Marchés et commerce
©FAO/Vyacheslav Oseledko

Comment les chaînes de valeur mondiales peuvent-elles favoriser le développement agricole durable?

Soixante-quinzième session du Comité des produits de la FAO

 Jeudi 14 juillet 2022 | 12 h 45 à 14 heures (heure d’été d’Europe  centrale)


Manifestation hybride
Centre Cheikh Zayed et plateforme Zoom

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Informations générales

Au cours des trois dernières décennies, une part croissante de la production agricole a été commercialisée par le biais de chaînes de valeur mondiales. Selon les estimations présentées dans l’édition 2020 du rapport phare de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) intitulé La situation des marchés des produits de agricoles (SOCO), près d’un tiers des exportations alimentaires et agricoles mondiales sont commercialisées dans le cadre d’une chaîne de valeur mondiale. Cette croissance a permis de créer des emplois, de générer des revenus et, dans de nombreux cas, d’améliorer l’accès aux marchés, aux intrants, à l’expertise et aux technologies dans les zones rurales. Toutefois, les chaînes de valeur mondiales peuvent également avoir des effets négatifs sur les communautés locales et sur l’environnement.

Afin de tirer le meilleur parti des avantages que présentent les chaînes de valeur pour le développement, tout en réduisant au maximum les risques qui y sont associés, la FAO et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont lancé en 2016 le Guide OCDE-FAO pour des filières agricoles responsables, qui propose un cadre commun visant à aider les entreprises agroalimentaires et les investisseurs à contribuer au
développement durable, en recensant, en gérant et en réduisant les risques d’effets négatifs.

Récemment, plusieurs États ont adopté une législation visant à atténuer les incidences négatives des chaînes d’approvisionnement en produits agricoles aux niveaux environnemental et social, en obligeant les entreprises à instaurer des systèmes de diligence raisonnable fondés sur l’analyse des risques. Ces exigences portent également de plus en plus sur les incidences des activités commerciales sur le climat, et ce en raison de la nécessité urgente de réduire rapidement et de manière radicale les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans tous les secteurs, ainsi que l’a récemment confirmé le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Si ces initiatives diverses en matière de réglementation sont censées soutenir le développement agricole durable, les fournisseurs des pays en développement, en particulier les petits exploitants agricoles et les petites et moyennes entreprises, peuvent rencontrer des difficultés à s’y adapter et à répondre aux exigences des entreprises et des clients en aval. En outre, les incidences négatives de la pandémie de covid-19 et de la guerre en Ukraine, notamment la flambée des coûts de l’énergie, des intrants et des transports et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, plongent les producteurs agricoles dans une situation difficile qui entrave leur capacité à relever ces défis. À cet égard, il est indispensable de fournir un appui adéquat aux producteurs et aux commerçants agricoles pour leur permettre d’adopter des systèmes de diligence raisonnable fondés sur l’analyse des risques ainsi que des pratiques commerciales responsables qui les aideront à accroître leur résilience et leur durabilité.


Objectifs

La manifestation parallèle servira de plateforme permettant d’examiner les défis et les solutions possibles afin que les chaînes de valeur agroalimentaires mondiales soutiennent efficacement le développement agricole et rural durable dans les pays en développement. À cette fin, les intervenants présenteront brièvement leurs travaux sur le sujet et aborderont les questions directrices suivantes::

  1. Quels sont les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires des pays en développement s’agissant de s’adapter à des politiques en faveur de chaînes de valeur agroalimentaires responsables adoptées par les principaux pays importateurs?
  2. Comment les pays en développement peuvent-ils aider les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires à surmonter ces difficulté
  3. Comment les pays développés peuvent-ils aider les pays en développement à s’adapter aux politiques mises en place en faveur de chaînes de valeur agroalimentaires responsables?
  4. Comment les organismes internationaux pour le développement peuvent-ils aider les pays en développement à effectuer la transition vers des chaînes de valeur neutres en carbone?


Des services d’interprétation seront assurés dans toutes les langues officielles de la FAO.



ORDE DU JOUR PROVISOIRE


 12:45  Allocution de bienvenue 

  • M. Gustaf Daud Sirait, Président du Comité des produits de la FAO.

 12:50 Présentation du sujet, des questions et des intervenants (modératrice)  

  • Mme Kimberly Sullivan, Coordonnatrice de la communication de la FAO.


 12:55  Conférence-débat 

  • M. Juan José Pons Arizaga, Conseiller présidentiel à titre honorifique, politique gouvernementale pour l’industrie bananière, Équateur.
  • M. Medi Moungui, Alternate Permanent Representative of Cameroon to FAO
  • Mr Regis Meritan, Senior Expert, Head of Sector “Agricultural Growth”
  • Mme Silvia Campos, Conseillère principale, Produits, programmes et politiques mondiaux, Fairtrade International.
  • M. Pascal Liu, Économiste principal, Division des marchés et du commerce de la FAO, Chef d’équipe pour les chaînes de valeur mondiales responsables.


 13:40  Séance de questions-réponses 

 14:00  Clôture de la manifestation parallèle 


Pour tout renseignement supplémentaire, veuillez écrire à l’adresse suivante: [email protected]