Efficacité, productivité et durabilité de l'eau dans la région NENA

Historique et sites

L'Iran couvre une superficie totale d'environ 1,75 million de km². Près de 52% du pays est couvert par les montagnes et les déserts et 16% du pays est située à une altitude de plus de 2 000 m au-dessus du niveau de la mer. Le climat est très variable à travers le pays. Les précipitations annuelles vont de moins de 50 mm dans les déserts à 2 275 mm à Rasht près de la mer Caspienne. Les précipitations annuelles moyennes sont de 228 mm et environ 90% du pays est aride ou semi-aride.

Sur le volume moyen de précipitations de 376 km3/an, on estime que 66% s'évaporent avant d'atteindre les rivières. Le total des ressources en eau renouvelables à long terme est estimé à 137,5 km3, dont environ 9 km3/an sont des ressources en eau externes. Les barrages ont toujours joué un rôle important dans la préservation des précieuses réserves d'eau iraniennes. En 2006, 94 grands barrages de stockage d'une capacité totale de 31,6 km3 étaient en exploitation et 85 grands barrages d'une capacité de 10 km3 étaient en construction.

En 2004, le total des prélèvements d'eau pour usages agricoles, municipaux et industriels a été estimé à environ 93,3 km3, principalement effectués dans les eaux souterraines (qanat et puits) et les eaux de surface. Les eaux souterraines sont surexploitées principalement dans les bassins de la partie centrale, plus pauvres en eaux de surface. L'épuisement des eaux souterraines est estimé à 3,8 km3/an. L'utilisation de sources d'eau non conventionnelles est minime. L'agriculture est le principal utilisateur d'eau étant responsable de près de 92 % des prélèvements.

La part de l'agriculture dans le PIB a diminué au cours des 30 dernières années. En 2007, L'agriculture représentait environ 9 % du PIB avec 6,7 millions d'habitants économiquement actifs dans l'agriculture, dont 56 % d'hommes et 44 % de femmes. La zone cultivable est estimée à environ 51 millions d'hectares qui représente 29% de la surface totale. En 2005, 18,1 millions d'hectares ont été cultivés. L'agriculture est principalement pratiquée dans de petites unités agricoles avec plus de 80% des unités agricoles couvrent moins de 10 ha, souvent avec des parcelles agricoles dispersées.

* Le profil de pays est en cours de mise à jour. Ceci est basé sur le profil Aquastat de pays de la FAO

Sites pilotes sélectionnés pour le Projet en Iran

1.     Réseau d’irrigation Qazvin dans la Province de Qazvin

 Ce site a été sélectionné en tenant compte de la large gamme de plaines en Iran (609 plaines) ainsi que de plusieurs autres critères, notamment l'infrastructure agricole, la disponibilité des données, la carte cadastrale, la possibilité de choisir un sous-bassin, et l'utilisation simultanée des eaux de surface et des eaux souterraines.

En outre, le projet a collaboré avec un autre projet de restauration du lac Urmia (Projet: Programme intégré de gestion durable des ressources en eau dans le Bassin du Lac Urmia) afin d’échanger les opportunités d'apprentissage (formation), les leçons apprises et les résultats des expérimentations effectuées. Ce projet vise à réduire l'utilisation de l'eau de consommation pour augmenter les flux rentrants le lac tout en maintenant les moyens de subsistance des agriculteurs. Le projet comporte de nombreuses activités similaires avec NENA-WEPS telles que la comptabilité de l'eau, la cartographie des cultures, la mesure de l’ET, les enquêtes sur les pratiques agricoles et les moyens de subsistance, et le renforcement des capacités des bénéficiaires.

Parmi les défis du site d’étude Qazvin:

  •  Surexploitation des eaux souterraines entraînant une forte baisse du niveau de l'aquifère

  •  Épuisement des ressources en eau disponibles du réseau d'irrigation en raison de l'augmentation de l'allocation d'eau au secteur urbain (Villes de Téhéran, Karaj et Qazvin).

  •  Modèle de cultures consommant de grandes quantités d'eau

  •  Inadéquation entre la surface de culture prévue pour chaque culture utilisée pour l'allocation de l'eau par le gouvernement et la société de distribution d’eau et ce que les agriculteurs cultivent réellement.

  • Prélèvement d'eau non autorisé des eaux souterraines et des canaux.

  • La dégradation du réseau et des infrastructures entraîne des difficultés et des problèmes de fonctionnement du système d'irrigation.

 

Les avantages de la zone d'étude sont:

  •  La disponibilité d'installations techniques et institutionnelles appropriées (approvisionnement en eau volumétrique, infrastructures et outils de mesure).

  • Associations d'utilisateurs d'eau.
  • Dossiers d'étude approfondis (de l'année 1967).

 

 

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