are being asked to go into agriculture/agribusiness lack interest for the sector and therefore get out very easily, especially when they fail to access finance for their ventures, even when they have taken part in appropriate CD initiatives.
The contributions also identified challenges such as lack of easy access to institutions (especially relevant government agencies) in the agriculture space that could help the youth in their agribusiness ventures, absence of platforms or associations to support the youth after the CD initiatives, absence of mentorship programmes, and inadequate opportunities for youth to put into practice the knowledge gained during the CD initiatives.
Taking the above challenges into account, my question is: are capacity development interventions targeting the youth in agriculture being designed with exit and sustainability strategies in mind?
Regards,
Justin
Chers tous,
Merci à tous ceux et celles qui ont contribué à la consultation jusqu'à présent.
La semaine dernière, vous avez abordé presque toutes les questions soumises à discussion. La question 1 a toutefois reçu plus de contributions que les autres. C’est pourquoi je vous invite tous à réexaminer les questions sur lesquelles vous ne vous êtes pas encore prononcés, et à échanger davantage vos idées, expérience et bonnes pratiques.
Dans ce post, je vais brièvement passer en revue les contributions apportées à la question 1. Je passerai aux questions 2 et 3 plus tard dans la semaine.
Les contributions font apparaître un consensus général sur le fait que de nombreuses initiatives de renforcement des capacités ciblées sur les jeunes africains n’ont pas d’impact durable en raison des nombreux défis auxquels les jeunes sont confrontés après avoir participé à ces initiatives. Beaucoup d’entre vous ont évoqué les « suspects habituels » comme étant les plus problématiques : le manque ou le caractère inadéquat de l’accès au financement pour créer et développer des agro-entreprises, le manque d’accès à la terre, le manque d’accès aux marchés et les bas prix des produits agricoles.
Certains d’entre vous ont également indiqué que les jeunes manquent de connaissances préliminaires en matière d’agriculture, que leurs compétences en gestion d’entreprises sont insuffisantes, de même que les compétences en gestion de projet et la connaissance des marchés, facteurs qui contribuent à l’échec des jeunes dans les entreprises à l’issue des initiatives de renforcement des capacités.
La nature ou la durée de certaines interventions de renforcement des capacités axées sur les jeunes est également remise en question ; en effet, beaucoup sont de trop courte durée pour permettre à ceux-ci d’acquérir les connaissances et les compétences requises. Le manque de compétences en gestion agricole et commerciale est également évoqué comme argument qui explique la réticence des institutions financières à financer les jeunes entrepreneurs agricoles.
Le manque d’intérêt et de motivation pour conserver l’intérêt pour l’agriculture est également considéré comme un défi. Certains jeunes sont invités à se lancer dans l’agriculture ou l’agro-industrie, alors qu’ils ne portent aucun intérêt au secteur en question et en sortent donc très facilement, d’autant plus qu’ils n’ont pas accès au financement des entreprises, même s’ils ont participé à des initiatives appropriées de renforcement des capacités.
Les contributions ont également fait ressortir plusieurs défis, comme le manque d’accès simplifié aux institutions (en particulier les organismes gouvernementaux compétents) dans l’espace agricole qui pourraient aider les jeunes dans leurs entreprises agro-industrielles, l’absence de plates-formes ou d’associations pour soutenir les jeunes à l’issue des initiatives de renforcement des capacités, le manque de programmes d’encadrement et des opportunités qui ne favorisent pas la mise en pratique des connaissances acquises par les jeunes durant le processus de renforcement des capacités.
Au vu des défis mentionnés plus haut, ma question la suivante : les interventions de renforcement des capacités visant les jeunes en agriculture sont-elles conçues en prenant compte des stratégies de sortie et de durabilité ?
Cordialement
Justin
Dear Dr. Snyder,
Thank you for your contribution.
I like the idea of you providing "guidelines that might apply no matter who the end-user is", and the possible approach to building the proposed platform.
The need for incentives to encourage users to use the platform is also very critical.
Let us hear what others say about your guidelines, or possible alternatives.
Regards,
Justin
Thanks Fabiana.
Indeed a learning needs assessment of the target users will be needed if the platform is required to integrate learning.
Regards,
Justin
Dear Beatrice
Many thanks for your contribution. Integrating distance learning/ materials in the knowledge sharing platforms will be a good thing. It will allow the target audience to continuously upgrade their knowledge.
Do you have any end user-based platforms/technologies in mind on which the platform could deliver the learning materials to ensure that these are easily available, accessible and used by the end users?
We hope to hear from you or from any member of the Forum.
Justin Chisenga
Dr. Justin Chisenga
Dear All,
Thank you all for your contributions to this online consultation, a pre-event to the regional conference on Youth Employment in Agriculture as a Solid Solution to ending Hunger and Poverty in Africa” to take place on 20-21 August, in Kigali, Rwanda.
The consultation is now closed. The next steps are as follows:
After the Kigali conference, we will arrange to follow-up with some of you, to hear more about and document your stories/successes.
Again, thank you all for the contributions.
Regards,
Justin Chisenga
Lead Facilitator
Dr. Justin Chisenga
Dear All,
Thank you to you all for sharing your stories (and stories of youth that you know) in agriculture and for highlighting the issues/questions that you would what to be considered/addressed at the Rwanda Youth Conference.
I want to hear more about major achievements and success stories by youth in your countries. Here is a question that I have re-phrased to elicit more information:
Based on the contributions of the following colleagues, I have questions for them:
Regards,
Justin Chisenga
Lead Facilitator
Dr. Justin Chisenga
Dear All,
Thank you to colleagues that have set the ball rolling with their contributions to the discussion.
As you prepare your contributions, please remember the objectives of this discussion and, as much as possible, to focus your contributions on the questions that have been put up for discussion. This way, we will be able to have something to contribute to the Rwanda Youth Conference in August.
Regards,
Justin Chisenga
Facilitator